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Béjaïa : La hantise des inondations est déjà là !

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  • Béjaïa : La hantise des inondations est déjà là !

    Les habitants de plusieurs quartiers, dans la commune de Béjaïa et autres régions de la wilaya, vivent déjà le calvaire, à cause des orages de ces derniers jours.

    Les eaux pluviales ont submergé rues et ruelles. Vendredi dernier, la trémie d’Aamriw a été momentanément fermée à la circulation. Elle était tout bonnement inondée. Et dans la commune d’Amizour, deux habitations ont failli être emportées par les crues.


    Chaque année, les citoyens revivent les mêmes scènes, dès les premières pluies automnales, les rez-de-chaussée de leurs immeubles sont envahis par les eaux. Le problème de l’évacuation des eaux pluviales est de nouveau d’actualité. « Chaque année c’est le même problème. Les eaux pluviales posent problème au niveau de notre cité. Je ne sais pas pourquoi les autorités locales ne procèdent pas à temps au débouchage des avaloirs pour éviter ce genre de situation », déplore un habitant de Tazeboudjt, un quartier situé à la lisière du campus Targua Ouzemmour.

    A chaque émission d’un bulletin météo spécial (BMS), la problématique récurrente des inondations alimente les discussions. L’on se rappelle toujours le mois de septembre 2012 et celui d’octobre 2007. Deux dates où Béjaïa avait pris l’eau de toutes parts, attestant du manque de rigueur des responsables locaux à faire face à de pareilles situations. Il est vrai que le problème d’évacuation des eaux pluviales se pose avec acuité, dans pratiquement tous les quartiers de la ville de Béjaïa. D’ailleurs, une étude des services de la wilaya le confirme et préconise un nombre d’ouvrages à réaliser pour la protection de la ville. Sur le terrain, ladite étude reste lettre morte, une simple déclaration d’intention. Et les habitants de plusieurs quartiers continuent à vivre avec la crainte d’un déluge. « En marchant dans les rues de la ville, vous avez automatiquement les pieds dans l’eau, et gare à vous si vous traversez la route. Même sur les trottoirs ne sont pas épargnés. C’est une véritable aberration que d’appeler cela un centre-ville !», fulmine un buraliste. Ce sont pratiquement tous les quartiers de la partie basse de la ville de Béjaïa qui souffrent, à peine la saison des pluies commencée.

    A Naceria, quartier Seghir et Aamriw, pour ne citer que ceux-là, c’est le branle-bas de combat à chaque averse. Des trombes d’eau dévalant des hauteurs, charriant divers objets et détritus qui bouchent les routes et les niveaux inférieurs des immeubles. A la vieille ville, des habitants se plaignent annuellement des infiltrations d’eau dans leurs maisons. Plusieurs d’entre eux quittent carrément leurs demeures durant les périodes des grandes pluies. Ils craignent que les toits ne s’écroulent sur leurs têtes.

    Pour toute réponse, les pouvoirs publics alignent les promesses.

    Alors qu’aux quatre coins de la wilaya, les pluies torrentielles font, chaque année, des ravages. Les crues de l’oued Soummam menacent les communes qui le longent et parcourent des centaines d’hectares de terres agricoles, ravageant ainsi les cultures maraîchères. D’autres localités font face à de réels dangers d’affaissements de terrains. C’est le cas notamment de plusieurs villages dans les communes d’Aït Smail et de Chemini.

    F.A.B. - La dépêche de kabylie
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