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Le plus grand hôpital du pays est en quête de grands soins, tant ses capacités sont largement dépassées, et depuis longtemps, selon un constat largement partagé aussi bien par les malades que par le commun des citoyens.
En effet, ce grand établissement hospitalier de la capitale est surtout montré du doigt pour la désorganisation totale du pavillon des urgences médicochirurgicales. En dépit des moyens humains et matériels mobilisés et les matelas d'argent injecté dans ce secteur par les pouvoirs publics pour une prise en charge plus efficiente des patients, ces derniers ne savent pas où donner de la tête une fois la porte du CHU «Mustapha Bacha» franchie.
Vérité de La Palisse que d'affirmer que la mauvaise prise en charge des malades au niveau des hôpitaux publics a toujours été un véritable cauchemar pour le commun des citoyens. Envers et contre les différentes «thérapies» apportées par les ministres qui se sont succédé à la tête de ce secteur névralgique, la Santé reste malade en Algérie. A l'hôpital Mustapha Bacha, la situation est symptomatique des maux qui rongent la santé publique dans notre pays. Une prise en charge des malades des plus médiocres, les sempiternelles pannes des équipements médicaux (scanner, imagerie médicale...), les rendez-vous fixés à des mois d'intervalle, la longue agonie des cancéreux, les urgences médicochirurgicales transformées en mouroir sont autant de «taches noires» qui caractérisent la gestion chaotique du plus grand établissement hospitalier du pays. Période estivale et départs en congé ou pas, le personnel soignant est totalement dépassé.
Pour expliquer cette situation, le personnel médical et paramédical évoque des conditions de travail lamentables et le manque de sécurité. Et même si le coordinateur des activités médicochirurgicales au niveau du CHU impute ce déficit flagrant dans la prise en charge des malades au «manque d'expérience des médecins nouvellement affectés dans cet établissement et au départ en retraite des anciens praticiens», la vérité n'en reste pas moins la grande anarchie qui caractérise de nombreux services de cet hôpital, réputé pour être le plus important du pays.
«Il est devenu difficile, voire pratiquement impossible, d'accéder à l'hôpital Mustapha et ce, dès les premières heures de la matinée», se plaint à une chaîne de télévision privée un parent d'un malade, venu de Saïda. «Que ce soit pour une consultation dans l'un des nombreux services du CHU ou pour se rendre dans un service de radiologie ou de laboratoire, l'accès vous est interdit, en dépit de vos explications ou supplications», ajoute-t-il médusé. Une situation d'autant plus inquiétante que pratiquement tous les hôpitaux du pays sont logés à la même enseigne, obligeant les malades à se tourner vers les structures privées moyennant des sommes d'argent faramineuses, la santé n'ayant pas de prix, il est vrai…
En effet, ce grand établissement hospitalier de la capitale est surtout montré du doigt pour la désorganisation totale du pavillon des urgences médicochirurgicales. En dépit des moyens humains et matériels mobilisés et les matelas d'argent injecté dans ce secteur par les pouvoirs publics pour une prise en charge plus efficiente des patients, ces derniers ne savent pas où donner de la tête une fois la porte du CHU «Mustapha Bacha» franchie.
Vérité de La Palisse que d'affirmer que la mauvaise prise en charge des malades au niveau des hôpitaux publics a toujours été un véritable cauchemar pour le commun des citoyens. Envers et contre les différentes «thérapies» apportées par les ministres qui se sont succédé à la tête de ce secteur névralgique, la Santé reste malade en Algérie. A l'hôpital Mustapha Bacha, la situation est symptomatique des maux qui rongent la santé publique dans notre pays. Une prise en charge des malades des plus médiocres, les sempiternelles pannes des équipements médicaux (scanner, imagerie médicale...), les rendez-vous fixés à des mois d'intervalle, la longue agonie des cancéreux, les urgences médicochirurgicales transformées en mouroir sont autant de «taches noires» qui caractérisent la gestion chaotique du plus grand établissement hospitalier du pays. Période estivale et départs en congé ou pas, le personnel soignant est totalement dépassé.
Pour expliquer cette situation, le personnel médical et paramédical évoque des conditions de travail lamentables et le manque de sécurité. Et même si le coordinateur des activités médicochirurgicales au niveau du CHU impute ce déficit flagrant dans la prise en charge des malades au «manque d'expérience des médecins nouvellement affectés dans cet établissement et au départ en retraite des anciens praticiens», la vérité n'en reste pas moins la grande anarchie qui caractérise de nombreux services de cet hôpital, réputé pour être le plus important du pays.
«Il est devenu difficile, voire pratiquement impossible, d'accéder à l'hôpital Mustapha et ce, dès les premières heures de la matinée», se plaint à une chaîne de télévision privée un parent d'un malade, venu de Saïda. «Que ce soit pour une consultation dans l'un des nombreux services du CHU ou pour se rendre dans un service de radiologie ou de laboratoire, l'accès vous est interdit, en dépit de vos explications ou supplications», ajoute-t-il médusé. Une situation d'autant plus inquiétante que pratiquement tous les hôpitaux du pays sont logés à la même enseigne, obligeant les malades à se tourner vers les structures privées moyennant des sommes d'argent faramineuses, la santé n'ayant pas de prix, il est vrai…
par El-Houari Dilmi
Mardi 27 aout 2013 Q/ORAN
Mardi 27 aout 2013 Q/ORAN