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Léger raffermissement de la croissance à 3,3% en 2012, selon la Banque d'Algérie

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  • Léger raffermissement de la croissance à 3,3% en 2012, selon la Banque d'Algérie

    L'année 2012 a enregistré un « léger » raffermissement de la croissance économique de 3,3% contre 2,8% en 2011, tirée par les performances du secteur hors hydrocarbures, affirme mercredi la Banque d'Algérie.

    La croissance économique en 2012 a été tirée par le secteur hors hydrocarbures qui a réalisé une hausse de 7,1% contre 6,1% en 2011, particulièrement celle du BTP et de l'industrie, précise Mohamed Laksaci, gouverneur de la BA dans sa présentation du rapport 2012 sur l'évolution macroéconomique et financière de l'Algérie.

    « Il s'agit de promouvoir un développement inclusif ancré sur le véritable potentiel de croissance hors hydrocarbures », souligne M. Laksaci, précisant que « le rôle des dépenses publiques comme stimulant de l'activité économique de production industrielle » a été « relativement faible ».
    Il doit dès lors être modulé en fonction du niveau de la contribution des dépenses publiques « à la réalisation de ce potentiel et l'expansion à terme des revenus hors hydrocarbures pour l'Etat », préconise M. Laksaci.

    Par ailleurs, il estime que la crise qui caractérise le secteur pétrolier depuis 2006 et le recul des exportations algériennes de brut en volume en 2012 « militent en faveur d'efforts de consolidation des finances publiques pour réduire leur vulnérabilité à l'égard des revenus d'hydrocarbures très volatils ».
    Selon le gouverneur de la Banque d'Algérie, en 2012 « le ratio des recettes hors hydrocarbures/PIB hors hydrocarbures a progressé à 20,9%, après une stabilisation en 2011 (19,5%) alors que les recettes globales se sont stabilisées à 40,5% du PIB.


    D'autre part, le taux de couverture des dépenses courantes par les recettes hors hydrocarbures a continué de reculer en 2012 à 45,1% contre 55,6% en 2010 sous l'effet de la poursuite « de la forte expansion de ces dépenses, et en particulier des transferts courants (subventions des prix, transferts aux collectivités, etc.), selon le gouverneur de la Banque d'Algérie, qui estime que « cette évolution défavorable traduit une vulnérabilité significative du budget de l'Etat ».


    « En conséquence, la poursuite de la forte croissance des dépenses budgétaires totales en 2012 (22,5% contre 31% en 2011) et l'envolée récente des dépenses courantes ne sont pas soutenables », avertit Laksaci, selon lequel « la vulnérabilité des finances publiques à d'éventuels chocs externes (s'est) encore accentuée au vu du risque de baisse des prix des hydrocarbures » sur le marché international de l'énergie.

    Le solde global des opérations du Trésor ''est déficitaire à hauteur de 4,7% du PIB en 2012'', contre 1,2% en 2011 et 7,2% en 2009, selon le rapport de la Banque d'Algérie.

    L'expression
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    Avec un PIB de 207 Md$ (2013), un taux de croissance ~ de 3,3%,
    un taux de croissance ~ de 13% pour l'agriculture

    Vers 2020
    le PIB atteindre les ~ 260Md$ et l'agriculture generera une economie de ~ 44Md$

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