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MAROC: La Bourse de Casablanca: Une baisse de plus de 10%

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  • MAROC: La Bourse de Casablanca: Une baisse de plus de 10%

    La Bourse de Casablanca s’apprête à entamer le dernier trimestre sur la même tendance baissière des premiers mois de l’année. Et tout porte à croire qu’elle ne sortira pas du rouge d’ici fin décembre.

    En effet, en date du 27 août, l’indice général du marché affichait une baisse depuis le début de l’année de plus de 10%. Parallèlement, le volume moyen quotidien atteignait 99,2 MDH, en contraction de 10% par rapport à la même période de l’année précédente.

    Dans ces conditions, les opérateurs du marché manquent de visibilité et restent divisés entre une possible reprise et la poursuite de la baisse. Et malgré leurs conseils récurrents aux investisseurs pour le placement dans telle ou telle valeur, le marché peine à reprendre son dynamisme.

    En cause, un manque d’intérêt général pour le placement en Bourse tant de la part des institutionnels que des particuliers. Du coup, certains professionnels vont même jusqu’à remettre en cause leurs prévisions précédentes concernant une possible reprise au début de l’année prochaine.

    Pour rappel, technicistes et fondamentalistes avaient prévu une contre-performance d’ici à la fin de l’année de 10% alors que ce niveau de baisse est déjà atteint à fin août.

    Où va le marché boursier ? Quelles prévisions établissent les analystes ?


    En fait, «aucune information ne vient alimenter le marché et il n’existe aucun signe annonciateur d’un redressement», se désole un analyste.

    Il ajoute : «On peut allouer l’accentuation de la baisse au Ramadan qui a coïncidé avec la période estivale où l’on note généralement une baisse de l’activité. Mais ce serait se voiler la face car le trend baissier se serait poursuivi dans tous les cas, aidé par le manque de liquidité et de confiance».

    Il faut dire aussi que les résultats au titre du premier semestre de cette année ne devraient pas être encourageants. Bon nombre d’analystes s’attendent en effet à une masse bénéficiaire en repli car, notons-le, les sociétés faisant partie des. secteurs phares de la cote continuent d’opérer dans une conjoncture pour le moins difficile.

    Les cimentiers sont affectés par une baisse continue de la consommation nationale qui, ajoutée à la recrudescence de la concurrence rend d’autant plus difficile la réalisation de bénéfices en améliorations.

    Les banques, pour leur part, souffrent encore d’un coût du risque élevé et d’un ralentissement du crédit et les compagnies minières, elles, restent à la merci de la volatilité des cours des matières premières sur les marchés internationaux.


    Libération-Maroc 03 - 09 - 2013



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