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Chahr A-rrahma n’est en réalité qu’un mois, une occasion pour gagner plus ou pour se faire une source d’argent peu importe le moyen!!!
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«La flambée des prix des fruits et légumes est due à la prolifération des commerçants illicites et à l’anarchie qui règne dans les marchés de gros» c’est ainsi qu’expliquera Mustapha Achour, président de la Commission nationale des marchés de gros des fruits et légumes au sein de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) la hausse récurrente des prix de certains légumes à la veille du mois du jeûne.
Intervenant lors d’une conférence de presse tenue hier au siège national de l’UGCAA, Mustapha Achour a indiqué que «65% des commerçants activant dans le secteur des fruits et légumes ne possèdent pas de registre du commerce» et exercent donc d’une manière illégale. Un état de fait qui, ajouté à la désorganisation des marchés de gros où pullulent, spéculateurs, faux commerçants et intermédiaires, conduit inéluctablement à une flambée des prix, puisque ces derniers sont libres et dépendent du principe de l’offre et la demande. A cet égard, le conférencier exhortera l’Etat à sévir dans les 48 marchés de gros que compte le pays dont 14 d’envergure nationale pour «y mettre de l’ordre». S’agissant de l’augmentation des prix de la pomme de terre et de la tomate enregistrée ces derniers jours, Mustapha Achour soutient que cela est dû à la diminution de la production de ces produits en cette période d’arrière-saison. Cependant, il assurera que cela ne va pas trop durer puisque la production des régions côtières arrive à maturité et sera dans les marchés avant le début du mois de carême. Selon lui, le risque de la flambée des prix des autres légumes (poivron, courgette notamment) et les fruits est a priori écarté. Idem pour les viandes dont les prix « se stabiliseront à moins de 600 dinars le kilogramme dès la première semaine du mois de Ramadhan» soutient de son coté Djamaâ Bilal, président de la Commission nationale des distributeurs de viande et des bouchers à l’UGCAA. A quelques jours du mois sacré, l’UGCAA appelle les commerçants à réduire leur marge bénéficiaire durant ce mois. Aussi, et en coordination avec l’agence de communication Capedes, l’Union des commerçants lancera un programme de sensibilisation à travers toutes les communes d’Algérie. Celui-ci vise à développer la culture de solidarité parmi les producteurs et les commerçants envers les consommateurs mais également, envers les restaurants de la Rahma en approvisionnant ces derniers et ce bénévolement en produits indispensables à la préparation des repas pour les nécessiteux. Mais au-delà des assurances et des vœux pieux des cadres de l’UGCAA, et comme à chaque Ramadhan, les commerçants sans scrupule et à l’esprit mercantile bien aiguisé profiteront de l’absence de l’Etat pour jouer à leur guise avec les prix au grand dam des consommateurs. Lotfi Mérad.
- Le Soir d'Algerie
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«La flambée des prix des fruits et légumes est due à la prolifération des commerçants illicites et à l’anarchie qui règne dans les marchés de gros» c’est ainsi qu’expliquera Mustapha Achour, président de la Commission nationale des marchés de gros des fruits et légumes au sein de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) la hausse récurrente des prix de certains légumes à la veille du mois du jeûne.
Intervenant lors d’une conférence de presse tenue hier au siège national de l’UGCAA, Mustapha Achour a indiqué que «65% des commerçants activant dans le secteur des fruits et légumes ne possèdent pas de registre du commerce» et exercent donc d’une manière illégale. Un état de fait qui, ajouté à la désorganisation des marchés de gros où pullulent, spéculateurs, faux commerçants et intermédiaires, conduit inéluctablement à une flambée des prix, puisque ces derniers sont libres et dépendent du principe de l’offre et la demande. A cet égard, le conférencier exhortera l’Etat à sévir dans les 48 marchés de gros que compte le pays dont 14 d’envergure nationale pour «y mettre de l’ordre». S’agissant de l’augmentation des prix de la pomme de terre et de la tomate enregistrée ces derniers jours, Mustapha Achour soutient que cela est dû à la diminution de la production de ces produits en cette période d’arrière-saison. Cependant, il assurera que cela ne va pas trop durer puisque la production des régions côtières arrive à maturité et sera dans les marchés avant le début du mois de carême. Selon lui, le risque de la flambée des prix des autres légumes (poivron, courgette notamment) et les fruits est a priori écarté. Idem pour les viandes dont les prix « se stabiliseront à moins de 600 dinars le kilogramme dès la première semaine du mois de Ramadhan» soutient de son coté Djamaâ Bilal, président de la Commission nationale des distributeurs de viande et des bouchers à l’UGCAA. A quelques jours du mois sacré, l’UGCAA appelle les commerçants à réduire leur marge bénéficiaire durant ce mois. Aussi, et en coordination avec l’agence de communication Capedes, l’Union des commerçants lancera un programme de sensibilisation à travers toutes les communes d’Algérie. Celui-ci vise à développer la culture de solidarité parmi les producteurs et les commerçants envers les consommateurs mais également, envers les restaurants de la Rahma en approvisionnant ces derniers et ce bénévolement en produits indispensables à la préparation des repas pour les nécessiteux. Mais au-delà des assurances et des vœux pieux des cadres de l’UGCAA, et comme à chaque Ramadhan, les commerçants sans scrupule et à l’esprit mercantile bien aiguisé profiteront de l’absence de l’Etat pour jouer à leur guise avec les prix au grand dam des consommateurs. Lotfi Mérad.
- Le Soir d'Algerie