Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Comet ISON to Fly By Mars

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Comet ISON to Fly By Mars

    That will happen on October 1, this year Enjoy

  • #2
    La comète Ison commencera à être visible au mois d'août

    Elle se trouve à moins de 500 millions de km du Soleil. Hubble a déjà photographié son superbe panache et nous devrions commencer à l'apercevoir dès le mois d'août. Préparez vos télescopes...

    Elle vient de très loin comme nous le disions en janvier dernier. Du nuage d’Oort, dont le nom semble tout droit sorti de l’heroic fantasy et qui se situe à la frontière du système solaire, à près d’une année-lumière (10.000 milliards de km) du Soleil. C’est très, très loin... Mille fois plus loin que Pluton. L’étoile la plus proche de nous, Proxima du Centaure, ne se trouve que quatre fois plus loin que le nuage d’Oort. C’est dire...
    Les comètes, contrairement aux astéroïdes, sont constituées de glace et de poussières. D’où leur immense panache. Elles proviennent essentiellement de la ceinture de Kuiper, située au-delà de Neptune à environ 6 milliards de km du Soleil, et du nuage d’Oort, le berceau d’Ison. Les astronomes considèrent que les comètes ont joué un rôle essentiel dans la formation des planètes, il y a 4,5 milliards d’années. On pourrait aussi leur devoir une partie de l’eau qui se trouve sur Terre.

    Découverte très récemment, le 21 septembre 2012 par Vitali Nevski and Artyom Novichonok de l’International Scientific Optical Network (ISON) près de Kislovodsk en Russie, la comète Ison mesure un peu moins de 5 km de diamètre et pèse entre 3 milliards et 3 milliards de milliards de kg... Son panache est la trace laissée par la perte de quelque 1.000 tonnes de CO2 et de 54.400 tonnes de poussières par jour...
    Sa distance actuelle ne permet pas encore de connaître sa masse avec plus de précision. Sa vitesse est estimée à 80.000 km/h. Impossible également de déterminer la longueur de la queue d’Ison lors de son passage près de la Terre. Plus elle se rapprochera, plus sa brillance augmentera et elle culminera lors de son approche du Soleil.
    Les calculs de trajectoire prévoient un passage au plus proche de notre étoile, soit à 1,1 million de km de sa surface, le 28 novembre 2013, ce qui en fait une comète dite «rasante». Ensuite... Tout dépendra de la capacité d’Ison à résister à la chaleur su Soleil à une distance 150 fois inférieure à celle de la Terre. Si elle survit, elle ne le devra qu’à la brièveté de son passage.

    Mais elle subira une forte évaporation et des forces de marée susceptibles de la fragmenter. L’effet de la gravité du Soleil pourrait même la désintégrer. Lorsqu’elle sera au plus près, en son point de périhélie, Ison devrait être soumise à une température de 2.700°C, soit 1.000°C de plus que la température de fusion de l’acier. Pour un bloc de glace et de poussières, l’épreuve sera terrible. Mais d’autres comètes y ont résisté dans le passé...
    Pour nous, sur Terre, Ison sera visible deux fois, pendant son voyage aller et, surtout, peut-être, lors de son retour. Avant de croiser la Terre, la comète, qui se trouve aujourd’hui entre Jupiter et Mars, passera près de la planète rouge le 1er octobre 2013. La distance, de seulement 10,8 millions de km, devrait affecter sa trajectoire mais les astronomes en ont tenu compte. En moins de deux mois, Ison ralliera le Soleil. A son retour, elle croisera la Terre au plus près, c’est-à-dire à environ 60 millions de km.

    Ces prévisions répondent à la question que tout le monde se pose: existe-t-il un risque de collision avec la Terre? La réponse est non, à moins d’une grosse erreur dans le calcul de la trajectoire ou d’un événement imprévu capable de la modifier. Nous disposons d’une marge de sécurité assez confortable comme l’explique la Nasa qui prend toujours soin de désamorcer les vents de panique.


    Reste la question de la luminosité d’Ison, paramètre essentiel pour la qualité du spectacle depuis la Terre. Dès le mois d’août 2013, elle devrait être visible à l’aide de petit télescope et de jumelles. Elle le sera à l’œil nu vers la fin du mois d’octobre. Ensuite, il sera de plus en plus difficile de la distinguer du Soleil dont elle se rapprochera sans cesse. Mais dès la fin du mois de décembre, en cas de survie, Ison devrait être visible dans l’hémisphère nord.

    Le spectacle pourrait alors être au rendez-vous. Il faudra en profiter car Ison ne reviendra pas de sitôt nous rendre visite. Sa période orbitale est en effet de 900.000 ans... Rien à voir avec la comète de Halley qui pointe son nez tous les 76 ans et qui, après 1986, sera à nouveau visible en... 2061.

