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MAROC: CESE: La situation est catastrophique !

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  • MAROC: CESE: La situation est catastrophique !

    MANQUE de visibilité sur les réformes, attentisme chez les opérateurs économiques et faiblesse structurelle de la compétitivité de l’économie nationale.

    C’est le constat qui se dégage du rapport annuel 2012 du Conseil économique, social et environnemental (CESE) présenté mercredi au Roi. Le document, préparé par Chakib Benmoussa, président sortant du CESE, revient sur les principaux faits marquants de l’année écoulée en focalisant sur les points de vulnérabilité au niveau économique, social et environnemental.

    Sur le volet économique, l’instance qui sera désormais présidée par Nizar Baraka (voir pages 2 & 3), ministre sortant du gouvernement, accuse l’équipe Benkirane de créer un climat d’attentisme chez les opérateurs. Les experts du Conseil imputent cette situation au retard pris en matière d’approbation de la loi de Finances. «Ce qui s’est particulièrement traduit par une baisse de 2% des prêts à l’équipement», lit-on dans le rapport.

    De même, la problématique des délais de paiement, qui constitue un véritable cauchemar pour les chefs d’entreprise, n’a pas permis de créer un climat de confiance concernant les engagements des entreprises publiques.

    En effet, le rapport relève que l’augmentation des créances sur la clientèle qui peuvent représenter jusqu’à 180 jours de chiffre d’affaires des entreprises est nuisible pour la solidité des PME, voire mortelle pour certaines.

    Au-delà du sentiment d’attentisme qui contribue au ralentissement des indicateurs économiques, le rapport du CESE déplore également l’aggravation du déficit budgétaire qui avait atteint plus de 7% du PIB en 2012.

    Outre l’accroissement de plus de 12% des dépenses de compensation, la dégradation des finances publiques est imputable à l’augmentation de 2,8% des charges du personnel de l’Etat qui s’élevaient à 96 milliards de DH en 2012. C’est presque la totalité des recettes fiscales mobilisées par la Direction générale des impôts qui sont englouties par les salaires.

    Dans le même ordre, le rapport critique l’approche du gouvernement pour couvrir ce déficit, en l’occurrence le recours massif aux emprunts extérieurs dont l’encours représente actuellement 13,6% du PIB.

    Pour les experts du CESE, le déséquilibre entre les dépenses et les recettes publiques pourra être résorbé en procédant à une augmentation des impôts ou à des coupes dans certaines dépenses de l’Etat. Rappelons que cette deuxième option a déjà été appliquée par le gouvernement avec une grosse coupe de 15 milliards de dirhams. Toutefois, le Conseil prévient que ces deux options pourront avoir un impact négatif sur la croissance.

    En outre, les experts du CESE attribuent le ralentissement de la croissance à la composition du tissu économique. Au-delà du volet économique, le conseil fait également le bilan des réalisations sociales. Il critique notamment la démarche déployée pour alimenter le Fonds d’appui à la cohésion sociale.

    En effet, pour mobiliser 2 milliards de DH tel que prévu par la loi de Finances, il a fallu prélever sur les bénéfices des sociétés et, depuis 2013, créer un nouvel impôt sur les «hauts» revenus. Ce dernier rapport de Chakib Benmoussa constate que le gouvernement a opté pour un passage en force sur ces décisions, le secteur privé n’ayant pas été consulté.

    Le conseil lance un pavé dans la mare sur les priorités des politiques sociales que les gouvernements affichent pompeusement dans les différentes lois de Finances.


    Abdessamad Naïmi


    .

  • #2
    Au MEK

    Combien de fois faut il te rappeler que ce rapport sombre établi par une instance étatique montre que cela est une bonne chose et que le Maroc n'est plus ce pays où l'on dit "Al 3amme zine" pour camoufler les tares et ne rien faire..???

    Une tare reconnue et à moitié résolue pour paraphraser un fameux proverbe...

    Quand la junte en fera autant (en montrant les insuffisances de l’Algérie colmatées provisoirement par une rente pétrolière favorable) viens te la péter .

    Commentaire


    • #3
      C'est grave , el moghrib zwine

      Commentaire


      • #4
        Envoyé par Serpico
        Au MEK

        Combien de fois faut il te rappeler que ce rapport sombre établi par une instance étatique montre que cela est une bonne chose et que le Maroc n'est plus ce pays où l'on dit "Al 3amme zine" pour camoufler les tares et ne rien faire..???
        Moroccogate-Danielgate



        .

        Commentaire


        • #5
          Une tare reconnue et à moitié résolue pour paraphraser un fameux proverbe...


          Et elle est en entrain d être résolue toute seul grâce a la BARAKA des chorfas ALLAOUINES protecteurs des pédophiles




          Au-delà du sentiment d’attentisme qui contribue au ralentissement des indicateurs économiques, le rapport du CESE déplore également l’aggravation du déficit budgétaire qui avait atteint plus de 7% du PIB en 2012.

          Outre l’accroissement de plus de 12% des dépenses de compensation, la dégradation des finances publiques est imputable à l’augmentation de 2,8% des charges du personnel de l’Etat qui s’élevaient à 96 milliards de DH en 2012. C’est presque la totalité des recettes fiscales mobilisées par la Direction générale des impôts qui sont englouties par les salaires
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          Dernière modification par AARROU, 25 août 2013, 13h03.
          "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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