Une grave crise secoue BRC, ce groupe algéro-américain spécialisé notamment dans le bâtiment. Installé en Algérie grâce à Chakib Khelil, BRC a eu, entre autres d’ailleurs, à construire le nouveau siège du ministère de l’Energie et des Mines sis à Hydra.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Un projet qui risque toutefois de lui être fatal ! Tout est parti en fait le jour où, il y a quelques mois de cela, Bouteflika inaugurait cette nouvelle bâtisse. Au rez-de-chaussée déjà, Bouteflika interpelle vertement Khelil : “C’est tout ce que vous avez trouvé comme site à Alger ? Un oued !” Ce n’était que le début ! Bouteflika, bien sûr, instruit précédemment sur ce dossier, revient à la charge. Selon une source digne de foi, c’est au sixième étage que la colère éclate : “Je veux qu’une enquête soit ouverte immédiatement sur cette société”.
Les services de sécurité et le ministère des Finances s’y mettent aussitôt. De graves anomalies auraient été découvertes et aussitôt, c’est le ministre délégué à la Défense nationale, le général-major Abdelmalek Guenaïzia, qui se met de la partie. Ce dernier, affirme-t-on de bonne source, ordonne à son tour, dans un premier temps, l’arrêt immédiat des projets que le MDN a confiés à BRC et la cessation de tous les autres projets programmés. Il n’en fallait pas plus pour que la société s’englue dans une grave crise. Financière déjà. A en croire une source proche de la société, neuf hauts cadres ont déjà déposé leur démission de la société, tandis que la direction elle, et dans l’impossibilité de faire face à la situation, vient de mettre au chômage technique un nombre important de cadres et personnel de la société. Et l’affaire ne fait que commencer... Il y a quelques jours, le tribunal de Bir- Mourad-Raïs avait ouvert une enquête sur le groupe BRC tout comme d’ailleurs sur l’ANB (Agence nationale des barrages) et l’Agence nationale des autoroutes. Si aucun rapport n’existe entre ces trois entités, par contre, il semble bien que leurs dossiers, une fois ficelés, risquent fort de faire tomber de “grosses têtes”. Et d’ailleurs, le Tout-Alger des affaires ne parle que de ça.
- Le Soir d'Algerie
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Un projet qui risque toutefois de lui être fatal ! Tout est parti en fait le jour où, il y a quelques mois de cela, Bouteflika inaugurait cette nouvelle bâtisse. Au rez-de-chaussée déjà, Bouteflika interpelle vertement Khelil : “C’est tout ce que vous avez trouvé comme site à Alger ? Un oued !” Ce n’était que le début ! Bouteflika, bien sûr, instruit précédemment sur ce dossier, revient à la charge. Selon une source digne de foi, c’est au sixième étage que la colère éclate : “Je veux qu’une enquête soit ouverte immédiatement sur cette société”.
Les services de sécurité et le ministère des Finances s’y mettent aussitôt. De graves anomalies auraient été découvertes et aussitôt, c’est le ministre délégué à la Défense nationale, le général-major Abdelmalek Guenaïzia, qui se met de la partie. Ce dernier, affirme-t-on de bonne source, ordonne à son tour, dans un premier temps, l’arrêt immédiat des projets que le MDN a confiés à BRC et la cessation de tous les autres projets programmés. Il n’en fallait pas plus pour que la société s’englue dans une grave crise. Financière déjà. A en croire une source proche de la société, neuf hauts cadres ont déjà déposé leur démission de la société, tandis que la direction elle, et dans l’impossibilité de faire face à la situation, vient de mettre au chômage technique un nombre important de cadres et personnel de la société. Et l’affaire ne fait que commencer... Il y a quelques jours, le tribunal de Bir- Mourad-Raïs avait ouvert une enquête sur le groupe BRC tout comme d’ailleurs sur l’ANB (Agence nationale des barrages) et l’Agence nationale des autoroutes. Si aucun rapport n’existe entre ces trois entités, par contre, il semble bien que leurs dossiers, une fois ficelés, risquent fort de faire tomber de “grosses têtes”. Et d’ailleurs, le Tout-Alger des affaires ne parle que de ça.
- Le Soir d'Algerie
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