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Une évidence : le secret de cette réussite, c’est le travail, et rien d’autre.
Au moment où la production nationale de miel a chuté de près de 40% par rapport à la saison précédente, à Skikda, paradoxalement, on en fête cette année une record.
«Nous sommes passés de 4000 quintaux en 2012 à plus de 6000 q, en 2013» révèle, M. Berkouk, le président de la Chambre d’agriculture de la wilaya de Skikda, rajoutant : «Nous sommes même parvenus, avec l’abnégation des apiculteurs locaux à placer notre wilaya dans le gotha des zones mellifères du pays, une vocation qui auparavant nous était étrangère. Je rajouterai que cette mue est le fruit des efforts consentis ayant permis de porter le nombre de ruches implantées dans notre wilaya de 14 000 unités enregistrées en 2000 à plus de 100 000 comptabilisées cette année et qui dans leur globalité sont ancrées dans les zones montagnardes.
Skikda est devenue également le pourvoyeur, par excellence, de ruches et d’essaims pour pratiquement toutes les wilayas de l’est du pays.» M. Berkouk précisera par ailleurs que le nombre d’apiculteurs enregistrés au niveau de la wilaya est de 3 300, sans parler des 6000 emplois permanents que génère cette activité. «Notre wilaya se targue aujourd’hui de disposer de 7 coopératives apicoles dont le savoir-faire s’étend à d’autres wilayas du pays. Dans notre souci d’accompagner cette mue, nous venons d’organiser la deuxième édition du salon national d’apiculture qui a vu la participation de pas moins de 10 wilayas dans le but de promouvoir la filière localement et aussi de permettre l’échange d’expérience.»
Le même ton est relevé auprès de M. Bouji, chef de service de l’organisation de la production et de l’appui technique (SOPAT) auprès de la direction des services agricoles.
Cet omniprésent cadre, d’une grande disponibilité et aussi d’une parfaite maîtrise du domaine agricole, estime, pour sa part, que la production record de cette année représente également le fruit des aides apportées par l’Etat. «A notre niveau, nous relevons que la filière apicole reste la plus attractive en matière de soutien. Il est utile de rappeler que l’Etat a déboursé plus de 13 milliards de centimes pour l’octroi, depuis 2009 de plus de 2700 ruches et de 1177 unités d’équipements de récolte apicole», précise M. Bouji.
Les apiculteurs locaux pour leur part estiment que la filière mellifère reste encore à développer. «On peut faire plus. Les prédispositions géographiques de la wilaya permettent cette vision puisque 60 % du relief local sont à prédominance montagneuse», explique M. Kantass, gérant d’une coopérative apicole implantée à Mjez Edchich. Cette coopérative spécialisée dans la production d’essaims est parvenue cette année à en réaliser 3000, dont 2500 ont été vendus à la wilaya de Souk Ahras. «Pour les prix affichés cette année, ils ne diffèrent pas par rapport aux régions mais plutôt par rapport à la qualité du produit. «le miel d’Eucalyptus ou d’oranger est souvent cédé à plus de 2000 DA le litre. Le miel du cèdre quant à lui reste le plus recherché et le plus cher aussi puisqu’on ne peut se l’acquérir à moins de 8000 DA le litre.»
Khider Ouahab- El Watan
Au moment où la production nationale de miel a chuté de près de 40% par rapport à la saison précédente, à Skikda, paradoxalement, on en fête cette année une record.
«Nous sommes passés de 4000 quintaux en 2012 à plus de 6000 q, en 2013» révèle, M. Berkouk, le président de la Chambre d’agriculture de la wilaya de Skikda, rajoutant : «Nous sommes même parvenus, avec l’abnégation des apiculteurs locaux à placer notre wilaya dans le gotha des zones mellifères du pays, une vocation qui auparavant nous était étrangère. Je rajouterai que cette mue est le fruit des efforts consentis ayant permis de porter le nombre de ruches implantées dans notre wilaya de 14 000 unités enregistrées en 2000 à plus de 100 000 comptabilisées cette année et qui dans leur globalité sont ancrées dans les zones montagnardes.
Skikda est devenue également le pourvoyeur, par excellence, de ruches et d’essaims pour pratiquement toutes les wilayas de l’est du pays.» M. Berkouk précisera par ailleurs que le nombre d’apiculteurs enregistrés au niveau de la wilaya est de 3 300, sans parler des 6000 emplois permanents que génère cette activité. «Notre wilaya se targue aujourd’hui de disposer de 7 coopératives apicoles dont le savoir-faire s’étend à d’autres wilayas du pays. Dans notre souci d’accompagner cette mue, nous venons d’organiser la deuxième édition du salon national d’apiculture qui a vu la participation de pas moins de 10 wilayas dans le but de promouvoir la filière localement et aussi de permettre l’échange d’expérience.»
Le même ton est relevé auprès de M. Bouji, chef de service de l’organisation de la production et de l’appui technique (SOPAT) auprès de la direction des services agricoles.
Cet omniprésent cadre, d’une grande disponibilité et aussi d’une parfaite maîtrise du domaine agricole, estime, pour sa part, que la production record de cette année représente également le fruit des aides apportées par l’Etat. «A notre niveau, nous relevons que la filière apicole reste la plus attractive en matière de soutien. Il est utile de rappeler que l’Etat a déboursé plus de 13 milliards de centimes pour l’octroi, depuis 2009 de plus de 2700 ruches et de 1177 unités d’équipements de récolte apicole», précise M. Bouji.
Les apiculteurs locaux pour leur part estiment que la filière mellifère reste encore à développer. «On peut faire plus. Les prédispositions géographiques de la wilaya permettent cette vision puisque 60 % du relief local sont à prédominance montagneuse», explique M. Kantass, gérant d’une coopérative apicole implantée à Mjez Edchich. Cette coopérative spécialisée dans la production d’essaims est parvenue cette année à en réaliser 3000, dont 2500 ont été vendus à la wilaya de Souk Ahras. «Pour les prix affichés cette année, ils ne diffèrent pas par rapport aux régions mais plutôt par rapport à la qualité du produit. «le miel d’Eucalyptus ou d’oranger est souvent cédé à plus de 2000 DA le litre. Le miel du cèdre quant à lui reste le plus recherché et le plus cher aussi puisqu’on ne peut se l’acquérir à moins de 8000 DA le litre.»
Khider Ouahab- El Watan