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Le Maroc diversifie de plus en plus ses débouchés à l'export

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  • Le Maroc diversifie de plus en plus ses débouchés à l'export

    Le Maroc diversifie de plus en plus ses débouchés à l'export

    Les Etats-Unis, les pays africains et ceux du Moyen-Orient s'imposent de plus en plus dans les échanges. La part des exportations à destination de l'Union Européenne représente 57.5% du total, contre 66% en 2009.

    Plus que jamais, la diversification des exportations en termes de débouchés prend toute sa signification, notamment dans le contexte de tensions actuel auquel fait face l’Europe, premier partenaire du Maroc en termes d’échanges extérieurs. Avec un taux de couverture des importations par les exportations d’à peine 48%, la performance des échanges n’est guère reluisante, et la concentration des exportations la laisse à la merci de quelques pays donnés, dont la demande commence à démontrer de sérieux signes d’étiolement. Heureusement, la physionomie récente des exportations semble intégrer davantage cette donne.

    En effet, et à en juger par les chiffres de l’Office des changes, le Maroc diversifie de plus en plus ses clients. Même si l’Union Européenne accapare 108 sur les 173 milliards de DH qu’ont rapportés les exportations au Maroc en 2011, les volumes des produits exportés à destination des Etats-Unis, des pays d’Afrique et du Moyen-Orient s’inscrivent sur un trend de hausse régulière depuis 2009. Idem pour la part des exportations vers lesdits pays dans les exportations globales en se référant à 2009. Ainsi, en 2011, les exportations à destination des Etats-Unis représentent 4,3% du total des exportations alors qu’elles n’en représentaient que 3% en 2009, et 3,7% en 2010. De surcroît, les exportations vers les USA se sont établies à 7,5 milliards de DH contre 3,5 milliards en 2009, soit une nette progression de 114%, alors que les exportations à destination de l’Europe n’ont crû que de 34% sur cette période et les expéditions globales du Royaume ont progressé de 53%. Mieux encore, la part de l’Union Européenne dans les exportations globales a régressé de 66% en 2009 à 57,9% en 2011.

    Aussi, les exportations à destination des pays de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) ont-elles bondi de plus de 52% sur la même période (2009-2011), sachant que celles à destination de l’Algérie et de la Mauritanie ont progressé respectivement de 56% et 30% plus récemment, en 2011. La moyenne a été négativement impactée par les flux en baisse (-23%) à destination de la Libye et de la Tunisie, traversées par les tensions du printemps arabe. Cette évolution est à mettre à l’actif de la bonne tenue de la demande adressée par ces pays aux voitures industrielles, ouvrages en plomb, et huile de soja. Quant à leur part dans les exportations, elle stagne à 2,2% depuis 2009, sans régresser pour autant.

    C’est dire que la contribution des exportations à destination des Etats-Unis et des pays de l’UMA s’améliore lorsqu’elle ne stagne pas, et se trouve en décrochage avec la part des exportations vers l’Europe.

    Le top 10 des partenaires extérieurs du Maroc ne compte qu’un seul pays arabe

    Dans le même sens, l’Afrique n’est pas en reste en termes de progression. A fin 2011, les exportations à destination des pays africains, hors UMA, constituées principalement d’engrais chimique, de poissons en conserve et de composants électriques, se sont établies à 11,4 milliards de DH contre 8,2 en 2009 et 7,9 en 2008, soit une progression de 38% par rapport à 2009, notamment grâce aux commandes du Sénégal et du Ghana. Cette hausse dépasse ainsi le rythme d’évolution observé pour l’Europe (32%).

    S’agissant du Moyen-Orient, et bien que sa part dans les exportations globales ait crû légèrement entre 2009 et 2011 (4,6% contre 5%), l’on assiste à la confirmation de nouvelles destinations à l’instar du Liban, du Qatar, de la Géorgie et de l’Azerbaïdjan, en dépit des volumes encore timides des exportations vers ces pays. Ces derniers axent leurs demandes sur les phosphates, l’acide phosphorique, le fromage et les produits en argent.

    Il est à noter que le top 10 des partenaires extérieurs du Maroc compte un seul pays arabe, en l’occurrence l’Arabie Saoudite. Les échanges restent, malgré leur recul dans les expositions globales, concentrés sur l’Europe. L’Europe demande de plus en plus de ferraille, débris de cuivre et d’acier, composants électriques, pièces d’avions et autres véhicules aériens, notamment avec l’essor de l’industrie aéronautique et la consécration du Maroc en tant que plateforme compétitive pour ce métier.

