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Bordj Bou-Arréridj :Gigantesque incendie dans un dépôt des entreprises Condor et Géant

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  • Bordj Bou-Arréridj :Gigantesque incendie dans un dépôt des entreprises Condor et Géant

    Un gigantesque incendie a éclaté dans l’après-midi d’hier, vers 14h50 dans un entrepôt loué par deux sociétés privées en électroménagers (Condor et Géant) situé dans l’enceinte de l’Entreprise nationale d'approvisionnement en bois et dérivés (Enab), dans la zone industrielle de Bordj Bou-Arréridj. Pas moins de 4 000 m2 de surface ont été ravagés par les flammes ainsi qu’une grande partie des équipements qui y sont stockés. Bien qu’aucun bilan n’ait pu être établi pour l’heure, les dégâts sont d’ores et déjà estimés, selon un responsable local, à près de 200 milliards de centimes.
    À l’heure où nous mettions sous presse, des flammes géantes et une fumée épaisse couvrent toute la zone industrielle et une partie de la ville de Bordj Bou-Arréridj. En plus des ouvriers de Condor, toutes les unités de la Protection civile de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj ont été mobilisées pour combattre l’incendie. D'après les premières constatations des enquêteurs, le feu serait parti de la zone de stockage.
    Nul n’a pu déterminer pour l'heure l'origine de cet incendie, spectaculaire, mais, selon les premiers intervenants sur les lieux, c’est une étincelle partie d’une cuisinière stockée au niveau du dépôt de l’entreprise Géant, qui en serait la cause. “On a eu peur ! On a entendu une grosse explosion et, tout de suite, on a vu ces flammes... Le feu avait déjà bien pris”, confie un des employés rencontré sur place. La partie abritant les dépôts de l’Enab a heureusement été épargnée par le sinistre. Toujours, selon les témoins de l’incendie, dix personnes (entre pompiers et ouvriers) qui avaient inhalé des fumées durant l’opération ont ressenti des malaises et ont été évacuées vers les structures sanitaires de la ville, où elles ont été prises en charge par une équipe médicale. Le Samu était également présent, par précaution, a-t-on pu constater sur les lieux. Les éléments de plusieurs unités de la sûreté de wilaya (une trentaine d'hommes) ont de leur côté installé un imposant cordon de sécurité autour de la zone sinistrée.
    À 18h, le feu n’était pas encore éteint et les éléments de la Protection civile étaient toujours en lutte pour circonscrire l’incendie.

    Chabane BOURRASSA

    LIBERTE 02/09/2013
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Simple coïncidence ou y a-t-il anguille sous roche ? Il y a une semaine un autre énorme incendie a dévoré plusieurs usines à Chéraga et a même failli emporter le siège de la Direction de Naftal !

    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=289702
    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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    • #3
      Simple coïncidence ou y a-t-il anguille sous roche ? Il y a une semaine un autre énorme incendie a dévoré plusieurs usines à Chéraga et a même failli emporter le siège de la Direction de Naftal !
      Serait-ce des menaces mises à exécution après le refus de ces sociétés de se soumettre à un racket organisé ??!

      Il y a quelques temps une usine de production d'insuline toute neuve du côté de Constantine a été réduite en cendre par les putes de l'import-import de médoc.
      Dernière modification par medDZ, 03 septembre 2013, 14h34.

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      • #4
        bonjour

        se que jai remaquer moi aussi ?

        ces quoi deriere ces serie dun incendie ces un bésard !
        Dernière modification par katiaret, 03 septembre 2013, 17h24.
        dz(0000/1111)dz

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        • #5
          @Lombardia

          Simple coïncidence ou y a-t-il anguille sous roche ? Il y a une semaine un autre énorme incendie a dévoré plusieurs usines à Chéraga et a même failli emporter le siège de la Direction de Naftal !
          Il ne faut pas tomber dans la paranoïa tout de même.

          A Chéraga, c'est une usine de fabrication de chaises en plastique qui est à l'origine de l'incendie. C'est une industrie à très haut risque dans ce domaine, et il est courant d'y voir naitre de gros incident, et à plus forte raison dans des pays sous-développés comme le nôtre.

