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L’hôtel Mizrana a des atouts et des atours majeurs, pour ne pas dire «nageurs». Il surplombe la ville de Tigzirt en exhibant des adjuvants touristiques. Vous avez la montagne, la mer à un jet de pierre, un cadre bucolique et un milieu urbain tenant dans un seul et unique lieu. Une vue imprenable sur la mer. Une carte postale grandeur nature montrant et démontrant la beauté d’un paysage et d’un pays.
Il est des lieux de villégiature insoupçonnés en Algérie, plus précisément en Kabylie. Et pour cause ! C’est un havre balnéaire. Une oasis marine. Un petit coin de paradis. C’est l’hôtel Mizrana, à Tigzirt, à 40 km au nord de Tizi Ouzou, à 120 km à l’est d’Alger et 116 km à l’ouest de Béjaïa. Contre toute attente, l’hôtel Mizrana est le bon plan de vacances, la bonne adresse estivale.
Alors que des légions d’Algériens optent pour un tourisme massif vers des destinations très tendance, telles que la Turquie, le Maroc ou l’Espagne, certains ont fait un choix portant sur le tourisme local, de proximité… Et ils n’ont pas été déçus.
BEAUTE D’UN PAYSAGE ET D’UN PAYS
L’hôtel Mizrana a des atouts et des atours majeurs, pour ne pas dire «nageurs». Il surplombe la ville de Tigzirt en exhibant des adjuvants touristiques. Vous avez la montagne, la mer à un jet de pierre, un cadre bucolique et un milieu urbain tenant dans un seul et unique lieu. Une vue imprenable sur la mer. Une carte postale grandeur nature montrant et démontrant la beauté d’un paysage et d’un pays. Un site inespéré où l’estivant potentiel trouvera son bonheur et il est tout près. Un îlot suspendu où il fait bon vivre avec en plus un bon plan… d’eau.
Cet hôtel est doté de 40 chambres, soit 90 lits, et d’une dizaine de bungalows. Il dispose aussi d’un restaurant ayant une capacité de 80 couverts, une pizzeria, un snack-bar avec terrasse et deux parkings gardés d’une capacité de 120 places. Sa piscine semi-olympique est très prisée, elle est d’un bleu azuré. Et les résultats des contrôles d’hygiène de son eau sont chaque jour affichés à l’endroit des locataires. Une évidence prouvant que la direction est intraitable sur l’hygiène et autre insalubrité de l’hôtel. Car il y va de sa crédibilité et de la réputation de ce lieu de villégiature. Ici, des parents et leur progéniture se baignent, là, une jeune femme esquisse quelques brasses, là-bas, un père de famille, dans une ambiance pédagogique et ludique, dispense une leçon de dessin à des adolescents, plus loin une retraitée faisant des mots-croisés ou encore, à côté, des enfants jouant à la balançoire dans une aire de jeu.
C’est que la piscine est le «patio» de l’hôtel. On y prend son petit-déjeuner, on y dîne et y danse deux fois par semaine. La direction, en guise de présent, offre aux locataires deux soirées animées par un DJ balançant un son festif de Alaoua, Khaled ou Rihanna. C’est dire l’ambiance et l’état d’esprit qui régnent à l’établissement de Mizrana. Une ambiance familiale et surtout conviviale.
Mahmoud Aït Aoudia, propriétaire de l’hôtel Mizrana, veillant au grain, aux bons soins de ses locataires, à propos de sa marotte locale, touristiquement parlant, nous dira : «Nous sommes une famille d’hôteliers de père en fils depuis plusieurs décades. Nous avons toujours souhaité rester dans le segment hôtelier touristique. A vrai dire, nous ne gagnons pas d’argent avec cet hôtel. Hormis cette période post-Ramadhan, le reste de l’année cette région n’est pas attractive. Et ce, vu la mauvaise situation sécuritaire dans la région de Tigzirt. Nous sommes bloqués par ça. La situation sécuritaire et le manque d’attractivité font qu’on ne peut pas faire plus avec un tel investissement. Nous prévoyons une extension. Une salle de conférences, de nouveaux pavillons…Le manque d’eau refrène les investissements hôteliers.
