En Algérie, les sciences sociales et humaines dominent de loin les sciences exactes dans les choix des élèves. 42 354 élèves ont choisi une spécialisation dans les sciences humaines en 1990 et 527 128 en 2009. Une prédominance qui inquiète les spécialistes du secteur qui craignent pour l’avenir de l’innovation dans notre pays.
Les indicateurs de l’éducation nationale ont évolué, selon les dires du secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la prospective et des statistiques. Ceci se traduit notamment par le taux de scolarisation qui a atteint en 2012, 98,12% pour les enfants en âge de scolarisation (6 ans) et 95,68% pour les 6- 15 ans et la réduction du taux d’analphabétisme de 43% à 21% entre 1987 et 2012.
Il a souligné aussi le nombre d’élèves scolarisés dans tous les cycles d’enseignement qui dépasse les huit millions en 2012 soit 23,2% de la population, l’amélioration des conditions de scolarisation par la diminution du taux d’occupation par classe de 40 à 30 élèves par salle de classe entre 2000 et 2012 et aussi la mise en place d’actions au profit des démunis. Cependant, les performances du système au regard des moyens mobilisés, (858 milliards de dinars), note le ministère de la Prospective et des Statistiques, restent insuffisantes.
Parmi les dysfonctionnements soulevés par le département de Bachir essaïtfa, la prédominance des sciences sociales et humaines au détriment des sciences exactes qui a connu une hausse très importante durant la période allant de 1990 à 2009. Ainsi le nombre d’élèves ayant opté pour les filières des sciences sociales en 1990 était de 42 354, et de 527 128 en 2009. Par contre, le nombre des diplômés dans les filières sciences exactes et technologie est passé de 9 689 diplômés en 1990 à 26 075 en 2009 et 14 639 en 2010-2011. Ainsi , les diplômés des sciences exactes et technologie représentent 5,9% de l’ensemble des diplômés contre 45 % pour les filières lettres dont le nombre est passé de 7 335 en 1990 à 111 580 en 2010-2011, soit 14,6% de taux de croissance annuel moyen contre 2,1% pour les sciences exactes et technologie.
Le ministre chargé de la Prospective et des Statistiques qui a organisé, hier, un forum sur le système de l’éducation a également noté que la structure du système de l’éducation est orientée plus vers l’université que vers la formation professionnelle. Cette dernière n’accueillant que les élèves ayant échoué dans leur cursus scolaire. Ce dernier a aussi souligné que le niveau du chômage des diplômés de l’enseignement supérieur a atteint 16,1% et 12,4% pour la formation professionnelle. Un taux supérieur au taux de chômage national. Par ailleurs, le ministère chargé de la Prospective et des Statistiques a indiqué avoir installé une sous-direction chargée du système de l’éducation nationale, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur. Celle-ci sera chargée de fournir des données permettant de faire des suivis et des évaluations.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir)
Les indicateurs de l’éducation nationale ont évolué, selon les dires du secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la prospective et des statistiques. Ceci se traduit notamment par le taux de scolarisation qui a atteint en 2012, 98,12% pour les enfants en âge de scolarisation (6 ans) et 95,68% pour les 6- 15 ans et la réduction du taux d’analphabétisme de 43% à 21% entre 1987 et 2012.
Il a souligné aussi le nombre d’élèves scolarisés dans tous les cycles d’enseignement qui dépasse les huit millions en 2012 soit 23,2% de la population, l’amélioration des conditions de scolarisation par la diminution du taux d’occupation par classe de 40 à 30 élèves par salle de classe entre 2000 et 2012 et aussi la mise en place d’actions au profit des démunis. Cependant, les performances du système au regard des moyens mobilisés, (858 milliards de dinars), note le ministère de la Prospective et des Statistiques, restent insuffisantes.
Parmi les dysfonctionnements soulevés par le département de Bachir essaïtfa, la prédominance des sciences sociales et humaines au détriment des sciences exactes qui a connu une hausse très importante durant la période allant de 1990 à 2009. Ainsi le nombre d’élèves ayant opté pour les filières des sciences sociales en 1990 était de 42 354, et de 527 128 en 2009. Par contre, le nombre des diplômés dans les filières sciences exactes et technologie est passé de 9 689 diplômés en 1990 à 26 075 en 2009 et 14 639 en 2010-2011. Ainsi , les diplômés des sciences exactes et technologie représentent 5,9% de l’ensemble des diplômés contre 45 % pour les filières lettres dont le nombre est passé de 7 335 en 1990 à 111 580 en 2010-2011, soit 14,6% de taux de croissance annuel moyen contre 2,1% pour les sciences exactes et technologie.
Le ministre chargé de la Prospective et des Statistiques qui a organisé, hier, un forum sur le système de l’éducation a également noté que la structure du système de l’éducation est orientée plus vers l’université que vers la formation professionnelle. Cette dernière n’accueillant que les élèves ayant échoué dans leur cursus scolaire. Ce dernier a aussi souligné que le niveau du chômage des diplômés de l’enseignement supérieur a atteint 16,1% et 12,4% pour la formation professionnelle. Un taux supérieur au taux de chômage national. Par ailleurs, le ministère chargé de la Prospective et des Statistiques a indiqué avoir installé une sous-direction chargée du système de l’éducation nationale, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur. Celle-ci sera chargée de fournir des données permettant de faire des suivis et des évaluations.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir)
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