Annonce

Réduire
Aucune annonce.

TUNISIE:Résultats des indicateurs économiques relatifs au premier semestre 2013 -

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • TUNISIE:Résultats des indicateurs économiques relatifs au premier semestre 2013 -

    Concernant la situation économique, le gouvernement a une tout autre vision. Malgré les cris d’alerte de certains économistes, de l’UTICA, de l’UGTT voire de la BCT, le gouvernement actuel semble bien arrêté sur une position qui se veut rassurante. A l’appui, les chiffres fournis par l’Institut National des Statistiques (INS) à propos desquels Ridha Saïdi, ministre auprès du Premier ministre, chargé des dossiers économiques, ne manque pas de rappeler que « l’INS travaille en toute transparence. C’est une structure développée qui travaille de manière développée », a-t-il indiqué lors de la conférence tenue le 30 août au Palais du gouvernement.
    Des chiffres à la hausse
    « Est-ce que l’économie est en train de croître ou non ? », s’interroge Lamine Doghri, ministre du Développement, question à laquelle il ne manque pas de répondre : « Oui, l’économie est en train de croître de 2.7% », a-t-il confirmé.
    En effet, les chiffres présentés concernant certains indicateurs économiques au cours du premier semestre de l’année 2013 sont pour la plupart positifs. Par rapport à la même période 2012, en glissement annuel, la croissance du PIB à prix constants a évolué de 3.2% (2013) et le taux de croissance a enregistré une évolution de 3% : « Au cours de certains trimestres, on a fait plus de 3%. L’économie tunisienne est en période de crise mais montre qu’elle rebondit quand même. Le taux de 3% est une moyenne dans la région MENA, bien qu’on ait prévu 4% », a commenté le ministre.
    Quant à l’investissement, le volume des investissements déclarés dans l’industrie manufacturière a augmenté de 17.5%, passant de 1924.5 MD durant les sept premiers mois de 2012 à 2261.3 MD pour la même période de 2013. Le taux d’employabilité a évolué de 41% avec la création de 34100 d’emplois (deuxième trimestre 2013) contre 25400 pour le premier trimestre de la même année. Les secteurs les plus créateurs d’emplois sont les services, les industries non-manufacturières (19.9%) et les industries manufacturières.
    Les secteurs des services de nature commerciale, des services de nature non-commerciale et des industries manufacturières ont enregistré une évolution de 4.3%, 6.3% et 4.8%, respectivement au cours du deuxième trimestre 2013 par rapport à celui de 2012.
    Le taux de chômage a reculé de 16.5% pour le premier trimestre 2013 (dont 31.6% de chômeurs diplômés) à 15.9% au deuxième trimestre (dont 33.6% de chômeurs diplômés).
    Une inflation plus forte et un déficit commercial plus élevé
    L’inflation a atteint 6.2% pour le mois de juillet contre 6.4% pour le mois de juin avec une moyenne semestrielle de 6.3%.La balance commerciale est également déficitaire. En effet, le déficit commercial a atteint 6505.9MD au cours des sept premiers mois de 2013 contre 6366.4% pour la même période de 2012, soit une évolution de 2.2%. D’autres secteurs ont aussi régressé comme les industries non-manufacturières. Les IDE ont notamment régressé passant de 1116.2 MD (sept premiers mois ,2012) à 1079.4 MD pour la même période de cette année.
    Ces chiffres négatifs ne semblent pas pourtant inquiéter les représentants du gouvernement actuel. Ridha Saïdi affirme que quelque soit le gouvernement, il serait difficile de faire face à ces difficultés car les défaillances sont essentiellement structurelles’’ Réitérant ‘’ qu’il faut que le gouvernement ait le courage de présenter le vrai état des lieux, cependant il en est de la responsabilité des autres parties de faire pareil’’. Saïdi juge le rapport de l’UTICA, moyennement interactive selon lui, d’alarmiste et le plan d’action proposé semblable à celui du gouvernement.
    En effet, l’UTICA a présenté un plan de sortie de crise dans lequel la manière de communiquer a pris une part significative s’adressant à toute partie dont la classe politique demandée de ‘’ tenir un discours responsable tenant compte de l’état réel de l’économie , de l’ampleur des défis et de la nécessité de la contribution de tous à l’effort du redressement de l’économie ‘
    l'économiste maghrébin
Chargement...
X