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Les Belles algériennes de Nassira Belloula

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  • Les Belles algériennes de Nassira Belloula

    Le livre évoque la prise de conscience des femmes par rapport au pouvoir de l’écriture.



    Présentation :

    Dans une société et dans une littérature dominées par les hommes, l'écriture des femmes est un apport particulier pour la littérature du monde arabe. Aujourd'hui, il existe au Maghreb une nouvelle génération de femmes qui investissent l'espace littéraire.
    Et voilà l'idée du livre : partir à la rencontre de cette voix féminine, plutôt de ces voix de femmes algériennes, multiples, qui redessinent le paysage littéraire. Les femmes interviewées ici se sentent interpellées par certaines questions d'actualité : la lutte contre le terrorisme, la guerre en Irak, le code de la famille, le Sahara Occidental, la violence à l'égard des femmes, la défense du patrimoine, l'environnement ...
    Les écrivaines portent un regard critique sur elles-mêmes, puis sur le monde qui nous entoure, sur ce qui ne peut pas nous laisser indifférents, sur tout ce qui fait justement qu'elles puissent écrire.



    - La Nouvelle République 18 juin 2006

    Paroles de femmes :

    Se matérialisant par une somme d’entretiens, réalisés avec des auteures algériennes, cet ouvrage se veut une tribune offerte aux femmes pour dire la littérature féminine.
    «Pénétrer dans l’univers de ces écrivaines est une aventure excitante ; chacune a son propre jardin secret, sa propre vision des choses avec une part fantaisiste et une part réaliste, souvent les frontières entre ces deux mondes sont si minces ; d’où la force et l’imaginaire de ces femmes. Les écrivaines que nous avons rencontrées possèdent toutes une idée assez précise de leur propre «nature» d’écrivaine ; chacune en propose une définition fort intéressante, écrit Nassira Belloula dans l’avant-propos.
    Ainsi donc, il y a celles qui évoquent leur «Envie de mots», parmi elles, Zineb Labidi, Maïssa Bey, Hafida Ameyar, Nouara Hocine .... Chacune, à sa manière, dira ses premiers flirts avec les mots et les premières visites secrètes de la muse. Et il y a encore celles qui parlent de leurs «Désirs d’être», comme c’est le cas pour Yamina Mechakra, Najia Abeer, Zineb Laouedj, Nina Hayet ou Karima Berger qui avouent toutes s’affirmer à travers l’écriture et enfin, il y a celles qui s’expriment à travers «La poésie de la résistance».
    Les voix sont, par conséquent, plurielles, en raison de préoccupations, d’études ou de milieux sociaux différents. Et il devient, par conséquent, intéressant de prendre connaissance de la vision de chacune d’entre elles, en matière d’écriture.
    Si, pour Zineb Labidi, auteure, entre autres, de La ballade des djinns, Ecris et je parlerai ou Passagères, «L’écriture peut devenir le lieu où être, celui où celle qui écrit peut, sinon réaliser, du moins toucher à ce qui ressemble au rêve de mon personnage. Une femme qui écrit franchit de multiples portes… Ecrire reste une aventure totale», pourMaïssa Bey (Au commencement était la mer, Cette fille-là, Sous le jasmin, la nuit …) :
    «l’écriture est son engagement contre le silence trop longtemps imposé et qui continue d’être imposé aux femmes. C’est un engagement contre tous les silences…», ajoutant «J’ai une vie, une voix qui est portée par d’autres vies, d’autres voix et c’est cela l’essentiel pour moi».
    Affirmant que «la littérature féminine apporte de précieuses informations sur l’univers des femmes, pour une meilleure compréhension de leur condition, de leurs douleurs, de leurs préoccupations féminines», Hafida Ameyar (Sahara Occidental. Que veut l’ONU ? et La littérature féminine algérienne de langue française) avoue, pour sa part, que «Les mots m’ont toujours accompagnée pour des raisons diverses. Il y a des mots qui pansent des blessures et des déceptions. Il y a des mots qui fouillent en moi et qui, tel un miroir, me poussent à me regarder et à me remettre en cause. Il y a des mots qui constatent, pour dénoncer les injustices dans ce bas monde…».
    Et la vision n’est pas complète car d’autres idées viennent rejoindre et consolider celles émises plus haut, par ces femmes écrivaines. Pour Zineb Laouedj (Enfance apprivoisée, Toi qui déteste le soleil, Nouara la folle…), l’écriture s’apparente à une lutte. «Je suis engagée sur le front des idées et de la culture. Je suis poète, je continue à écrire en arabe littéraire et dialectal», explique-t-elle.
    Point d’achoppement, la poésie peut dire aussi d’autres combats, d’autres engagements et d’autres douleurs. Anna Gréki, Nadia Guendouz, Zhor Zerrari ou Annie Steiner, toutes ont dénoncé par le vers la misère et l’injustice coloniales. Toutes portent la bravoure comme étendard. Et pour Nassira Belloula, l’ultime chapitre est une sorte d’hommage mérité à toutes ces guerrières qui n’avaient comme seules armes, que leur plume, leur courage et…leur féminité.

    Nassira Belloula, Les belles Algériennes. Confidences d’écrivaines, éd. Média-Plus, Constantine 2006, 220 pages.

    - El Watan: http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=49778




    Nassira Belloula

  • #2
    Il a l'air intéressant. Je vais le lire ... il faut d'abord que je ne le procure.
    « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

    Commentaire

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