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Journées d’étude sur le gaz de schiste : La fracturation hydraulique s’invite à Alger

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  • Journées d’étude sur le gaz de schiste : La fracturation hydraulique s’invite à Alger



    En dépit des nombreuses mises en garde lancées par des écologistes, dont quelques-uns sont également spécialistes de la question, les autorités algériennes paraissent décidées à aller vers l’exploitation du gaz de schiste.
    Alger accueille les 17 et 18 septembre des journées d’études organisées par le ministère de l’Energie et des Mines qui lui sont consacrées. Le ministre, Youcef Yousfi, y prononcera le discours d’ouverture, qui sera suivi de trois interventions : « Le potentiel gaz de schiste en Algérie », par Mohamed Kaced, directeur du Projet ressources non conventionnelles à Sonatrach ; « Gaz de schiste identification et quantifications : défis et opportunités en Afrique du Nord », par Moustafa Oraby, Halliburton, et « Premier projet pilote d’exploration du gaz de schiste dans la vallée du Damodar, en Inde » présenté par Rajiv Sagar de Schlumberger. Un débat clôturera cette séance inaugurale avant la pause-café (sponsorisée par Halliburton, lit-on dans le programme). Il faut espérer que les éminents spécialistes algériens, malheureusement peu nombreux, qui s’opposent à l’aventure du gaz de schiste seront présents pour porter la contradiction aux vendeurs d’équipements et de technologies polluantes que sont Halliburton et Schlumberger. Tout milite contre l’exploitation du gaz de schiste : les procédés sont coûteux, ils ne permettent pas une production régulière, l’eau, les matériaux de constructions, les produits chimiques doivent être transportés par route.
    Au plan environnemental, les écologistes ont déjà fait connaître les impacts désastreux de cette aventure : les quantités de gaz à effet de serre rejetées pendant son extraction, les eaux usées qui remontent du puits entreposées dans des bassins d’évaporation et qui laissent échapper dans l’atmosphère des vapeurs des produits utilisés pour la fracturation ; la fracturation hydraulique exige d’énormes quantités d’eau, entre 7 500 et 15 000 mètres cubes d’eau par opération, à multiplier par le nombre de fois où un puits peut être fracturé, puis par le nombre de puits ; la mixture qui se forme par le mélange de l’eau avec le gaz et les produits mis en œuvre est indescriptible. Ils citent l’exemple de la Pennsylvanie où l’Agence de protection de l’environnement (EPA) a relevé des taux de radioactivité de 50 à plusieurs milliers de fois supérieurs aux normes fédérales.
    Tout cela, pourquoi ? Pour qui ? Pour Halliburton et Schlumberger, évidemment, présents en force à ces journées d’études et pas seulement pour sponsoriser les pauses-cafés et les déjeuners. Halliburton et Schlumberger avec Baker Hughes contrôlent 60% du marché des équipements pour la fracturation hydraulique aux Etats-Unis.
    Ils n’auront pas besoin de développer un trésor d’arguments pour convaincre leurs interlocuteurs algériens, ils sont pratiquement en terrain conquis. Les responsables algériens du secteur des hydrocarbures savent que l’exploitation des gisements de gaz de schiste requiert des techniques et technologies adaptées.
    Et ils ajoutent que «ces techniques d’extraction, en l’occurrence le forage horizontal et la fracturation, sont des techniques fiables et éprouvées et leur futur développement en Algérie bénéficiera des avancées technologiques réalisées de par le monde par les compagnies qui opèrent dans ce domaine». On compte sur elles. Et après ? Les générations futures d’Algériens se débrouilleront avec les impacts sur leur pays

    par M’hamed Rebah reporters dz
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    C'est un risque tres dangereux.L'Algerie ne devrait pas s'aventurer dans ce domaine car a part l'emisssion de gaz a effet de serre le plus grand risque sera l'augmentation de seismes.
    My will is strong,it's my won't that is weak.

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