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El-B’khour une tradition ancrée dans la société Ouarglie

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  • El-B’khour une tradition ancrée dans la société Ouarglie

    El-B’khour, ou l’encens, produit connu depuis des millénaires dans les quatre coins du monde, reste une tradition ancestrale bien ancrée dans la société algérienne, notamment Ouarglie, a indiqué Mme Messaouda Hadou, spécialiste en produits thérapeutiques et de beauté.
    Un signe distinctif connu et reconnu dans les us et coutumes de la société algérienne, l’odeur du b’khour se dégageant de certaines maisons est généralement associée aux fêtes et heureux événements, a-t-elle ajouté.

    Lorsque l’on laisse l’encens se consumer, les molécules odorantes, situées juste au-dessous du point d’incandescence, sont agitées par la chaleur et diffusées sans brûler leur cheminement en arrivant aux fosses nasales, déclenchant un signal que le nerf olfactif va directement transmettre au cerveau, siège de nos émotions. "C’est ce qui explique leur effet sur nos sentiments et nos états d’âme", souligne à l’APS Mme Hadou.

    Cette pratique héritée par nos aïeux est utilisée souvent pour chasser les mauvais esprits et également pour désodoriser les coins de la maison, car d’aucuns le présentent comme un antiseptique avéré.

    "Ressentant inconsciemment ses vertus, chacun invente ses rituels et renoue à sa manière avec les anciennes traditions", ajoute Mme Hadou.

    Et si la préparation du B’khour diffère d’une région à une autre, ses ingrédients restent les mêmes, sauf que les gens d’Ouargla ont une manière toute particulière pour le faire à travers le choix des composants avec, en premier lieu, la matière odorante appelé "Esserghine", élément essentiel de la préparation, au côté du Djaoui, l’Ambre, le Musc, le safran naturel, le jus de datte et d’autres ingrédients locaux tel que Essambalia et El-Meska, selon la spécialiste en produit thérapeutiques et de beauté.

    Elle confie, en outre, que "c’est celles parmi les femmes jouissant d’un savoir faire qui se réunissent pour faire la préparation du B’khour, suivant un rituel, notamment pour célébrer les heureux événements, dont les fêtes de mariage, de circoncision, mais aussi les fêtes religieuses".

    La nouvelle mariée Ouarglie prend avec elle près de 20 kilogrammes de ce B’khour fait maison et le garde souvent chez elle dans des boites hermétiques, pouvant ainsi le conserver pour une période dépassant les 12 ans.

    Ainsi et après avoir réuni les ingrédients et les outils qui vont servir à sa fabrication, ces préparatrices expérimentées vont d’abord extraire les impuretés avant de se mettre à malaxer la pâte ointe d’eau de safran.

    L’opération de combustion est toute simple : il suffit d’avoir, souligne Mme Hadou, un récipient en terre cuite ou un brasero rempli de charbons ardents sur lesquels sera versé un peu de B’khour qui se consumera petit à petit répandant dans la pièce une odeur pénétrante des plus agréable.

    APS

  • #2
    Je ne sais pas pour vous morjane mais l'odeur du b'khour est loin d'etre un désodorisant, ça sent mauvais.

    Il y a deux semaines de cela, en sortant de mon appartement, j'ai senti l'odeur du B'khour, c'est quelque chose que je n'aime pas du tout j'ai l’impression que les gens chassent les mauvaises energies pour les envoyer chez les autres. Mais a ma grande surprise c'etait le hall d'entrée qui sentait cette odeur, quelqu'un a désodorisé le hall ya latif ! j'avais envie d'etrangler la personne qui l'a fait !
    Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
    Hemingway

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    • #3
      Bonjour,

      Inata j'avais autrefois une voisine à Alger qui brulait régulièrement de droles de choses (bkhour) en effet souvent ca sentait très mauvais.

      Mais à part le désagrément de l'odeur, je n'ai jamais associé cela à un quelconque rite de sorcellerie ou autre, à l'époque dans ma famille on ne parlait pas de ces choses là et on ne les connaissait même pas.

      Sinon à ma dernière visite à Alger une très vielle dame de la famille que j'apprécie beaucoup, m'a offert un petit sac en plastique avec à l'intérieur de la pierre d’encens et du k'houl de la Mecque, cela m'a fait drôle car je ne savais pas utiliser cette pierre ni quoi en faire, je voulais les donner mais elle a insisté pour que je le fasse bruler dans ma maison.Depuis il doit être quelques part dans un placard.