«Les pouvoirs publics devraient mettre les moyens pour sécuriser la région…»
La région est pauvre. Le reste de l’année Tigzirt est une ville morte. Il faudrait que les pouvoirs publics sécurisent cette région et développent l’attractivité de la côte balnéaire de la wilaya de Tizi Ouzou. Ils devraient mettre les moyens sur le plan sécuritaire et autre aménagement des plages. Il faut que l’Etat apporte son aide. Et ce, par exemple, à travers des infrastructures sportives, une salle de cinéma…Créer des zones œuvrant pour le développement local. Un hôtel ne peut pas le faire tout seul. Mais nous avons bon espoir que cela se régle. La région de Tigzirt est accueillante. Elle jouit d’une vocation touristique…Depuis deux décennies, l’hôtellerie, en Algérie a développé une mauvaise image. On travaille dans un cadre familial. On veut redorer le blason de la profession…»
Slimane, consultant international en management, est un habitué, un fidèle client résidant à l’hôtel Mizrana. Il y vient chaque année, et ce, depuis quatre ans : «Ici, je ne suis pas dans l’anonymat. Un lieu de détente où je me sens chez moi. J’imagine que c’est un devoir de soutenir des gens comme ça (propriétaire de l’hôtel) qui investissent dans le tourisme. Avant, à l’époque où l’hôtel était public, je ne pouvais prendre ma douche qu’avec un jerrycan d’eau… Ce qui est bien, c’est que ce sont des habitués qui reviennent chaque année. C’est la preuve que les gens se sentent bien ici. C’est dans ce lieu que le corps retrouve son identité. Il n’a pas peur d’être corps. Et puis, les prix sont abordables, l’hygiène est de rigueur et la réception est disponible 24h/24. C’est un hôtel familial. Un lieu de repos pour les parents et d’amusement pour les enfants.»
«C’est la cigale qui me plaît ici… »
Amina, médecin exerçant à Alger étayera : «C’est la quatrième fois que je viens ici. Les gens sont à la recherche d’une tranquilité. C’est la cigale qui me plaît ici. Et puis, l’hygiène ! Rien à dire, c’est clean (propre). On sent que des efforts sont consentis dans ce sens-là. Les enfants adorent cette piscine. On peut se baigner en maillot. On dîne au bord de la piscine. On ne trouvera guère un tel lieu en Algérie…» Comme disent les paroles du fameux hit Hotel California des Eagles : «You can check out any time you like, But you can never leave!» (Vous pouvez régler la facture quand vous voulez, mais vous ne pourrez jamais partir). C’est sûr, vous êtes obligés d’y revenir… Car le label, ici, c’est le sourire !
K. Smail
Il est des lieux de villégiature insoupçonnés en Algérie, plus précisément en Kabylie. Et pour cause ! C’est un havre balnéaire. Une oasis marine. Un petit coin de paradis. C’est l’hôtel Mizrana, à Tigzirt, à 40 km au nord de Tizi Ouzou, à 120 km à l’est d’Alger et 116 km à l’ouest de Béjaïa. Contre toute attente, l’hôtel Mizrana est le bon plan de vacances, la bonne adresse estivale.
Alors que des légions d’Algériens optent pour un tourisme massif vers des destinations très tendance, telles que la Turquie, le Maroc ou l’Espagne, certains ont fait un choix portant sur le tourisme local, de proximité… Et ils n’ont pas été déçus.
BEAUTE D’UN PAYSAGE ET D’UN PAYS
L’hôtel Mizrana a des atouts et des atours majeurs, pour ne pas dire «nageurs». Il surplombe la ville de Tigzirt en exhibant des adjuvants touristiques. Vous avez la montagne, la mer à un jet de pierre, un cadre bucolique et un milieu urbain tenant dans un seul et unique lieu. Une vue imprenable sur la mer. Une carte postale grandeur nature montrant et démontrant la beauté d’un paysage et d’un pays. Un site inespéré où l’estivant potentiel trouvera son bonheur et il est tout près. Un îlot suspendu où il fait bon vivre avec en plus un bon plan… d’eau.
Cet hôtel est doté de 40 chambres, soit 90 lits, et d’une dizaine de bungalows. Il dispose aussi d’un restaurant ayant une capacité de 80 couverts, une pizzeria, un snack-bar avec terrasse et deux parkings gardés d’une capacité de 120 places. Sa piscine semi-olympique est très prisée, elle est d’un bleu azuré. Et les résultats des contrôles d’hygiène de son eau sont chaque jour affichés à l’endroit des locataires. Une évidence prouvant que la direction est intraitable sur l’hygiène et autre insalubrité de l’hôtel. Car il y va de sa crédibilité et de la réputation de ce lieu de villégiature. Ici, des parents et leur progéniture se baignent, là, une jeune femme esquisse quelques brasses, là-bas, un père de famille, dans une ambiance pédagogique et ludique, dispense une leçon de dessin à des adolescents, plus loin une retraitée faisant des mots-croisés ou encore, à côté, des enfants jouant à la balançoire dans une aire de jeu.
