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"El Adl Wa El Ihssane" (Justice et Bienfaisance) critique le discours royal sur l’Education
"Justice et Bienfaisance" considèrent les récentes critiques du roi Mohammed VI à l’endroit de la politique de l’éducation du gouvernement Benkirane comme "un coup de com visant à décliner toute responsabilité directe dans cette crise pour la faire endosser au gouvernement."
Dans son édito publié sur son site internet, le mouvement considère les écueils relevés par le roi dans son dernier discours comme des dysfonctionnements "connus depuis longtemps" précisant que le secteur de l’éducation nationale demeurera "un outil de manipulation entre les mains du pouvoir qui lui garantit sa pérennité et sa stabilité".
Le mouvement a également critiqué la nomination de Omar Azziman à la tête du Conseil supérieur de l’éducation considérant que l’homme "ne possède pas les compétences requises pour ce poste".
Le mouvement a en outre critiqué "la manière dont a été formé ce conseil et qui obéit à une logique de quota visant à contenter certaines composantes de la scène politique et syndicale et à masquer un échec futur quasi-garanti".
Par ailleurs, le mouvement a souligné que la méthode de nomination du président et des membres du Conseil supérieur de l’éducation démontre bien le monopole de l’autorité du makhzen sur le secteur de l’Education.
Le mouvement tient en outre le régime marocain pour responsable de la dilapidation de l’argent public, d’avoir manqué de réelles opportunités de croissance et d’émancipation économique et de produire un chômage de masse."
Le mouvement a également rappelé qu’un ancien/nouveau Conseil supérieur de l’Education ayant pour mission d’assurer l’évaluation des réalisations accomplies dans le cadre de la décennie de la Charte nationale d’Education et de Formation et de se pencher sur ce grand chantier national– tel que le recommande le discours royal – nécessitera, comme pour le reste des Conseils supérieurs dans différents secteurs, un budget faramineux et des indemnités pour ses membres parmi lesquelles figurent des personnalités ayant commis des crimes contre l’éducation de plusieurs générations et qui nous proposeront d’ici quelques mois quelques vagues recommandations impossibles à réaliser.
La motivation première de cette initiative vise avant tout à occuper l’opinion publique et à gagner du temps en faisant croire à un processus de réforme et à l’incapacité du gouvernement actuel d’accompagner la dynamique des projets menés par le Palais".
Par Lakome
"Justice et Bienfaisance" considèrent les récentes critiques du roi Mohammed VI à l’endroit de la politique de l’éducation du gouvernement Benkirane comme "un coup de com visant à décliner toute responsabilité directe dans cette crise pour la faire endosser au gouvernement."
Dans son édito publié sur son site internet, le mouvement considère les écueils relevés par le roi dans son dernier discours comme des dysfonctionnements "connus depuis longtemps" précisant que le secteur de l’éducation nationale demeurera "un outil de manipulation entre les mains du pouvoir qui lui garantit sa pérennité et sa stabilité".
Le mouvement a également critiqué la nomination de Omar Azziman à la tête du Conseil supérieur de l’éducation considérant que l’homme "ne possède pas les compétences requises pour ce poste".
Le mouvement a en outre critiqué "la manière dont a été formé ce conseil et qui obéit à une logique de quota visant à contenter certaines composantes de la scène politique et syndicale et à masquer un échec futur quasi-garanti".
Par ailleurs, le mouvement a souligné que la méthode de nomination du président et des membres du Conseil supérieur de l’éducation démontre bien le monopole de l’autorité du makhzen sur le secteur de l’Education.
Le mouvement tient en outre le régime marocain pour responsable de la dilapidation de l’argent public, d’avoir manqué de réelles opportunités de croissance et d’émancipation économique et de produire un chômage de masse."
Le mouvement a également rappelé qu’un ancien/nouveau Conseil supérieur de l’Education ayant pour mission d’assurer l’évaluation des réalisations accomplies dans le cadre de la décennie de la Charte nationale d’Education et de Formation et de se pencher sur ce grand chantier national– tel que le recommande le discours royal – nécessitera, comme pour le reste des Conseils supérieurs dans différents secteurs, un budget faramineux et des indemnités pour ses membres parmi lesquelles figurent des personnalités ayant commis des crimes contre l’éducation de plusieurs générations et qui nous proposeront d’ici quelques mois quelques vagues recommandations impossibles à réaliser.
La motivation première de cette initiative vise avant tout à occuper l’opinion publique et à gagner du temps en faisant croire à un processus de réforme et à l’incapacité du gouvernement actuel d’accompagner la dynamique des projets menés par le Palais".
Par Lakome
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