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Spectaculaire revirement du ministre de l’intérieur :Ould Kablia complique la crise du FLN

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  • Spectaculaire revirement du ministre de l’intérieur :Ould Kablia complique la crise du FLN

    Le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia plonge le Front de libération nationale dans une crise sans précédent ! Hier dimanche, il contacte le coordinateur national, Abderrahmane Belayat pour l’informer qu’il revenait sur sa décision, prise la veille et consistant à autoriser le parti à tenir la session de son comité central, jeudi prochain, à l’hotel Ryadh de Sidi Fredj.



    C’est ce que nous révèle une source très bien informée. «Alors que samedi, il signifiait son accord pour Belayat et un autre membre du bureau politique quant à tenir cette session à l’hotel Ryadh, Ould Kablia se rétracte le lendemain, en fin de matinée».
    Selon notre source, il demandera à Belayat d’accepter que cette session se tienne à l’hôtel Aurassi comme demandé par le clan de Amar Saïdani. «Accepte l’hôtel Aurassi et, en contrepartie, tu «coprésidera» la session avec Ahmed Boumehdi» aurait proposé Ould Kablia à Belayat. Ce que ce dernier refusera catégoriquement arguant que Ahmed Boumehdi n’a aucune qualité pour cela et que, statutairement, lui seul est habilité à présider ladite session.
    Belayat signifiera également à son interlocuteur que le bureau politique ne reviendra jamais sur sa décision quant au choix du lieu, l’hôtel Ryadh. «Les cachets du parti, et les bons de commandes sont à notre niveau et d’ailleurs, je me demande qui a fait les réservations à l’hôtel Aurassi et au nom de qui ? Ce sont des anonymes (…) Nous concernant, nous, en tout cas, nous n’allons pas nous rendre à l’Aurassi. Je ne présiderai pas cette réunion et nous maintenons notre session à la date et au lieu convenus», aurait même ajouté Abderrahmane Belayat à son interlocuteur qui avouera son impuissance : «Il faut que le comité central se tienne à l’Aurassi. ça me dépasse» ! expliquera tout bonnement le ministre de l’Intérieur confortant ainsi le clan de Amar Saïdani et confirmant si besoin était que toute cette affaire a été déclenché par Abdelaziz Bouteflika en personne.
    Quelques jours après son retour de son long séjour en France, Abdelaziz Bouteflika avait donné instruction, la première du reste pour régler cette affaire du FLN au plus vite. C’était début août et le choix du successeur de Abdelaziz Belkhadem est vite «soufflé» par le frère conseiller : ce sera Amar Saïdani. Dès lors, la machine est enclenchée et le coup de starter prendra la forme d’une «autorisation» délivrée mercredi 21 août, par les services du ministère de l’Intérieur, via la wilaya d’Alger, au groupe de Ahmed Boumehdi de convoquer le comité central «pour les 29 et 30 août à l’hôtel Aurassi». Pris de court, le bureau politique, c'est-à-dire la direction nationale du parti réagira dès samedi. Il accepte la date mais choisi un autre lieu. Ce qu’accepte à son tour Ould Kablia le jour même avant de se «rétracter» le lendemain, créant de fait une situation explosive. Il faut bien préciser en quoi consiste en réalité ce bras de fer entre les deux camps autour du lieu de la rencontre. Ce n’est pas tant le choix de l’hôtel qui intéresse les uns et les autres mais le fait que, et tout le monde le sait sans le dire, celui qui obtient l’autorisation est le seul habilité à organiser la session.
    C'est-à-dire, en plus détaillé, être le maître du jeu à travers la constitution du bureau de la session, l’encadrement, la fixation de l’ordre du jour, la maîtrise de l’accès etc. Et pour le moment, avec la dernière décision de Ould Kablia, les maîtres du jeu c’est le clan de Amar Saïdani mais qui partent à la bataille sans «les attributs de souveraineté» pour ainsi dire car les cachets et les comptes du parti sont, légalement, entre les mains du bureau politique.
    D’où le risque de se retrouver avec deux réunions distinctes pour le comité central et qui donneront lieu à l’élection de deux directions nationales ! Une perspective catastrophique pour le parti de la majorité que préside Bouteflika en personne.
    A travers ses canaux «traditionnels», ce dernier interviendra donc certainement et sous peu pour remettre de l’ordre avant la tenue de la session du comité central…


    Kamel Amarni - Alger (Le Soir )
    Lundi 26 aout 2013
    dz(0000/1111)dz
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