      Je n'ai pas essayé, mais comme ça la pierre sentait très bon, donc je suppose qu'en brulant cela devrait sentir bon aussi.

      J'ai l'habitude d'utiliser les bâtons d'encens qu'on trouve dans le commerce, surtout pour le Mouloud, juste pour l'ambiance.
      Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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      • #4
        Bonjour Megane

        Depuis que j'existe aucun membre de ma famiillle n'a utilise le. B'khour, je pense que lorsqu on ne connaît pas on en a peur c'est la nature humaine. Par contre d'après les dires de certaines, c'est pour purifier des mauvais esprits et du shour, et j'ai une peur bleue des gens qqui s'adonnent a ce genre de pratiques. Ce qui m agace c'est que ca se passe dans le hall de l'immeuble ou les enfants passent et repassent comme dit ma mere " kachma yekhlet 3lihoum" a3oudou bilah min chaytane :s'
        Ca fait peur aux petites mamies francaises de la residence, elles pensaient qu'il y avait le feu -_-

        Je connais l'odeur parce que je l'ai sentie plus ici qu'a Alger. Même mes voisins d'Alger ne l'utilisaient que rarement.

        Le khooul du hadj me fait penser au rouge a levre magique, c'est mignon trop mignon.
        Dernière modification par Inata, 24 août 2013, 09h03.
        Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
        Hemingway

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        • #5
          L'odeur du bkhour en Algérie me rappelle el Mawlid e'Nabawi e'Charif, on l'a sentait un peu partout.

          J'avoue que je ne suis une grande fan de cette odeur qui me donne mal au ventre, limite des nausées, tout comme la fumée de la cigarette...

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          • #6
            J'aime bien. J'aime aussi l'odeur du vernis, diluant, pneu brulant, peinture, gazoil...etc

            Mon père me disait que j'avais un côté de toxico enfuit

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            • #7
              Inata Bonjour,

              Tu m'étonne que ca agace, déjà les odeurs de nourriture genre (Bouzellouf) dans un immeuble ici ca le fait pas trop, alors du b'khour en effet c'est désagréable et cela peut être inquiétant pour les personnes fragiles ou même pour les personnes superstitieuses.

              Sinon le k'houl non plus je ne l'utilise pas.

              Mais quel est le lien avec le rouge à lèvres magique?

              ce truc là me rappelle vaguement des étuis à ruge à lèvre verts fluo et or
              Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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              • #8
                Sinon le k'houl non plus je ne l'utilise pas.

                Mais quel est le lien avec le rouge à lèvres magique?
                Puréee vert Fluo ça me dit quelque chose !! mdrr faut que j'essaie de m'en rappeler

                Le khoul du hadj et le rouge à levre magique vient du hadj aussi enfin je veux dire de l'A.S.



                Faj

                Toxico !! J'aime bien l'odeur de l’acétone mais pas le pneu brulé c'est insoutenable comme odeur .
                Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
                Hemingway

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                • #9
                  El-B’khour : des vertus ancestrales