    A cet égard, ce dernier métier fait partie des rares spécialisations dont les produits finaux incorporent une valeur ajoutée de nature à donner plus de valeur aux exportations du Royaume, et concourir, par voie de conséquence, à améliorer le taux de couverture, qui continue de refléter une économie dont les produits exportés sont souvent bruts et basiques, alors que les importations incorporent une bonne dose d’industrialisation et de technologie. Preuve en est la physionomie des produits exportés dominés par les demi-produits, les produits bruts, et les produits d’alimentation, boissons et tabac. Ces trois rubriques participent à hauteur de 60% aux exportations globales.

    Ceci étant, il faut mettre en relief le fait qu’il ne s’agira pas uniquement de diversifier les exportations en termes de débouchés, mais aussi, et surtout, en termes de produits.

    Maroc D'où proviennent nos importations ?
    La structure des importations par partenaires d’échange ne change pas trop de celle des exportations. En 2011, le Maroc a importé pour 358 milliards de DH (contre 173 milliards d’exportations) dont 57,9% de l’Europe, 23,1% de l’Asie, 13,5% de l’Afrique et 0,2% de l’Océanie. Cette configuration n’a pas trop changé de celle de 2010. En termes de volumes, les importations ont progressé plus que les exportations, soit 20,1% pour les premières contre 16,3% pour les secondes. S’agissant des produits importés, l’énergie et les lubrifiants se placent en tête avec un volume de 90,6 milliards de DH, suivis par les demi-produits qui ont totalisé 76 milliards. Tandis que les produits finis d’équipement industriel et les produits finis de consommation se partagent la troisième place avec des volumes de l’ordre de 60 milliards DH pour chaque catégorie.

    Naoufel Darif. La Vie éco
    lavieeco.com
    Dernière modification par ajadjiith, 30 août 2013, 00h37.

  • #2
    Il est à noter que le top 10 des partenaires extérieurs du Maroc compte un seul pays arabe, en l’occurrence l’Arabie Saoudite
    Normal,l'Arabie Saoudite est le principal preteur d'argent au Maroc,bien que le roi a titre personnel est l'un des plus riche monarque du monde.

    le Maroc achete tout a credit,le pays est l'un des plus endette du monde en plus,la majorite des hotels,des ryads et des nights clubs appartiennent aux saoudis,sans l'industrie des filles de joie,du pedo-tourisme et du kif,rien ne marche au Maroc.

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    • #3
      l'article est minable et toi encore plus....

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      • #4
        citation :

        l'article est minable et toi encore plus.


        mais qu'a -t-il fait pour mériter cette injure ?

        c'est un article qui trace l'effort que fait le pays pour diversifier ses exportations,en dehors de la zone euro et c'est une chance pour s'adapter aux changements du commerce international et à la mondialisation

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        • #5
          je parlais à l'autre là

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          • #6
            citation :

            je parlais à l'autre là ,càd,,zenkatmkyas


            c'est son sport favori ,il pollue les articles et n'apporte aucune contribution positive aux débats

            allah ichafi

            Commentaire


            • #7
              haddou
              c'est son sport favori ,il pollue les articles et n'apporte aucune contribution positive aux débats



              On se demande bien qui pollue ici la propagande mensongere du makhzen ou zenkatmkyas .

              Commentaire


              • #8
                galaxy

                On se demande bien qui pollue ici la propagande mensongere du makhzen ou zenkatmkyas .


                tout est makhzen ,vous êtes malades de ce makhzen que vous voyez partout ,on dirait le bon dieu ,dans ce cas ,ce que tu postes est la propagande du FLN ?

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                • #9
                  Nul !

                  Article fait de bric et de broc.

                  Commentaire


                  • #10
                    De bien meilleure facture !

                    Des exportations très concentrées

                    Le Soir Echos | 28 août 2013 | Nombre de vues : 189


                    L’indice de l’évolution de la concentration des exportations de produits manufacturés a enregistré sur la période 1990-2010 une évolution positive de 0,03, selon l’OMC. Cette tendance traduit une progression de la concentration des exportations, devenues moins diversifiées, moins spécialisées et peu échangées.