C’est que la piscine est le «patio» de l’hôtel. On y prend son petit-déjeuner, on y dîne et y danse deux fois par semaine. La direction, en guise de présent, offre aux locataires deux soirées animées par un DJ balançant un son festif de Alaoua, Khaled ou Rihanna. C’est dire l’ambiance et l’état d’esprit qui régnent à l’établissement de Mizrana. Une ambiance familiale et surtout conviviale.
Mahmoud Aït Aoudia, propriétaire de l’hôtel Mizrana, veillant au grain, aux bons soins de ses locataires, à propos de sa marotte locale, touristiquement parlant, nous dira : «Nous sommes une famille d’hôteliers de père en fils depuis plusieurs décades. Nous avons toujours souhaité rester dans le segment hôtelier touristique. A vrai dire, nous ne gagnons pas d’argent avec cet hôtel. Hormis cette période post-Ramadhan, le reste de l’année cette région n’est pas attractive. Et ce, vu la mauvaise situation sécuritaire dans la région de Tigzirt. Nous sommes bloqués par ça. La situation sécuritaire et le manque d’attractivité font qu’on ne peut pas faire plus avec un tel investissement. Nous prévoyons une extension. Une salle de conférences, de nouveaux pavillons…Le manque d’eau refrène les investissements hôteliers.
«Les pouvoirs publics devraient mettre les moyens pour sécuriser la région…»
La région est pauvre. Le reste de l’année Tigzirt est une ville morte. Il faudrait que les pouvoirs publics sécurisent cette région et développent l’attractivité de la côte balnéaire de la wilaya de Tizi Ouzou. Ils devraient mettre les moyens sur le plan sécuritaire et autre aménagement des plages. Il faut que l’Etat apporte son aide. Et ce, par exemple, à travers des infrastructures sportives, une salle de cinéma…Créer des zones œuvrant pour le développement local. Un hôtel ne peut pas le faire tout seul. Mais nous avons bon espoir que cela se régle. La région de Tigzirt est accueillante. Elle jouit d’une vocation touristique…Depuis deux décennies, l’hôtellerie, en Algérie a développé une mauvaise image. On travaille dans un cadre familial. On veut redorer le blason de la profession…»
Slimane, consultant international en management, est un habitué, un fidèle client résidant à l’hôtel Mizrana. Il y vient chaque année, et ce, depuis quatre ans : «Ici, je ne suis pas dans l’anonymat. Un lieu de détente où je me sens chez moi. J’imagine que c’est un devoir de soutenir des gens comme ça (propriétaire de l’hôtel) qui investissent dans le tourisme. Avant, à l’époque où l’hôtel était public, je ne pouvais prendre ma douche qu’avec un jerrycan d’eau… Ce qui est bien, c’est que ce sont des habitués qui reviennent chaque année. C’est la preuve que les gens se sentent bien ici. C’est dans ce lieu que le corps retrouve son identité. Il n’a pas peur d’être corps. Et puis, les prix sont abordables, l’hygiène est de rigueur et la réception est disponible 24h/24. C’est un hôtel familial. Un lieu de repos pour les parents et d’amusement pour les enfants.»
«C’est la cigale qui me plaît ici… »
Amina, médecin exerçant à Alger étayera : «C’est la quatrième fois que je viens ici. Les gens sont à la recherche d’une tranquilité. C’est la cigale qui me plaît ici. Et puis, l’hygiène ! Rien à dire, c’est clean (propre). On sent que des efforts sont consentis dans ce sens-là. Les enfants adorent cette piscine. On peut se baigner en maillot. On dîne au bord de la piscine. On ne trouvera guère un tel lieu en Algérie…» Comme disent les paroles du fameux hit Hotel California des Eagles : «You can check out any time you like, But you can never leave!» (Vous pouvez régler la facture quand vous voulez, mais vous ne pourrez jamais partir). C’est sûr, vous êtes obligés d’y revenir… Car le label, ici, c’est le sourire !
K. Smail
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