    L’orbite d’Ison ressemble à celle de la grande comète de 1680 et les astronomes pensent qu’il s’agit peut-être de l’un de ses fragments.

    On pourrait penser qu’Ison est la dernière chance de voir une comète dans le ciel pour bon nombre d’entre nous. Pas sûr. Sa détection tardive, l’an dernier seulement, montre que d’autres surprises peuvent très bien nous attendre.

    dz(0000/1111)dz

    Commentaire


    • #3
      Bravo Katiaret ! ma journaliste scientifique préférée

      Commentaire


      • #4
        Update



        Astronomes et simples Terriens rêvent depuis des mois de ce cadeau de Noël inespéré: une comète si brillante qu'elle sera visible à l'oeil nu fin décembre... à condition que le gros bloc de glace cosmique survive à son passage près du Soleil, ce qui est loin d'être sûr.


        Depuis qu'elle a été identifiée par des astronomes amateurs russes en septembre 2012, la comète ISON fait l'objet de toutes les attentions. Mais elle a beau avoir été scrutée à la loupe par les experts du monde entier - 600 observations effectuées au cours des deux dernières semaines - de nombreuses incertitudes demeurent quant à sa taille, sa densité, sa composition et au sort qui l'attend.


        Une seule chose est certaine, sa trajectoire va amener ISON au plus près du Soleil le 28 novembre, à seulement 1,17 million de kilomètres de sa surface. Elle y subira alors une température de l'ordre de 2.700°C, selon l'Institut de mécanique céleste (IMCCE) de l'Observatoire de Paris.
        Et si l'évadée du nuage d'Oort, aux confins du système solaire, supporte cette fournaise et les forces de marée du Soleil sans se briser, "elle deviendra une comète très spectaculaire que l'on pourra observer le soir après le coucher du Soleil en début du mois de décembre 2013, puis toute la nuit par la suite".
        Selon les derniers calculs de la Nasa, ISON passerait alors au plus près de la Terre le 26 décembre, à quelque 64 millions de km de nous.
        En attendant, les astronomes en sont réduits à formuler des prédictions parfois contradictoires.


        Pour Ignacio Ferrin, astrophysicien à l'université d'Antioquia à Medellin (Colombie), la signature lumineuse d'ISON indique que la comète est sur le point de se fragmenter.
        "Cette désintégration aura lieu avant qu'elle atteigne le périhélie", son point de passage le plus proche du Soleil, a-t-il déclaré à l'AFP.
        La luminosité des comètes augmente généralement au fur et à mesure qu'elles approchent du Soleil, dont la chaleur fait fondre la glace, produisant l'eau, la poussière et les gaz qui forment leur longue queue brillante, explique l'astrophysicien. Mais la courbe lumineuse d'ISON a ralenti avant de quasiment se stabiliser, et c'est une signature qu'on a retrouvée chez quatre comètes qui se sont fracturées, dit-il.

        Pile ou face

        A peine sortie de sa léthargie forcée liée à la paralysie administrative aux Etats-Unis, la Nasa a publié vendredi une nouvelle image de la comète, prise le 9 octobre par le télescope spatial Hubble, prouvant selon elle que son noyau glacé était encore intact malgré les augures les plus pessimistes.
        Et malgré toutes les variables inconnues sur la comète, d'autres chercheurs américains ont effectué de savants calculs probabilistes pour en arriver à la conclusion qu'ISON allait "très vraisemblablement survivre à sa rencontre avec le Soleil"...
        En outre, "qu'elle se disloque ou non, le plus gros morceau restant devrait être assez imposant pour résister à l'évaporation et faire en sorte qu'ISON demeure une comète viable bien après le périhélie", ajoute Matthew Knight, astronome à l'observatoire Lowell de Flagstaff, en Arizona, qui a participé à cette simulation.
        Cela dépendra surtout de la taille du noyau de glace de la comète. Initialement estimée entre un et quatre kilomètres de diamètre, ISON pourrait finalement être bien plus petite, autour de 200 mètres.
        Or les comètes d'une taille inférieure à 200 mètres sont presque systématiquement détruites lorsqu'elles passent aussi près du Soleil...
        "On ne sait absolument pas ce qui va se passer à son passage au périhélie (...) Il y a eu beaucoup de mesures faites mais pas forcément confirmées, c'est un peu pile ou face", tempère Patrick Rocher, astronome à l'IMCCE.
        "Le seul moyen, c'est d'attendre et d'observer. Patience! On sera fixé début décembre, même sans doute avant", déclare-t-il.

        Commentaire

        Chargement...
        X