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Marine nationale : L'Algérie négocie l'achat d'un dragueur de mines

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  • Marine nationale : L'Algérie négocie l'achat d'un dragueur de mines

    La marine algérienne continue de faire son « marché » auprès des entreprises navales italiennes.

    Après avoir passé commande chez Fincantieri, pour 2014, du nouveau bâtiment de projection présenté par l'industriel italien comme un « navire de débarquement et de support logistique » et dont la réalisation a été confiée à la société Orizzonte Sistemi Navali, une des joint-ventures de Fincantieri, l'Algérie est en pourparlers avec Intermarine, une société de construction navale détenue depuis 2002 par le groupe Cantieri Navali Rodriguez pour l'acquisition d'un dragueur de mines. « Nous avons des négociations en cours à un stade avancé avec l'Algérie dans le domaine de la défense », a déclaré le président de Immsi, Roberto Colaninno, en marge de la cérémonie de la remise du deuxième dragueur de mines sur les trois commandés par la marine finnoise. Un dragueur de mines est un navire de guerre de faible tonnage qui utilise une drague, dispositif mécanique, acoustique ou magnétique, remorqué dans une zone susceptible d'être minée. Le dragage mécanique consiste à cisailler les orins des mines à contact pour les faire remonter à la surface et les détruire au canon léger ou au fusil alors que le dragage à influence consiste à faire exploser les mines à influence magnétique et/ou acoustique en déclenchant leur mise à feu. Depuis les années 70, il a été remplacé par le chasseur de mines. A la fin mars 2013, la valeur totale du carnet de commandes de Intermarine s'élevait à 126 millions d'euros avec 123 millions pour la construction navale militaire. Le chantier naval italien a déjà 41 dragueurs de mines dans ses prévisions pour les marines de 7 pays différents, de l'Italie aux États-Unis en passant par l'Australie et maintenant l'Algérie qui s'est résolument engagée, depuis 2005, dans la modernisation de sa flotte de guerre considérée jusqu'à la fin des années 2000, comme le parent pauvre de l'armée algérienne. Le dernier contrat en date qu'elle a signé est celui avec China Shipbuilding Trading Company pour la construction de 3 frégates légères soit au chantier naval de Guangzhou, soit au chantier Huangpu de Shanghai. Ce contrat est venu dans le sillage de l'annonce faite par la presse algérienne de la commande en Allemagne de deux frégates de près de 3600 tonnes du type Meko A-200N à la compagnie allemande ThyssenKrupp Marine Systems, qui prendra en charge la formation des personnels navals algériens, ainsi que le contrat pour l'achat de deux corvettes de type Tigre avec la société Russia United Shipbuilding Corporation et l'exportateur d'armes russe Rosoboronexport, qu'on disait signé à l'occasion du Salon international de la défense maritime 2011 à Saint-Pétersbourg en Russie. La Marine nationale compte deux sous-marins russes à propulsion diesel-électrique de classe Kilo 877E commissionnés en 1987 et 1988, en plus de deux autres de classe Kilo 636M commissionnés en 2009 et 2010. Les frégates russes de classe Koni dont dispose l'Algérie datent de 1982 et 1985. Pour ce qui est des trois corvettes de classe Nanuchka qui ont été livrées à l'Algérie entre 1980 et 1982, une seule -Raïs Salah- peut être considérée comme un navire de guerre, alors que les deux autres sont plutôt des patrouilleurs.

    par Moncef Wafi

    Q /ORAN 23/08/2013
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