          Concernant l'incendie de BBA, je n'ai pas encore d'éléments d'appréciation, mais je trouve déjà bizarre que l'on songe à stocker du matériel aussi couteux que les produits électroniques ... dans une usine de bois ! ... :22:
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #6
            donc cest un problem de sécurité industrielle et incompitance des dérigens !
            dz(0000/1111)dz

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            • #7
              @Katiaret

              Si on pouvais résumer les causes de choses aussi immenses en de si petites phrases que celle là, nous ne serions probablement pas là à en débattre.

              Ce que j'ai dit est : ça arrive ! Et bien plus souvent que ne l'imagine le commun des gens ! C'est pour calmer l'idée qu'il s'agisse forcément d'un "complot" ou je ne sais quoi. Je travaille dans les assurances, et je sais de quoi je parle. Combien de fois as-tu entendu parler de navires qui coulent ? Moi, c'est plusieurs fois par an.

              En somme, il n'existe pas de risque zéro dans ce genre de choses, mais -de par leur nature- certaines industries (comme le plastique, certaines chimies ... etc.) ou activités sont plus propices à la survenance d'incidents de ce genre que d'autres. Bien entendu, à cette prédisposition endogène viennent s'ajouter des facteurs aggravants de diverses nature : faiblesse du savoir-faire, manque de maitrise des moyens de production, insuffisance dans la planification ou dans la gestion des risques, laxisme dans le respect des procédures et des protocoles de sécurité, voir leur inexistence tout court, faiblesse des moyens de prévention ou de lutte, lacunes dans l'organisation ou dans l'application des plans de sécurité ... etc.

              Bref, chaque cas est un cas et les raisons que tu cites peuvent être les causes comme ça peut être autre chose. Ça reste à voir.
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                J'ai lu, il y a 3 jours, un article dans El Khabar rapportant des cas où ces incendies seraient le fait des propriétaires des entreprises concernées, lesquels veulent se dérober aux impôts, avec la complicité de certains assureurs. Il paraît que les services de sécurité ont ouvert des enquêtes dans ce sens.

                كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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                • #9
                  @Lombardia

                  Un assureur (au sens de Compagnie d'assurance) ne peut etre complice de telles choses puisqu'il sera le premier a en souffrir financierement ! Il ne peut etre que victime.

                  Pour le reste, tout comme les incendies sont une chose qui peut arriver, la fraude et les tentatives d'escroquerie sont aussi chose courante.
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • #10
                    Un assureur (au sens de Compagnie d'assurance) ne peut etre complice de telles choses puisqu'il sera le premier a en souffrir financierement !
                    Certes, mais si j'ai bien compris l'article il s'agit de cadres travaillant pour ces sociétés d'assurances qui se rendraient complices en surévaluant les dégâts, par exemple.

                    Bref, à partir du moment où il y a enquête, attendons les résultats avant de se prononcer.
                    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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                    • #11
                      Bonjour,

                      Ce qui est etonnant est que l'incendie s'est declare en plein jour pendant les heures de travail et n'a pu etre maitrise vu les degats.

                      Harrachi
                      Les assureurs ont bien le droit d'imposer l'application des regles de securite en vigueur au niveau des installations assurees surtout quand elles sont classees.

                      Je travaille dans le domainde et je sais que pour les intallations petrolieres les assureurs et les reassureurs tels que Lloyds font des audits reguliers pour l'evaluation des systemes de protection.

                      Ce genre de depot, devrait etre considere selon la loi comme intallation classee a haut risque et doit ete equipee au moins d'un systeme de detection et lutte anti-incendie en plus des procedures d'urgence etc.
                      The Sea is Woman, the Sea is Wonder, her other name is Fate!

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                      • #12
                        @Lombardia

                        Certes, mais si j'ai bien compris l'article il s'agit de cadres travaillant pour ces sociétés d'assurances qui se rendraient complices en surévaluant les dégâts, par exemple.