                  El-B’khour, ou l’encens, produit connu depuis des millénaires dans les quatre coins du monde, reste une tradition ancestrale bien ancrée dans la société algérienne, notamment ouarglie, a indiqué Mme Messaouda Hadou, spécialiste en produits thérapeutiques et de beauté. Un signe distinctif connu et reconnu dans les us et coutumes de la société algérienne, l’odeur du b’khour se dégageant de certaines maisons est généralement associée aux fêtes et heureux événements.
                  Lorsque l’on laisse l’encens se consumer, les molécules odorantes, situées juste au-dessous du point d’incandescence, sont agitées par la chaleur et diffusées sans brûler leur cheminement en arrivant aux fosses nasales, déclenchant un signal que le nerf olfactif va directement transmettre au cerveau, siège de nos émotions. « C’est ce qui explique leur effet sur nos sentiments et nos états d’âme », souligne Mme Hadou.
                  Cette pratique héritée de nos aïeux est utilisée souvent pour chasser les mauvais esprits et également pour désodoriser les coins de la maison, car d’aucuns le présentent comme un antiseptique avéré. « Ressentant inconsciemment ses vertus, chacun invente ses rituels et renoue à sa manière avec les anciennes traditions », ajoute Mme Hadou. Et si la préparation du B’khour diffère d’une région à une autre, ses ingrédients restent les mêmes, sauf que les gens d’Ouargla ont une manière toute particulière pour le faire à travers le choix des composants avec, en premier lieu, la matière odorante appelé « Esserghine », élément essentiel de la préparation, au côté du djaoui, l’ambre, le musc, le safran naturel, le jus de datte et d’autres ingrédients locaux tel que Essambalia et El-Meska. Elle confie, en outre, que « celles parmi les femmes jouissant d’un savoir-faire se réunissent pour faire la préparation du B’khour, suivant un rituel, notamment pour célébrer les heureux événements, dont les fêtes de mariage, de circoncision, mais aussi les fêtes religieuses. » La nouvelle mariée prend avec elle près de 20 kilos de ce B’khour fait maison et le garde souvent chez elle dans des boîtes hermétiques, pouvant ainsi le conserver plus de 12 ans. Ainsi, et après avoir réuni les ingrédients et les outils qui vont servir à sa fabrication, ces préparatrices expérimentées vont d’abord extraire les impuretés avant de malaxer la pâte ointe d’eau de safran.
                  L’opération de combustion est toute simple : il suffit d’avoir, souligne Mme Hadou, un récipient en terre cuite ou un brasero rempli de charbons ardents sur lesquels sera versé un peu de B’khour qui se consumera petit à petit répandant dans la pièce une odeur pénétrante des plus agréable.
                  APS
                  dz(0000/1111)dz

                  Commentaire


                  • #10
                    Il y a que toi Ktiaret pour déterrer les vieux dossiers... Oups threads :P

                    Ca sent l Aïd avant l'heure.

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                    • #11
                      l'encens c'est la résine du

                      Boswellia (Boswellia serrata)
                      Le boswellia est un arbre que l'on trouve dans les régions montagneuses de l'Inde. On l'utilise depuis des millénaires en Inde, en Chine et en Afrique du Nord. Cet arbre donne une résine qui présente des vertus anti-inflammatoires.
                      Propriétés :
                      Les principaux principes actifs du boswellia sont les acides boswelliques, un groupe de triterpènes pentacycliques qui aurait la propriété de bloquer la synthèse des leukotriènes. Ces dernières sont impliquées dans la manifestation du phénomène de l'inflammation.
                      Les acides boswelliques inhibent de manière très ciblée une enzyme déterminante dans le processus inflammatoire.
                      De plus les acides boswelliques améliorent la circulation sanguine dans les articulations et les autres tissus touchés par l'inflammation. Cet acide contribue ainsi à faire disparaître l'inflammation.
                      Arthrite
                      Il existe cinq symptômes particuliers qui caractérisent un état inflammatoire. Il s'agit de la rougeur, de la chaleur, de la douleur, de l'enflure et une réduction fonctionnelle de la partie du corps touchée. Ces symptômes peuvent être facilement observés dans les troubles arthritiques et rhumatismaux.
                      Dans plusieurs études cliniques on a constaté l'efficacité du boswellia dans les cas d'arthrite chronique.
                      Dans le cas de ces troubles articulaires, les résultats bénéfiques du traitement se manifestent généralement après un délai pouvant varier entre deux et quatre semaines après le début de la supplémentation en boswellia. Ce dernier ne présente aucune toxicité ni d'effets secondaires fâcheux.
                      Colite ulcéreuse et maladie de Crohn
                      D'autres études cliniques menées sur des patients souffrant de colite ulcéreuse ou de la maladie de Crohn ont démontré l'efficacité du boswellia, dont l'action était comparable, sinon supérieure, aux remèdes de synthèse classiques.
                      On a également observé dans d'autres études, que le boswellia faisait régresser des œdèmes dans le cas de tumeurs cérébrales et améliorait les symptômes neurologiques.
                      Il existe de nombreuses études qui ont montré l'efficacité du boswellia, de même que son aspect sécuritaire.
                      Utilisation :
                      Dans la médecine ayurvédique, le boswellia s'utilise aussi pour combattre les troubles suivants:
                      • Hypercholestérolémie.
                      • Taux élevé de triglycérides.
                      • Hépatite.
                      • Prévention des tumeurs cancéreuses.
                      • Troubles bactériens.
                      • Troubles fongiques.

