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FAUTE D'ACCORD SUR L'ASSIETTE FONCIERE, “Bordj El Djazaïr” verra-t-il le jour ?

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  • FAUTE D'ACCORD SUR L'ASSIETTE FONCIERE, “Bordj El Djazaïr” verra-t-il le jour ?

    Toujours les problèmes de fonciers qui reviennent chez les investisseurs. Pourquoi on ne démoli pas les vieux quartiers délabrés de la capitale qui tombent en ruine comme El-Hamma, Belcourt ... ?

    ___________________________________
    FAUTE D'ACCORD SUR L'ASSIETTE FONCIERE
    “Bordj El Djazaïr” verra-t-il le jour ?


    Le Soir d'Algérie
    12/09/2006
    Meriem Ouyahia

    Le groupe algéro-émirati pour l’investissement touristique et immobilier repart un peu bredouille sans toutefois l’avouer. Et pour cause, comptant investir en Algérie entre 25 et 30 milliards de dollars sur 12 ans en construisant 70 tours, il se heurte au sempiternel problème du foncier.

    «Trois quarts du montant de l’investissement prévu dans le cadre de ce projet en Algérie consistent en la construction de 70 tours», a noté Djamel Chorfi, président de ce groupe. Une délégation de ce groupement, à sa tête Nadjib Taleb Nacer, président du conseil d’administration de Nasser Investment, partie prenante de ce groupe avec Benmine pour le côté algérien, a passé près d’une semaine à Alger pour faire aboutir ce gigantesque projet. Une rencontre avec le ministre de la Participation et de la Promotion des investissements, Abdelmadjid Temmar, a eu lieu dimanche dernier ainsi qu’une autre réunion avec le ministre du Tourisme, Noureddine Moussa. Le projet consiste en la construction de 70 tours entre le port d’Alger et l’hôtel Hilton. L’une de ces tours portera le nom de «Bordj El Djazaïr» et contiendra 116 étages. Des appartements, des centres commerciaux, des locaux et autres infrastructures y seront incorporés. «Lors de notre réunion avec le ministre de la Participation, une fiche technique et globale leur a été présentée. Outre Bordj El Dajazaïr, des tours de la Révolution, de l’Indépendance et de la Paix sont aussi incluses», a souligné le président du groupe algéro-émirati. Ce dernier ajoute : «Notre politique est d’alléger la pression sur le centre urbain et créer d’autres villes administratives. »

    Des projets exigeant une superficie évaluée à près de 50 hectares. Cependant, cette assiette foncière est pratiquement impossible à libérer notamment sur la partie ouest de la baie. Autant d’arguments avancés par le ministre de la Participation. Pour y pallier, selon Djamel Chorfi, le projet pourrait être intégré dans un contexte d’utilité publique pour l’expropriation. Toutefois, a-t-il poursuivi : «Le contact est permanent pour trouver des solutions à ce problème.» Ceci en continuant : «Nous voulons accélérer la procédure pour pouvoir démarrer les chantiers dans les plus brefs délais.» Djamel Chorfi n’omettra pas de souligner l’apport positif de cet investissement, non seulement en matière de création d’emplois mais également en ce qui concerne le transfert de technologie dans le secteur du bâtiment.

    La partie restante de l’enveloppe pourrait être investie dans les zones d’extension touristiques (ZET). A ce sujet, le président du groupe algéro-émirati a affirmé que les pouvoirs publics ont exprimé leur intérêt à cet égard. Il s’agit de la construction de villages touristiques et d’hôtels classés 4 et 5 étoiles dans les ZET dans les wilayas de Tipasa, Boumerdès, et Jijel. Pour rappel, ce groupe algéro-émirati pour l’investissement touristique et immobilier a été créé dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays dans les domaines économique, culturel, de la communication et des sports. Des accords ont été signés au mois de mai à l’occasion de la quatrième session de la commission mixte algéroémiratie, en présence de MM. Mourad Medelci et Cheikha Loubna Bent Khaled El-Kacimi.
    Meriem Ouyahia
    Dernière modification par shadok, 13 septembre 2006, 20h09.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    pourquoi
    ils ne viennent pas investir sur des choses perennes
    comme la vallee de la soummam
    verdir le sahara
    et la mer interieur

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    • #3
      Des tours ! je ne comprends pas pourquoi les "gens" aiment construire des tours? Pourtant ce n'est pas la place qui manque en Algérie ! Les tours sont dangereuses et demandent beaucoup de civisme et de sécurité.
      Comme si Alger n'avait pas assez de nuisance.
      Qu'ils aillent sur les hauts Plateaux au lieu de s'aglutiner tous sur le littoral.
      J'invite les promoteurs et les décideurs algériens d'aller faire un tour à travers l'Allemagne et les pays du nord.
      Ce matin, j'ai vu l'université de Tam: c'est un exemple à suivre.

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      • #4
        Trois quarts du montant de l’investissement prévu dans le cadre de ce projet en Algérie consistent en la construction de 70 tours
        70 tours j'y crois pas une seconde. 70 tours pour y mettre quels bureaux ? Quelles entreprises ? Quels centres commerciaux ? Avant de construire de manière aussi massive il faut une demande et actuellement cette demande n'existe pas. Des milliers d'entreprises à Alger sont logées dans des appartements, des maisons, des villas pour économiser la charge du loyer exorbitant. Donc appart les grandes entreprises nationales ou internationales (quand ses dernières n’ont pas leurs bureaux régionaux à Tunis ou Casablanca), je vois mal nos petites entreprises payer des charges monstrueuses et se loger dans des grattes ciels montés à coup de milliards.

        Toujours les problèmes de fonciers…
        Cet argument commence à devenir usant à la longue on en parle depuis 20 ans et d’année en année il devient de moins en moins crédible.

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        • #5
          Pour les appartements de haut standing et les centres commerciaux, il y a une forte demande à Alger et il y a pleins de nouveaux riches qui peuvent se les permettre. Pour les bureaux, il y aura une demande si l’ouverture économique et les prix de location suivront.

          C’est bien de construire des tours modernes. Mais ce qui me dérange c’est la densité qu’il y aura sur Alger déjà que maintenant les embouteillages sont devenus insupportables. Est-ce que ces nouveaux projets de 70 tours ont été étudiés dans un cadre global d’urbanisation de la capitale et est-ce que un plan d’urbanisme existe pour la capitale ? Il ne faut pas juste construire des tours mais toute l'infrastructure qui va avec : routes, parkings, jardins ...

          Mettre des tours à coté de vieux quartiers délabrés ne va pas améliorer l’image d’Alger. Déjà dans le quartier El-Hamma, on a construit l’Hotel Sofitel, maintenant il y a 2 tours d'affaire qui montent à côté mais les bâtiments délabrés avoisinants n’ont pas encore été démolis. Pourtant il y avait un projet de démolition d’El-Hamma et la construction d’un quartier moderne qui date de l’époque du président Boumedienne. Projet proposé à l'époque par le grand architecte brésilien Nemeyer.

          Je pense que la solution consiste dans la démolition des vieux quartiers pour récupérer le foncier ou carrément construire une cité plus loin comme le quartier de La Défense à Paris.

          Conclusion: Il faut construire un ville avec une belle image mais aussi où il fait bon pour vivre.

          Lire l'article : Alger, ville hypertrophiée et métastasée

          http://www.algerie-dz.com/article1527.html
          Dernière modification par shadok, 13 septembre 2006, 20h31.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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