Bonsoir
Cinq ans après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, Mubarak Rachid Matar hoche la tête en signe de réprobation quand on lui parle de vacances aux Etats-Unis. «C'est très, très difficile d'avoir un visa.En tant qu'Arabe, je ne veux pas aller aux Etats-Unis», tranche l'homme d'affaires de 48 ans, originaire des Emirats arabes unis. Faute d'Amérique, il a choisi la Thaïlande et ce, comme de plus en plus de vacanciers originaires du Moyen-Orient. En cinq ans, le nombre de visiteurs de cette région a bondi de 52%, à 304 047 en 2005, dont 80% sont des touristes, selon les autorités touristiques de la Thaïlande. Le «boom arabe» a un double avantage : non seulement les visiteurs de ces pays viennent accompagnés de leur famille élargie, et non seulement en couples, mais ils en profitent également pour s'offrir des soins, nourrissant le «tourisme médical» dont la Thaïlande bénéficie actuellement. La croissance est «exponentielle», se félicite le directeur du marketing dans le plus important des hôpitaux privés de Thaïlande, le Bumrungrad International Hospital. En 2000, Bumrungrad avait accueilli cinq milliers de patients du Moyen-Orient. En 2005, ils étaient 70 000, précise-t-il. La plupart du Qatar, d'Oman et des Emirats arabes unis, ils s'offrent des services allant du simple check-up à des traitements anti-cancéreux. Le Moyen-Orient représente dorénavant près de 20% de l'origine des patients étrangers de l'hôpital, selon ce même responsable. Pour répondre aux besoins de ses nouveaux clients, l'hôpital a installé des salles de prière, des chaînes arabophones et offre dorénavant des menus halal. Vingt-cinq traducteurs arabophones y travaillent maintenant, contre aucun avant le 11 septembre.
InfoSoir
Cinq ans après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, Mubarak Rachid Matar hoche la tête en signe de réprobation quand on lui parle de vacances aux Etats-Unis. «C'est très, très difficile d'avoir un visa.En tant qu'Arabe, je ne veux pas aller aux Etats-Unis», tranche l'homme d'affaires de 48 ans, originaire des Emirats arabes unis. Faute d'Amérique, il a choisi la Thaïlande et ce, comme de plus en plus de vacanciers originaires du Moyen-Orient. En cinq ans, le nombre de visiteurs de cette région a bondi de 52%, à 304 047 en 2005, dont 80% sont des touristes, selon les autorités touristiques de la Thaïlande. Le «boom arabe» a un double avantage : non seulement les visiteurs de ces pays viennent accompagnés de leur famille élargie, et non seulement en couples, mais ils en profitent également pour s'offrir des soins, nourrissant le «tourisme médical» dont la Thaïlande bénéficie actuellement. La croissance est «exponentielle», se félicite le directeur du marketing dans le plus important des hôpitaux privés de Thaïlande, le Bumrungrad International Hospital. En 2000, Bumrungrad avait accueilli cinq milliers de patients du Moyen-Orient. En 2005, ils étaient 70 000, précise-t-il. La plupart du Qatar, d'Oman et des Emirats arabes unis, ils s'offrent des services allant du simple check-up à des traitements anti-cancéreux. Le Moyen-Orient représente dorénavant près de 20% de l'origine des patients étrangers de l'hôpital, selon ce même responsable. Pour répondre aux besoins de ses nouveaux clients, l'hôpital a installé des salles de prière, des chaînes arabophones et offre dorénavant des menus halal. Vingt-cinq traducteurs arabophones y travaillent maintenant, contre aucun avant le 11 septembre.
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