                      Des études récentes ont également démontrés l'efficacité du boswellia dans les troubles suivants :
                      • Arthrite
                      • Arthrose
                      • Colite ulcéreuse et maladie de Crohn
                      • Asthme
                      • Tumeurs cérébrales

                      Mode d'emploi :
                      Le boswellia, devrait être standardisé à 70% d'acides organiques (contenant l'acide boswellique), on doit prendre deux ou trois capsules par jour de 300mg. Ou sous forme d'ampoules buvables, en association avec d'autres plantes. Les meilleures associations sont : Boswellia-curcuma pour les effets anti-inflammatoires et boswellia-glucosamine dans l'arthrose et certaines douleurs articulaires.
                      Précautions :
                      Le boswellia ne présente aucune toxicité et peut être pris en toute confiance. Cependant son utilisation est déconseillée aux femmes enceintes ou celles qui allaite. Il n'y a aucune interaction connue avec les médicaments.
                      « Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. » Albert EINSTEIN

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                      • #12
                        Bonsoir

                        Le bkhour (ou djaoui) a toujours été associé chez moi aux differentes fêtes et quand je sens cette odeur
                        (qui n'est pas mauvaise) j'ai que des bons souvenirs qui me remontent ...
                        Peut-être que ça dépend des régions ( je suis étonné qu'à Alger on ne fait pas
                        de bkhour) en tout cas à l'est les gens font du bkhour chez eux les veilles de l'Aid (grand et le petit) pour Mouloud, Achoura ... et mettent du henné.
                        On l'achète chez des marchands de produits naturels et si vous trouvez qu'ils
                        sent mauvais c'est qu'il a été mélangé à autre choses, on dirait des pierres et
                        on peut ajouter des boutons de roses l'odeur est encore meilleure !
                        Certaines personnes n'aiment pas l'odeur du djaoui alors ils lui préfèrent
                        l'encens en batonnets (qui sentent bons aussi surtout au musc)
                        Quand on m'en ramène du Hadj je suis contente de pouvoir sentir cette odeur
                        chez moi ...
                        Après je comprend que certaines personnes n'aiment pas ça ... les goûts et les odeurs ...
                        "La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve,
                        Et vous aurez vécu, si vous avez aimé." Alfred de Musset

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                        • #13
                          Le bkhour (ou djaoui) a toujours été associé chez moi aux differentes fêtes et quand je sens cette odeur
                          (qui n'est pas mauvaise) j'ai que des bons souvenirs qui me remontent ...
                          Peut-être que ça dépend des régions
                          Dans la région de Kabylie ou j'ai grandi le bkhour (elvakhour) était employé pour chasser la malédiction et dans certains cas on prétendait guérir un malade.
                          On brûlat effectivement une substance qu'on appelle DJAOUI qui dégageait une fumait dont l'odeur est difficle d'aimer- au contraire.

                          Mais je ne sais pas si cette pratique existe encore.
                          L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

                          Commentaire


                          • #14
                            Mais je ne sais pas si cette pratique existe encore.
                            __________________
                            Oh que oui !

                            Il y a encore beaucoup de vendeurs à la sauvette à Tizi qui vendent plein de petit "trucs" dans leur sachet muliticolores... Et dont ma mère rafolle !


                            El djaoui, elle adore faire brûler ça une fois tous les 2 mois à peu près... elle en ramène toujours assez pour tenir une année ici...
                            Je vous dit pas comme on l'incendie à chaque fois qu'on rentre, OU qu'on se lève le week end avec cette odeur....:22:
                            Ana ? Sah...Bagra wa el hatta...Dima fi lekhssara, ila ma 3jebtekch, kayn bitelma... Saha !!!
                            9olo, wa el 9ol sabek fikoum, ana addit el khomri
                            ou âachra fi âaynikom

                            Commentaire


                            • #15
                              Ah jene savais pas. Moi je pensais que c'est les saharates (sorcieres) quo veulent soumettre le mari ou rendre fou amoureux un homme.
                              Donc des que je sentais bein direct la femme je la taxe de sahata lol.
                              Wallah la première fois que j'entends que c'est pour guérir.

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