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Rush des aoûtiens sur la Corniche oranaise ;Les prix prennent le large !

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  • Rush des aoûtiens sur la Corniche oranaise ;Les prix prennent le large !

    Les plages de la daïra de Aïn El-Turc connaissent, ces derniers temps, une animation particulière due aux rushs des vacanciers du mois d’août.
    Après la baisse d’activité inhérente au mois de Ramadhan, une nette course vers la Grande Bleue est notée par les services du tourisme qui se disent satisfaits par ce regain d’activités. Ainsi, les plages des localités côtières de la Corniche sont-elles prises d’assaut par des milliers d’estivants, originaires des wilayas intérieures. A cela, il faudra, bien entendu, ajouter nos vacanciers de l’étranger et que la chronique locale appelle affectueusement « Zmagra ». Ce rush aura, incontestablement, battu tous les records et le chiffre avancé par les services du tourisme de 16 millions d’estivants risque d’être allégrement dépassé. Pour sa part, le secteur de l’hôtellerie affiche complet. Le taux de remplissage, qui ne dépassait pas les 15 % durant le mois sacré, n’est plus qu’un mauvais souvenir, à la grande satisfaction des hôteliers. Les gérants, dépassés par la forte demande, renvoient les clients qui sont dirigés vers les agences immobilières dont les patrons et les courtiers se frottent les mains. Résultats des courses, les tarifs de la nuitée ont flambé, atteignant les 8000 dinars pour un simple meublé, mal entretenu de surcroît. Et comme cela est vérifié dans d’autres domaines, cette indescriptible euphorie volontairement « anarchique », permet au secteur de l’informel de tirer des bénéfices inespérés. C’est le cas dans les cités de logements sociaux où certains malins ont exploité ce filon inespéré pour s’imposer comme onéreuse solution de rechange pour des estivants en mal… de mer. Selon de nombreux témoignages, des appartements de l’OPGI dans des cités dortoirs sont proposés à plus de 20.000 dinars la « session ». Les courtiers font amplement leur beurre de cette situation « de crise » en empochant de larges pourboires sans trop se fouler les chevilles. Moyennant une commission confortable, ils réussiront toujours à « placer » les aoûtiens qui, dans ces situations-là, semblent avoir toujours tort. Autre problème que rencontrent nos malheureux estivants du mois d’août, les prix dans des semblants de solarium ont atteint des cimes inimaginables, en juin. Ainsi, nombreux sont les vacanciers qui dénoncent ce diktat qui, ajouté à celui des auto déclarés gardiens de parkings occasionne une véritable mainmise sur les plages par les gérants de solariums, illégaux de surcroît. Entre ces plagistes clandestins et les pseudo gardiens de voitures, c’est toujours plus de mille dinars qu’il faut prévoir quotidiennement pour prétendre bénéficier de l’iode bleu. Tout ce remue-ménage est dû au fait que depuis plusieurs années, le mois d’août, particulièrement caniculaire, cette année, n’a pas connu pareille affluence. Autre casse-tête pour les vacanciers, depuis la fin du mois de Ramadhan, Oran fait face à d’interminables embouteillages qui agressent les nerfs de tout le monde. La circulation automobile qui s’est amplifiée, pendant le mois d’août, ne désemplit pas, crée des bouchons presque permanents au niveau de toutes les artères de la ville et sur les routes des plages. Résultats, les nerfs craquent à cause de l’humidité, la canicule, la pollution et le stress. Pour les statistiques approximatives, Oran doit réguler quotidiennement la circulation de 120.000 à 150.000 véhicules, plus de 450.000 voitures étant déjà immatriculées localement. Un flux que le secteur des transports, en l’absence d’un véritable plan de circulation, peine à gérer convenablement.
    Amar Abbas

    HORIZONS 26/08/2013
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Incroyable !..
    Le pays est dépourvu d'infrastructures pour répondre aux besoin des locaux .. et ça parle de tourisme international

    Les gérants, dépassés par la forte demande, renvoient les clients qui sont dirigés vers les agences immobilières dont les patrons et les courtiers se frottent les mains. Résultats des courses, les tarifs de la nuitée ont flambé, atteignant les 8000 dinars pour un simple meublé, mal entretenu de surcroît.
    Purée !.. :22:
    Il faut compter 8 millions de centime pour 10 jours.. dans une cité dortoir !.. avec des matelas éponge

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