C’est très facile la poésie
D’abord faut remplir son esprit,
On met des images dans sa tête
C’est le début de la recette.
On prend une feuille de papier
Et puis on fait " Copier coller "
On peut tout copier tout coller
Y’a pas de domaine réservé,
On a tous autour de soi
Un grand éventail de choix.
Voilà justement sur la place
Cette jeune nana qui passe
Elle est légère et court-vêtue
Et lance des flèches pointues,
C’est une Juliette au balcon
Vite copions, collons, cliquons.
Dieu que d’images dans ma tête
Qui s’affolent sous ma casquette,
Elle danse en voile transparent
Pieds nus sur des tapis d’orient.
D’où vient-elle... De quel pays ?
Vient-elle des « Mille et une nuits »
Certes oui...
Dans le parfum poivré, troublant
Des mille senteurs de l’Orient,
Elle me fait entrevoir Byzance
Et cent mille filles qui dansent
Le nombril et le ventre à l’air
Et moi qui ne suis pas de pierre,
Ce soir, j’ai le droit de choisir,
Ce soir, je suis le « Grand Vizir »
Mais le grand Vizir est furieux
Et le voilà tout coléreux,
Il a oublié de cliquer...
On lui demande d’abdiquer.
Adieu danseuses de l’Orient,
Terminés les parfums troublants,
Finis fêtes et réjouissances
Et les folles nuits de Byzance.
La fille et son nombril à l’air
A déconnecté le transfert,
Ma poésie s’est dérobée
Et la nana s’est éclipsée
Elle tourne le coin de la rue,
Encore un poème de perdu...
Que m’importe, il était raté
Je n’avais pas....
« Copié collé »
François Besnard, novembre 2009
D’abord faut remplir son esprit,
On met des images dans sa tête
C’est le début de la recette.
On prend une feuille de papier
Et puis on fait " Copier coller "
On peut tout copier tout coller
Y’a pas de domaine réservé,
On a tous autour de soi
Un grand éventail de choix.
Voilà justement sur la place
Cette jeune nana qui passe
Elle est légère et court-vêtue
Et lance des flèches pointues,
C’est une Juliette au balcon
Vite copions, collons, cliquons.
Dieu que d’images dans ma tête
Qui s’affolent sous ma casquette,
Elle danse en voile transparent
Pieds nus sur des tapis d’orient.
D’où vient-elle... De quel pays ?
Vient-elle des « Mille et une nuits »
Certes oui...
Dans le parfum poivré, troublant
Des mille senteurs de l’Orient,
Elle me fait entrevoir Byzance
Et cent mille filles qui dansent
Le nombril et le ventre à l’air
Et moi qui ne suis pas de pierre,
Ce soir, j’ai le droit de choisir,
Ce soir, je suis le « Grand Vizir »
Mais le grand Vizir est furieux
Et le voilà tout coléreux,
Il a oublié de cliquer...
On lui demande d’abdiquer.
Adieu danseuses de l’Orient,
Terminés les parfums troublants,
Finis fêtes et réjouissances
Et les folles nuits de Byzance.
La fille et son nombril à l’air
A déconnecté le transfert,
Ma poésie s’est dérobée
Et la nana s’est éclipsée
Elle tourne le coin de la rue,
Encore un poème de perdu...
Que m’importe, il était raté
Je n’avais pas....
« Copié collé »
François Besnard, novembre 2009
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