L’incendie regrettable qui a ravagé, avant-hier, une usine de cosmétiques et une autre de produits plastiques, à Alger, vient rappeler le peu d’intérêt accordé aux règles élémentaires d’hygiène et de sécurité dans les sites industriels classés.
Bien plus ! Ce drame est un signal d’alarme concernant les installations industrielles clandestines, planquées dans les maisons individuelles et les caves des immeubles d’habitation.
En 2007, le ministère de l’Environnement a sérié près de 4000 installations industrielles à haut risque. Auparavant, les usines étaient pour la plupart publiques et implantées dans des zones industrielles le plus souvent éloignées des zones d’habitation. L’ouverture économique sauvage des années 1980 et les conditions sécuritaires connues dans les années 1990 ont favorisé l’émergence d’une nouvelle catégorie d’investisseurs sans foi ni loi. Mus par le seul appât du gain facile, ces prédateurs ont provoqué une liste indéterminée d’explosions et autres incendies industriels, en raison de leur non-respect des règles d’hygiène et de sécurité.
Ce nouveau sinistre interpelle sur le fait que les leçons des drames, telle l’explosion au site pétrochimique de Skikda, en 2004, qui a fait 30 morts, des blessés et des dégâts colossaux, n’ont pas été retenues. Les Algériens restent de mauvais élèves en la matière.
Les accidents graves recensés jusque-là et qui mettent en cause des installations industrielles, souvent clandestines, inquiètent du fait qu’ils montrent que ces usines fonctionnement hors normes et inondent le marché en produits de consommation aux qualités douteuses et sans aucune traçabilité.
Mais de façon plus basique encore, les normes d’hygiène et de sécurité sont rarement respectées jusque y compris dans les installations de service public. En témoigne l’incendie ayant ravagé en partie le central téléphonique de la Grande Poste, le 20 décembre 2012. Ce jour-là, les éléments de la Protection civile ont eu un mal fou pour accéder aux installations en feu en raison des différentes transformations opérées sur le site et du non-respect flagrant des normes d’hygiène et de sécurité par l’exploitant de l’infrastructure.
En définitive, outre la responsabilité des opérateurs qui est entièrement engagée, celle des pouvoirs publics ne mérite pas moins une clarification. Le flou total entoure l’autorité chargée de délivrer les autorisations légales pour l’exploitation d’une activité industrielle à risques et surtout les mécanismes de contrôle prévus par la loi à cet effet.
par Kamel Aït Bessaï Mercredi, 28 Août 2013 reporters dz
Bien plus ! Ce drame est un signal d’alarme concernant les installations industrielles clandestines, planquées dans les maisons individuelles et les caves des immeubles d’habitation.
En 2007, le ministère de l’Environnement a sérié près de 4000 installations industrielles à haut risque. Auparavant, les usines étaient pour la plupart publiques et implantées dans des zones industrielles le plus souvent éloignées des zones d’habitation. L’ouverture économique sauvage des années 1980 et les conditions sécuritaires connues dans les années 1990 ont favorisé l’émergence d’une nouvelle catégorie d’investisseurs sans foi ni loi. Mus par le seul appât du gain facile, ces prédateurs ont provoqué une liste indéterminée d’explosions et autres incendies industriels, en raison de leur non-respect des règles d’hygiène et de sécurité.
Ce nouveau sinistre interpelle sur le fait que les leçons des drames, telle l’explosion au site pétrochimique de Skikda, en 2004, qui a fait 30 morts, des blessés et des dégâts colossaux, n’ont pas été retenues. Les Algériens restent de mauvais élèves en la matière.
Les accidents graves recensés jusque-là et qui mettent en cause des installations industrielles, souvent clandestines, inquiètent du fait qu’ils montrent que ces usines fonctionnement hors normes et inondent le marché en produits de consommation aux qualités douteuses et sans aucune traçabilité.
Mais de façon plus basique encore, les normes d’hygiène et de sécurité sont rarement respectées jusque y compris dans les installations de service public. En témoigne l’incendie ayant ravagé en partie le central téléphonique de la Grande Poste, le 20 décembre 2012. Ce jour-là, les éléments de la Protection civile ont eu un mal fou pour accéder aux installations en feu en raison des différentes transformations opérées sur le site et du non-respect flagrant des normes d’hygiène et de sécurité par l’exploitant de l’infrastructure.
En définitive, outre la responsabilité des opérateurs qui est entièrement engagée, celle des pouvoirs publics ne mérite pas moins une clarification. Le flou total entoure l’autorité chargée de délivrer les autorisations légales pour l’exploitation d’une activité industrielle à risques et surtout les mécanismes de contrôle prévus par la loi à cet effet.
par Kamel Aït Bessaï Mercredi, 28 Août 2013 reporters dz
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