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Près de 7 000 enseignants auraient quitté l’Algérie depuis 2012, et ce, si l’on croit une étude menée par le Conseil des lycées d’Algérie (CLA). Le fléau de la corruption s’est ancré dans tous les domaines. Celui-ci serait devenu sociétal même, mais n’en demeure pas moins violateur des droits de l’homme selon la Commission consultative nationale pour la promotion et la protection des droits de l’homme (CNPPDH). Le cas de la corruption dans les milieux scolaires n’est pas en soi un phénomène nouveau. Le Conseil des lycées d’Algérie s’exprimera, dans ce cas, sur les quelques pratiques corruptives, notamment le versement de pots-de-vin pour des contreparties, qui souillent le secteur de l’éducation.
Le porte-parole du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), Idir Achour que nous avons joint, hier par téléphone, estimera que ces enseignants « Vouaient un respect profond pour le travail et sa déontologie.» Ces derniers, dira-t-il, « ont quitté le pays pour fuir ce genre de pratiques illicites.» Ils seraient si l’on croit les dires de notre interlocuteur, à la recherche d’un monde meilleur d’une situation avantageuse sans encombre aucun.
Comme pour apporter plus de crédibilité à ses dires, notre interlocuteur citera quelques exemples liés à la corruption dans le milieu scolaire. Il s’agirait, en effet de la vulgarisation de certaines pratiques corruptives liées au passage des étudiants. Ces derniers marchanderaient leur notes contre des sommes avoisinant parfois les 7 000 et 10 000 DA pour assurer leur passage à la faculté ou à un autre cycle scolaire.
D’autres qui n’ont plus le droit de bénéficier d’une éducation scolaire opteraient, dans ce cas, pour leur inscription. Ces pratiques se feront entre l’élève en question et le directeur de l’établissement ou l’enseignant, qui n’hésiteront pas à extorquer de l’argent alors que ces derniers se doivent en réalité de transmettre les valeurs de l’éthique, du civisme et former de futurs dirigeants et leaders de pays. Notre interlocuteur parlera également de « la commercialisation des cours ». Autrement dit, des étudiants, quelque soit leur niveau, se retrouvent piégés par leurs professeurs. Ces derniers les obligent à prendre ce que l’on appelle des cours de soutien chez eux. Pour les étudiants, le succès est assuré. Pour l’enseignant, c’est quelques sous en plus à mettre dans la poche. Ces élèves prendront goût à cette pratique et trouveront tout à fait normal d’y recourir à chaque occasion qui se présentera à eux. L’autre exemple que le représentant du CLA dénonce se passe au niveau des campus universitaires. Il importe de rappeler à cet effet, que nombreux ont été les étudiants et étudiantes à avoir déversé des sommes, parfois faramineuses, pour bénéficier d’une chambre au niveau des campus. D’autres paieront, pour leur part, pour profiter d’un repas en plus dans la journée, froid ou chaud soit-il. Cette pratique que l’on qualifie de «petite corruption», ne se serait généralisée à cette allure si les pas parents n’étaient pas demeurés aveugles face à cette pratique, en ne se souciant guère de l’avenir de leurs enfants quelque soient les moyen frauduleux qu’ils utilisent pour avancer dans leurs études. La lutte contre ce phénomène incombe uniquement au gouvernement. Ce dernier étant le seul habilité à promulguer des lois relatives à cet effet. Le reste n’étant que des éléments permettant ou assurant la concrétisation de façon effective, de la lutte contre le phénomène de société. Malgré les réformes engagées par le gouvernement, et notamment la promulgation de la loi n°06-01 du 20 février 2006, de nombreux secteurs semblent être touchés de plein fouet.
L’amplification de ce fléau vaudra à l’Algérie son classement à la 105ème place sur un total de 176 pays.
Hiba Benfarès, Le Courrier d'Algérie.
Le porte-parole du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), Idir Achour que nous avons joint, hier par téléphone, estimera que ces enseignants « Vouaient un respect profond pour le travail et sa déontologie.» Ces derniers, dira-t-il, « ont quitté le pays pour fuir ce genre de pratiques illicites.» Ils seraient si l’on croit les dires de notre interlocuteur, à la recherche d’un monde meilleur d’une situation avantageuse sans encombre aucun.
Comme pour apporter plus de crédibilité à ses dires, notre interlocuteur citera quelques exemples liés à la corruption dans le milieu scolaire. Il s’agirait, en effet de la vulgarisation de certaines pratiques corruptives liées au passage des étudiants. Ces derniers marchanderaient leur notes contre des sommes avoisinant parfois les 7 000 et 10 000 DA pour assurer leur passage à la faculté ou à un autre cycle scolaire.
D’autres qui n’ont plus le droit de bénéficier d’une éducation scolaire opteraient, dans ce cas, pour leur inscription. Ces pratiques se feront entre l’élève en question et le directeur de l’établissement ou l’enseignant, qui n’hésiteront pas à extorquer de l’argent alors que ces derniers se doivent en réalité de transmettre les valeurs de l’éthique, du civisme et former de futurs dirigeants et leaders de pays. Notre interlocuteur parlera également de « la commercialisation des cours ». Autrement dit, des étudiants, quelque soit leur niveau, se retrouvent piégés par leurs professeurs. Ces derniers les obligent à prendre ce que l’on appelle des cours de soutien chez eux. Pour les étudiants, le succès est assuré. Pour l’enseignant, c’est quelques sous en plus à mettre dans la poche. Ces élèves prendront goût à cette pratique et trouveront tout à fait normal d’y recourir à chaque occasion qui se présentera à eux. L’autre exemple que le représentant du CLA dénonce se passe au niveau des campus universitaires. Il importe de rappeler à cet effet, que nombreux ont été les étudiants et étudiantes à avoir déversé des sommes, parfois faramineuses, pour bénéficier d’une chambre au niveau des campus. D’autres paieront, pour leur part, pour profiter d’un repas en plus dans la journée, froid ou chaud soit-il. Cette pratique que l’on qualifie de «petite corruption», ne se serait généralisée à cette allure si les pas parents n’étaient pas demeurés aveugles face à cette pratique, en ne se souciant guère de l’avenir de leurs enfants quelque soient les moyen frauduleux qu’ils utilisent pour avancer dans leurs études. La lutte contre ce phénomène incombe uniquement au gouvernement. Ce dernier étant le seul habilité à promulguer des lois relatives à cet effet. Le reste n’étant que des éléments permettant ou assurant la concrétisation de façon effective, de la lutte contre le phénomène de société. Malgré les réformes engagées par le gouvernement, et notamment la promulgation de la loi n°06-01 du 20 février 2006, de nombreux secteurs semblent être touchés de plein fouet.
L’amplification de ce fléau vaudra à l’Algérie son classement à la 105ème place sur un total de 176 pays.
Hiba Benfarès, Le Courrier d'Algérie.
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