                        Bref, à partir du moment où il y a enquête, attendons les résultats avant de se prononcer.
                        Il faut savoir comment marchent les choses pour comprendre qui peut faire quoi et qui peut léser qui.

                        En somme, pour souscrire des polices, les compagnies d'assurances passent par des intermédiaires et il s'agit le plus souvent d'Agents Généraux d'Assurance (AGA). Ce sont des partenaires (ils payent leurs frais et leur personnel) qui souscrivent des polices au nom de la compagnie, la représentent auprès de l'assuré et prennent en retour une commission sur la prime émise (disons 10%). Par-contre, ils ne payent pas de sinistres de leurs poches et n'y contribuent d'aucune manière.

                        Qu'arrive-t-il en cas de sinistre ? Et bien, une déclaration est faire à cet agent, des expertises sont ordonnées, un dossier est formalisé et étudié. L'autorité qui donne ordre d'accepter la réclamation ou de la rejeter dépend de l'importance du sinistre. Il existe des pouvoirs de règlement : par exemple qu'un sinistre dont le montant va de 0 à 10.000 sera traité par l'AGA, un qui va de 10.001 a 100.000 relève de l'autorité de la Direction Régionale dont dépend l'AGA, et un dossier qui va de 100.001 à 1.000.000 sera envoyé à la Direction Centrale, alors que celui qui dépasse tous ces plafonds passera chez le DG lui-même.

                        Autrement-dit, pour faire passer un dossier qui n'est pas recevable techniquement, il faut au moins la complicité de trois parties : l'assuré, l'AGA et l'expert (qui est lui aussi indépendant et agrée par les autorité). Mais même cela peut s'avérer insuffisant si la couleuvre est vraiment trop grosse pour être avalée, et il faudra alors y ajouter la complicité du cadre central qui a autorité pour signer le règlement du dossier. ce n'est pas évident d'arranger tout cela sans bruit !
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                        • #13
                          @Mezzo

                          Les assureurs ont bien le droit d'imposer l'application des regles de securite en vigueur au niveau des installations assurees surtout quand elles sont classees.

                          Je travaille dans le domainde et je sais que pour les intallations petrolieres les assureurs et les reassureurs tels que Lloyds font des audits reguliers pour l'evaluation des systemes de protection.
                          Les installations pétrolières relèvent d'un secteur trop délicat pour être totalement dépourvus de mesures. Mais il faut garder à l'esprit que toutes les procédures du monde et touts les moyens du monde ne sauront être efficace si les personnes en charge de les appliquer ne sont pas assez formés, assez qualifiés ou assez rigoureux pour le faire !

                          Ainsi, les Lloyd's auront beau envoyer les experts pour certifier que les installations sont aux normes, il suffit d'un con dont le chef est un con se permette d'allumer une clope là où il ne faut pas pour voir le feu-d'artifice à l’œuvre. Or, côté conscience et rigueur, nous ne valons pas grand chose selon ce que j'observe à longueur de journée.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                          • #14
                            Harrachi

                            La prime d'assurance est normalement en fonction du risque que comporte l'installation en question. Plus les niveaux de securite sont nuls et plus la prime est importante. C'est generalement ce qui pousse les compagnies a investir dans la securite de leurs installations.

                            Ok pour le con chef de con mais les systemes automatiques ne le sont pas.
                            The Sea is Woman, the Sea is Wonder, her other name is Fate!

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                            • #15
                              @Mezzo

                              Comme je t'ai dis, une compagnie comme SONATRACH et des installations comme la sienne relèvent d'un domaine trop délicat pour n'obéir à aucune règle.

                              Mais quid du reste du tissu industriel ? Des entreprises privées ? Des PME ... etc. Penses-tu qu'ils reçoivent des visites des Lloyd's ? Penses-tu qu'ils investissent dans les systèmes de sécurité ou qu'ils se soucient de former leur personnel à ces choses ? Y en a qui ne vérifient même pas si les extincteurs manuels sont opérationnels ou pas !
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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