                    Le constat est sans appel. Contrairement à la tendance du commerce extérieur des économies en développement, les exportations nationales vers l’étranger continuent sur leur trajectoire ascendante de concentration. C’est ce que vient de confirmer encore une fois l’Organisation mondiale du commerce(OMC) dans son dernier rapport sur le commerce mondial 2013. L’indice de l’évolution de la concentration des exportations de produits manufacturés a enregistré sur la période 1990-2010 une évolution positive de 0,03 passant de 0,30 à 0,33. Cette tendance, selon les experts traduit une progression de la concentration des ventes nationales à l’étranger.

                    En termes plus simples, elles sont devenues au fil du temps moins diversifiées, moins spécialisées et peu échangées. Une contreperformance qui rompt avec les grands efforts publics consentis pour mettre en valeur l’offre exportable. Cette concentration se manifeste clairement à travers le nombre des entreprises exportatrices de biens et de services situées à 5 294 unités en 2012. Plus encore, l’essentiel du chiffre d’affaires à l’export, soit plus de 80%, est réalisé par seulement moins de 20% d’entre elles.

                    La lecture du rapport révèle sans équivoque que le Maroc n’est qu’un acteur quasiment invisible de l’arène commerciale internationale. Les services, important moteur de croissance Sa politique d’ouverture commerciale et de libéralisation des échanges n’a pas donné les fruits escomptés, étant donné qu’elle continue jusqu’à présent à dissocier le commerce et l’investissement dans ses relations économiques internationales. En vue d’insuffler une dynamique à son commerce extérieur, le Maroc est invité à entamer de sérieuses réformes politiques et institutionnelles, selon les experts. Ces derniers pensent que le cadre institutionnel est un facteur déterminant du commerce et une source d’avantage comparatif.

                    « La faiblesse des institutions économiques peut amener à une spécialisation inefficiente et peut empêcher de participer aux chaînes d’approvisionnement mondiales », note-t-on. D’où la nécessité de revoir les fondamentaux des institutions publiques, pour une meilleure efficience garantissant un avantage comparatif au pays. Les analystes de l’OMC recommandent à ce titre une amélioration des institutions publiques. C’est le moyen le plus adapté pour influer sur les décisions d’investissement et sur l’essor du pays.

                    Autre donnée fondamentale, la politique d’éducation. Pour mettre à profit sa main‑d’œuvre abondante, il y a lieu de renforcer et de mettre à niveau les qualifications des travailleurs en vue de maximiser «leurs chances d’entrer dans la population active et leur capacité d’absorber les nouvelles technologies». Le cap dépend dans les années à venir de la capacité du pays à s’investir substantiellement non seulement dans la quantité mais aussi et surtout dans la qualité de la formation de la population. À fin de remédier aux défaillances de la qualité de l’éducation et de la formation, il est fortement conseillé de donner plus de valeur à l’innovation et d’améliorer l’absorption du transfert de technologie.

                    L’alternative qui se propose aujourd’hui pour le Maroc est de se focaliser davantage sur les services, important moteur de croissance dans de nombreuses économies, à même de conférer à l’économie nationale un avantage compétitif. Abstraction faite des investissements dans les ressources humaines, les experts recommandent de moderniser l’infrastructure et de maîtriser les coûts de transport et les délais de livraison pour pouvoir «continuer à encourager l’innovation et l’esprit d’entreprise».

                    Les maux ne manquent pas d’ailleurs : l’assurance risque, les défauts de paiement, le transport logistique, le rapport qualité-prix. À noter enfin que les exportations évoluent à un rythme très inférieur à celui des importations. Au terme de l’année 2012, le déficit commercial s’est creusé davantage, dû à une explosion des importations (plus de 6,7% à 381 milliards de dirhams) contre une hausse des exportations (plus de 4,7% à 183 milliards).

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                    • #11
                      je ne crois pas que c'est une mince affaire de remédier à tous les dysfonctionnements pour changer le cap d'une économie d'industries de substitution à une économie d'exportation; pour gagner des marchés même s'il y a quelques réussites , il faudrait tout réformer dans la durée et attendre les retombées à long terme sans précipitation quelque soit le gouvernement en place
                      Les solutions existent mais tout le monde exige un résultat rapide, les pays qui ont réussi se sont investis dans les réformes durant plusieurs années , comme la Malaisie , Singapour , la chine, ,,,,,,,mais , quand on a diagnostiqué le mal , c'est une manche gagnée , reste maintenant à concrétiser !
                      Dernière modification par haddou, 30 août 2013, 21h51.

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