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En Algérie, La Défense nationale appelle au renouveau industriel en son sein.
Parallèlement au projet de relance industrielle soumis par Cherif Rahmani à l’examen du gouvernement, l’industrie militaire entend évoluer à son tour grâce à un apport technique des investisseurs étrangers. En effet, le groupement de la promotion de l’industrie mécanique, relevant du ministère de la Défense nationale, et le groupe émirati Tawazun et sa filiale Nimr-Automotiv viennent de finaliser, à Alger, tous les contrats et les conventions de partenariat, a indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale. «Dans le cadre de l’exécution du programme de développement des fabrications militaires, sous la forme partenariale, à court, moyen et long termes et sa mise en œuvre dans le respect des délais de réalisation fixés, une importante délégation du groupe émirati Tawazun et sa filiale Nimr-Automotiv séjourne en Algérie du 24 au 27 août», a ajouté la même source.
«Durant son séjour, la délégation, présidée par Seif Al Hadjiri, PDG du groupe Tawazun et par Fahd Harhara, directeur général de Nimr-Automotiv, a procédé avec l’Etablissement public à caractère industriel et commercial, Groupement de la promotion de l’industrie mécanique (Epic-GPIM) du MDN, à la finalisation de tous les contrats et conventions au niveau du siège du ministère de la Défense nationale», lit-on dans le communiqué en question. Ainsi, le coup d’envoi de la production de véhicules militaires spéciaux a été donné officiellement, en attendant la sortie des premiers véhicules de l’usine de Khenchela, prévue dès décembre prochain. Les deux parties partenaires du projet ont mis à profit cette occasion afin de débattre et d’arrêter les différentes étapes du lancement de la production. Cette future entreprise sera spécialisée dans la fabrication notamment de véhicules semi-blindés à roues 4x4. Le communiqué diffusé par la Défense nationale précise qu’une convention d’investissement relative à ce programme a été signée avec l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI).
Ce projet s’ajoute à un autre protocole d’accord de partenariat industriel et commercial conclu par la Défense nationale, le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement d’un côté, le Fonds d’investissement Aabar d’Abu Dhabi et le groupe allemand Daimler de l’autre, portant sur la modernisation et l’extension de la plateforme de production de véhicules industriels de la SNVI de Rouiba.
Une société mixte a été créée par les partenaires, Algériens, Emiratis et Allemands afin de concrétiser l’objectif de produire 8500 véhicules industriels/an, tout type de marque et de label Mercedes-Benz, pour atteindre 16 500 véhicules/an au bout de cinq ans, destinés à la satisfaction des besoins du marché national. Selon les conditions négociées par les deux parties contractantes, il a été décidé de produire, dans la première phase du projet, 7500 camions de plus de 8 tonnes, 1000 autobus sur la base du véhicule type 100L6 et 500 minicars et minibus.
Dans sa deuxième phase, le projet devrait atteindre sa vitesse de croisière en produisant 15 000 camions de plus de 8 tonnes, 1000 autobus et 500 minicars et minibus pour parvenir ainsi à l’objectif de produire 16 500 véhicules réalisables après cinq années à compter de la mise en vigueur du projet. Outre le site de la SNVI à Rouiba, il est programmé l’implantation d’une industrie de véhicules à Aïn Smara, et ce, par la modernisation du complexe pelles et grues de l’ENMTP et la relance de son centre de formation. Il a été prévu également que soient mises sur pied deux autres sociétés du même concept à Oued Hamimine (Constantine) pour la production de moteurs et à Tiaret la production de véhicules légers tout-terrain.
Ali Titouche - El Watan
Parallèlement au projet de relance industrielle soumis par Cherif Rahmani à l’examen du gouvernement, l’industrie militaire entend évoluer à son tour grâce à un apport technique des investisseurs étrangers. En effet, le groupement de la promotion de l’industrie mécanique, relevant du ministère de la Défense nationale, et le groupe émirati Tawazun et sa filiale Nimr-Automotiv viennent de finaliser, à Alger, tous les contrats et les conventions de partenariat, a indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale. «Dans le cadre de l’exécution du programme de développement des fabrications militaires, sous la forme partenariale, à court, moyen et long termes et sa mise en œuvre dans le respect des délais de réalisation fixés, une importante délégation du groupe émirati Tawazun et sa filiale Nimr-Automotiv séjourne en Algérie du 24 au 27 août», a ajouté la même source.
«Durant son séjour, la délégation, présidée par Seif Al Hadjiri, PDG du groupe Tawazun et par Fahd Harhara, directeur général de Nimr-Automotiv, a procédé avec l’Etablissement public à caractère industriel et commercial, Groupement de la promotion de l’industrie mécanique (Epic-GPIM) du MDN, à la finalisation de tous les contrats et conventions au niveau du siège du ministère de la Défense nationale», lit-on dans le communiqué en question. Ainsi, le coup d’envoi de la production de véhicules militaires spéciaux a été donné officiellement, en attendant la sortie des premiers véhicules de l’usine de Khenchela, prévue dès décembre prochain. Les deux parties partenaires du projet ont mis à profit cette occasion afin de débattre et d’arrêter les différentes étapes du lancement de la production. Cette future entreprise sera spécialisée dans la fabrication notamment de véhicules semi-blindés à roues 4x4. Le communiqué diffusé par la Défense nationale précise qu’une convention d’investissement relative à ce programme a été signée avec l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI).
Ce projet s’ajoute à un autre protocole d’accord de partenariat industriel et commercial conclu par la Défense nationale, le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement d’un côté, le Fonds d’investissement Aabar d’Abu Dhabi et le groupe allemand Daimler de l’autre, portant sur la modernisation et l’extension de la plateforme de production de véhicules industriels de la SNVI de Rouiba.
Une société mixte a été créée par les partenaires, Algériens, Emiratis et Allemands afin de concrétiser l’objectif de produire 8500 véhicules industriels/an, tout type de marque et de label Mercedes-Benz, pour atteindre 16 500 véhicules/an au bout de cinq ans, destinés à la satisfaction des besoins du marché national. Selon les conditions négociées par les deux parties contractantes, il a été décidé de produire, dans la première phase du projet, 7500 camions de plus de 8 tonnes, 1000 autobus sur la base du véhicule type 100L6 et 500 minicars et minibus.
Dans sa deuxième phase, le projet devrait atteindre sa vitesse de croisière en produisant 15 000 camions de plus de 8 tonnes, 1000 autobus et 500 minicars et minibus pour parvenir ainsi à l’objectif de produire 16 500 véhicules réalisables après cinq années à compter de la mise en vigueur du projet. Outre le site de la SNVI à Rouiba, il est programmé l’implantation d’une industrie de véhicules à Aïn Smara, et ce, par la modernisation du complexe pelles et grues de l’ENMTP et la relance de son centre de formation. Il a été prévu également que soient mises sur pied deux autres sociétés du même concept à Oued Hamimine (Constantine) pour la production de moteurs et à Tiaret la production de véhicules légers tout-terrain.
Ali Titouche - El Watan