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Reprise dans les économies avancées

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  • Reprise dans les économies avancées

    A l’approche du G20 qui se tiendra les 5 et 6 septembre à Saint-Pétersbourg en Russie (1), l’OCDE dresse un panorama assez optimiste sur la croissance.
    «Une reprise modérée est en cours dans les grandes économies avancées. La croissance avance à un rythme encourageant aux Etats-Unis, au Japon et au Royaume-Uni », d’après une évaluation économique intermédiaire de l’OCDE, présentée hier mardi 3 septembre. L’expansion économique devrait se poursuivre au second semestre de 2013 à un rythme similaire à celui du deuxième trimestre. Même si elle se fera avec quelques mois de décalage, la transmission de cette reprise sur la zone euro, notre principal partenaire économique et commercial, est une bonne nouvelle pour nos entreprises. La reprise de la demande adressée au Maroc devrait relancer l’activité des secteurs tournés vers l’exportation: le textile-habillement, l’automobile, l’électronique, etc.
    La Chine s’en sortira aussi forte puisque la croissance de son PIB devrait augmenter d’environ 8% d’ici au dernier trimestre, après avoir ralenti lors de la première moitié de 2013.
    Le message de l’OCDE est clair : «Si la situation des finances publiques s’est améliorée dans la plupart des économies avancées (à l’exception du Japon), les politiques d’assainissement budgétaire doivent se poursuivre».
    L’OCDE confirme aussi les prémices d’une reprise dans la zone euro. «Elle est sortie de la récession bien que la production reste faible dans plusieurs pays», indique-t-elle. Et pourtant des risques considérables subsistent. «…La zone euro reste exposée à un regain de tensions liées aux marchés de capitaux, aux banques et aux dettes souveraines. Les niveaux d’endettement élevés observés sur plusieurs marchés émergents ont par ailleurs accentué leur vulnérabilité. De même, un retour à un affrontement politique sur les questions budgétaires aux États-Unis pourrait affaiblir la confiance et déclencher de nouveaux épisodes d’agitation financière», a indiqué Jorgen Elmeskov, le chef économiste adjoint de l’OCDE, lors de la présentation de cette évaluation à Paris. Pour la France, l’Organisation a revu en hausse son pronostic. Elle table désormais sur une croissance de 0,3% cette année. L’OCDE reste optimiste par rapport au FMI et la Commission européenne avait des pronostics négatifs (-0,2% et -0,1%).
    L’institution basée à Paris s’est penchée aussi sur la situation dans les pays émergents où la croissance s’est ralentie dans certaines grandes économies. L’un des facteurs en cause est la : «hausse des rendements obligataires enregistrée au niveau mondial (déclenchée en partie par les perspectives de repli des mesures de relance par assouplissement quantitatif engagées par la Réserve fédérale aux Etats-Unis), ce qui a provoqué une instabilité des marchés et des sorties de capitaux dans un certain nombre de grandes économies émergentes, telles que l’Inde et l’Indonésie», indiquent les économistes. «Représentant à l’heure actuelle une large part de la production mondiale, la baisse de régime observée dans les pays émergents laisse entrevoir une croissance atone à court terme pour l’économie mondiale en dépit de la reprise dans les économies avancées», disent-ils. Un autre constat de l’OCDE: plusieurs pays restent dramatiquement gangrenés par le chômage.
    Les taux de chômage atteignent environ 12% dans la zone euro et 7,5% aux Etats-Unis, bien au-delà des niveaux d’avant la crise.
    l'économiste
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