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Alerte lancée par l’Institut national de protection des végétaux : Les criquets arrivent en septembre

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  • Alerte lancée par l’Institut national de protection des végétaux : Les criquets arrivent en septembre


    Selon l’Institut national de protection des végétaux, qui a la charge de la lutte antiacridienne, des reproductions acridiennes à petites échelles pourraient avoir lieu au niveau des principaux oueds des régions de l’extrême sud du pays, du fait des conditions écologiques qui vont connaître à partir de septembre une nette amélioration, suite aux pluies estivales importantes enregistrées, notamment dans le sud de Tamanrasset et Adrar.
    Dans ces régions, le dispositif de lutte antiacridienne mis en place durant la période estivale est composé de 2 équipes (dont une équipe aérienne) au niveau de Bordj Badji Mokhtar (wilaya d’Adrar) et d’In Guezzam (wilaya de Tamanrasset). Au Niger, les fortes précipitations tombées sur le massif de l’Aïr, au nord du pays, ont permis une reprise de végétation et ont favorisé la constitution de foyers de reproduction de criquets pèlerins dans la zone. D’après Mani Tanko, chef du Centre national de lutte antiacridienne à Agadez-le criquet a amorcé le processus de grégarisation, autrement dit la formation de groupes». Cette situation a été confirmée par le responsable de la station régionale de l’INPV de Ghardaïa, Ahmed Sekkouti, qui a précisé que « des essaims de jeunes adultes sont présents au Soudan et sur le point de se former au Niger et au Mali ». Pour l’heure, le site de l’INPV note que la situation acridienne est calme et qu’aucune signalisation acridienne n’a été enregistrée par les différentes équipes de prospection déployées à travers les wilayas du Sud. En période d’invasion, c’est le Comité interministériel de lutte antiacridienne (CILA) institué par le décret du 31 août 1967 qui dirige les opérations. Il est présidé par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural et regroupe neuf départements ministériels. Quant à l’organisation de la lutte proprement dite, elle est régie toujours par l’instruction interministérielle du 13 juillet 1988. L’aspect opérationnel est assuré par le Poste de commandement central composé des représentants de plusieurs ministères, d’abord le premier concerné, Agriculture et Développement rural, mais aussi Défense nationale, Intérieur et Collectivités locales, Transports, Santé, Population et Réforme hospitalière, Aménagement du territoire, Environnement et Ville, Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, Poste et Technologies de l’Information et de la Communication, Énergie et des Mines. Le PCC s’appuie sur douze cellules opérationnelles et il est relayé sur le terrain par des postes de commandement de wilaya (PCW) qui sont placés sous l’autorité directe du wali. La mobilisation « descend » jusqu’à des cellules communales placées sous l’autorité du président de l’Assemblée populaire communale. Ces cellules veille sont le maillon décisif dans le dispositif préventif et dans la lutte antiacridienne. Les personnes qualifiées qui la composent sont en mesure de fournir en temps réel des données fiables sur toute apparition de criquet pèlerin dans leurs régions en prévision de toute infestation ou invasion de cet insecte. L’efficacité de la lutte antiacridienne dépend du niveau de vigilance exercé par ces cellules locales et la rapidité avec laquelle elles transmettent les informations qui déclenchent l’alerte et permettent d’organiser la lutte.

    par M’hamed Rebah le reporters dz
    dz(0000/1111)dz
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