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Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en octobre grimpait à 113,98 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3,25 dollars par rapport à la clôture la veille.
Bourses et marchés pétroliers mondiaux évoluent, depuis hier, sous le signe d’une grande fébrilité, à mesure qu’enflaient les spéculations sur une éventuelle intervention militaire internationale en Syrie. Sans être un grand producteur de brut, la Syrie ne capte pas moins toute l’attention des acteurs du marché, enclins à spéculer sur la hausse au vu des risques d’un embrasement général dans cette région considérée comme hautement stratégique pour les approvisionnements en pétrole. Hier, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en octobre grimpait à 113,98 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3,25 dollars par rapport à la clôture la veille. Le cours du baril de brent a même atteint les 114,17 dollars, soit son niveau le plus élevé depuis fin février dernier.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de référence (WTI) pour livraison en octobre, rapporte l’AFP, s’adjugeait aussi 2,95 dollars dans la journée pour s’échanger à 108,87 dollars. La tendance à la hausse des cours du brut est «nettement une réaction à l’évolution de la situation sur la Syrie», tranche l’analyste John Kilduff d’Again Capital. Selon lui, «les courtiers sont très sensibles à tous les gros titres qui signalent que les Etats-Unis sont prêts à y aller dans les jours à venir». Accusé d’avoir lancé une attaque chimique près de Damas la semaine dernière, le régime syrien court désormais le risque d’une intervention militaire des Etats-Unis et de leurs alliés.
Les forces armées américaines sont «prêtes» pour une action militaire si le président Barack Obama donnait son aval, avait déclarait récemment le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel. Une déclaration de guerre à laquelle le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a répliqué par des propos aussi belliqueux, en affirmant que son pays se défendrait en cas de frappe militaire. De quoi mettre définitivement les marchés pétroliers et boursiers en état d’effervescence généralisée, quand bien même la production pétrolière syrienne ne dépasse guère les 50 000 barils par jour, selon les analystes. Le risque pour les investisseurs est effectivement ailleurs, à savoir le reste de la région qui accapare à elle seule quelque 35% de la production mondiale de brut. Les oléoducs «sont particulièrement vulnérables», avertissent en sens les analystes.
Et au gré des menaces d’une guerre imminente, les marchés boursiers ont à leur tour rapidement sombré dans l’incertitude, les indices principaux ayant commencé hier à se replier, sur fond de spéculations tous azimuts, sur un renchérissement attendu de l’or noir. Hier, Wall Street a ainsi ouvert en nette baisse. L’indice vedette Dow Jones Industrial Average reculait de 64,04 points à 14 882,42 points. Le Nasdaq, à dominante technologique, perdait, lui, 29,71 points, à 3 627,86 points et l’indice élargi Standard & Poor’s 500 baissait de 0,68% (-11,26 points), à 1 645,52 points.
Ainsi, malgré la publication récente d’indicateurs augurant de perspectives favorables pour la première économie mondiale, les Bourses et les marchés pétroliers mondiaux sont depuis hier tenus exclusivement en haleine par d’éventuels rebondissements sur la situation en Syrie.
Les marchés intègrent déjà dans leur calcul l’avènement d’une nouvelle guerre.
Akli Rezouali- El Watan
Bourses et marchés pétroliers mondiaux évoluent, depuis hier, sous le signe d’une grande fébrilité, à mesure qu’enflaient les spéculations sur une éventuelle intervention militaire internationale en Syrie. Sans être un grand producteur de brut, la Syrie ne capte pas moins toute l’attention des acteurs du marché, enclins à spéculer sur la hausse au vu des risques d’un embrasement général dans cette région considérée comme hautement stratégique pour les approvisionnements en pétrole. Hier, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en octobre grimpait à 113,98 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3,25 dollars par rapport à la clôture la veille. Le cours du baril de brent a même atteint les 114,17 dollars, soit son niveau le plus élevé depuis fin février dernier.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de référence (WTI) pour livraison en octobre, rapporte l’AFP, s’adjugeait aussi 2,95 dollars dans la journée pour s’échanger à 108,87 dollars. La tendance à la hausse des cours du brut est «nettement une réaction à l’évolution de la situation sur la Syrie», tranche l’analyste John Kilduff d’Again Capital. Selon lui, «les courtiers sont très sensibles à tous les gros titres qui signalent que les Etats-Unis sont prêts à y aller dans les jours à venir». Accusé d’avoir lancé une attaque chimique près de Damas la semaine dernière, le régime syrien court désormais le risque d’une intervention militaire des Etats-Unis et de leurs alliés.
Les forces armées américaines sont «prêtes» pour une action militaire si le président Barack Obama donnait son aval, avait déclarait récemment le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel. Une déclaration de guerre à laquelle le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a répliqué par des propos aussi belliqueux, en affirmant que son pays se défendrait en cas de frappe militaire. De quoi mettre définitivement les marchés pétroliers et boursiers en état d’effervescence généralisée, quand bien même la production pétrolière syrienne ne dépasse guère les 50 000 barils par jour, selon les analystes. Le risque pour les investisseurs est effectivement ailleurs, à savoir le reste de la région qui accapare à elle seule quelque 35% de la production mondiale de brut. Les oléoducs «sont particulièrement vulnérables», avertissent en sens les analystes.
Et au gré des menaces d’une guerre imminente, les marchés boursiers ont à leur tour rapidement sombré dans l’incertitude, les indices principaux ayant commencé hier à se replier, sur fond de spéculations tous azimuts, sur un renchérissement attendu de l’or noir. Hier, Wall Street a ainsi ouvert en nette baisse. L’indice vedette Dow Jones Industrial Average reculait de 64,04 points à 14 882,42 points. Le Nasdaq, à dominante technologique, perdait, lui, 29,71 points, à 3 627,86 points et l’indice élargi Standard & Poor’s 500 baissait de 0,68% (-11,26 points), à 1 645,52 points.
Ainsi, malgré la publication récente d’indicateurs augurant de perspectives favorables pour la première économie mondiale, les Bourses et les marchés pétroliers mondiaux sont depuis hier tenus exclusivement en haleine par d’éventuels rebondissements sur la situation en Syrie.
Les marchés intègrent déjà dans leur calcul l’avènement d’une nouvelle guerre.
Akli Rezouali- El Watan
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