Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le prix du poulet a atteint les 460 DA/Kg à Tizi-ouzou

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le prix du poulet a atteint les 460 DA/Kg à Tizi-ouzou

    Après la stabilité qu’ont connue les prix des viandes blanches durant le mois du Ramadhan, voilà que le prix du poulet s’envole d’une manière spectaculaire, au grand dam des petites bourses et des ménages modestes.

    En effet, lors d’une tournée dans les magasins de quelques bouchers et autres vendeurs de viandes blanches, dans la ville de Tizi-Ouzou, nous avons constaté qu’il est passé de 350 ou 360 DA/ kg, il y a de cela à peine quelques jours, à 460 DA/Kg présentement. D’après les dires de certains vendeurs, aucune baisse n’est présagée au train ou vont les choses.

    Selon un éleveur de poulets, qui tient également une boucherie au chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, les raisons de cette spectaculaire et surprenante envolée des prix des viandes blanches est essentiellement due au manque de production et donc à la raréfaction de la marchandise sur le marché national.

    Notre interlocuteur ajoutera : « c’est la chute du prix des viandes blanches survenue avant le mois de Ramadhan qui est à l’origine du problème. Elle a poussé un certain nombre d’éleveurs de poulets à jeter l’éponge.

    Les prix du marché étaient tellement bas qu’ils y ont laissé des plumes et ont décidé de fermer boutique. Le prix du kilo de poulet était descendu jusqu’à 220 DA/kg, en raison du surplus de production de poussins, ce qui avait cassé les prix sur le marché. Du coup, le prix de vente a dégringolé presque à hauteur du prix de revient qui est à hauteur de 160 DA/kg. Ce qui a amené certains éleveurs à vendre à perte leurs productions. Cela a fini par les mettre sur la paille ».

    Selon un autre éleveur, propriétaire d’un poulailler à Ouadhias, les raisons de cette hausse des prix est également imputable aux fortes chaleurs des mois de juillet et août. « Il n’y a que les éleveurs qui ont les moyens techniques, à savoir des humidificateurs ou ventilateurs, qui ont pu traverser cette période de grandes chaleurs sans trop de dégâts. Pour les autres, les pertes sont énormes, notamment les débutants qui se sont fait prendre au piège ».

    Notre interlocuteur soulignera : « malgré la suppression de la TVA sur l’aliment des poussins, le prix des médicaments et du gaz, utilisés dans les poulaillers, demeurent très élevés et reviennent trop cher aux éleveurs ». Il ajoutera : « la chaleur tue les poulets en très grands nombres. A mes débuts, je me souviens avoir perdu entre 300 et 400 poulets par jours. Alors depuis, je ne prends plus de risques. J’arrête carrément mon activité pendant l’été et c’est ce que font beaucoup d’éleveurs. Ils reprennent pour la plupart en septembre ou octobre et cela fait baisser les prix automatiquement…».

    A noter néanmoins que le poulet s’était vendu, à la même période l’année dernière, entre 410 et 420 DA/kg. La dinde était quant à elle à 400 DA/kg, alors qu’actuellement elle fait 420 DA/kg. Le prix des œufs n’est pas en reste, il passe de 250 à 300 DA le plateau, et de 09 à 10 DA l’unité.

    Karima Talis, la depeche de kabylie

  • #2
    L’UGCAA appelle à encourager la production nationale

    Depuis la fin du mois de Ramadhan, les prix de la viande blanche ne sont pas revenus à la normal, en atteignant les 460 Da le kilogramme. El Hadj Tahar Boulenouar, a fait savoir que le manque de la production nationale est la cause principale de cette perturbation des prix. « Le besoin national en viande rouge est de 600.000 tonnes par an, cependant l’offre est estimée à 350.000 seulement. Pour la viande blanche, le marché offre 15 000 tonnes, alors que la demande est de 30.000 tonnes», a-t-il précisé.

    Ce dernier a mis l’accent sur les solutions « artificielles » que le gouvernement est en train d’apporter à ce secteur, en faisant allusion à la suppression de la TVA et des droits de douanes sur le maïs et le soja qui, selon lui, est « insuffisante ». « En dépit de cette procédure, les prix de la viande blanche sont revenus, encore une fois, à la hausse. Ce qui prouve que cette solution est provisoire », a noté M. Boulenouar. Celui-ci a tenu aussi à pointer du doigt la non modernisation de ces filières dont les abattoirs ne répondent pas aux normes internationales. « L’élevage traditionnel de volailles ne peut pas satisfaire la demande du marché national », a indiqué M. Boulenouar. Avant d’ajouter que les autorités publiques encouragent davantage les importateurs au détriment des investisseurs. « Ce qui empêche le développement de ce secteur », a-t-il noté.

    Samira Saidj_ La Dépêche de Kabylie

    Commentaire


    • #3
      On dirait que tout le monde s'y est mis contre le poulet, le climat, les spéculateurs, les décideurs politiques ....

      Ce pourquoi le poulet est cher

      par Kamel M.


      Ni les mesures incitatives prises par le ministère de l'Agriculture, ni les exonérations d'impôts, ni la suppression des taxes, ni les aides de l'Etat ne semblent trouver grâce aux yeux des différents intervenants dans la filière avicole, qui se rejettent la responsabilité quant aux raisons qui ont fait qu'actuellement, le poulet se vend entre 400 et 420 DA/kg sur les marchés de Constantine.

      En effet, le président de l'association des aviculteurs de Constantine, M. Boukhrissa Cherif, même s'il accuse frontalement les «importateurs privés de dominer le marché et imposer leur loi», néanmoins, coupe la poire en deux, reconnaissant qu'il y a «beaucoup d'éleveurs aussi qui sont pour quelque chose dans la flambée des prix». Pour M. Boukhrissa, «la plupart des importateurs des aliments d'aviculture s'adonnent à la spéculation». Et d'ajouter : «La matière première est d'abord cédée à des intermédiaires et autres grossistes et n'arrive aux éleveurs qu'en troisième, voire quatrième main». Troisième ou quatrième main, c'est tout simplement la multiplication des prix par au moins 1,5 fois, explique-t-il. Cette pratique a découragé beaucoup d'éleveurs de poulet. «J'en connais qui ont mis la clé sous le paillasson», s'inquiète le président des aviculteurs de Constantine. Ce qui rend encore plus incompréhensible, aux yeux de M. Boukhrissa, un tel comportement spéculatif de la part des importateurs privés, c'est que ça se passe au moment où l'Etat «vient d'exonérer les importateurs d'aliments de volaille des droits de douane». Mais M. Boukhrissa n'épargne pas, non plus, ses collègues aviculteurs. «Certains d'entre eux se sont laissés prendre à ce jeu malsain des spéculateurs, importateurs, intermédiaires et grossistes», dira-t-il. Et de poursuivre : « Ils se mettent à plusieurs, passent une grosse commande et bénéficient d'une remise conséquente», et «deviennent à leur tour des spéculateurs en remettant sur le marché le surplus à un prix fort». Mais un éleveur, présent durant la discussion, intervient : «Ce ne sont pas des éleveurs encartés, ce ne sont pas des éleveurs, tout court». Il va plus loin encore en les accusant d'être «les barons de l'informel» qui contrôlent la plus grande partie du poulet mis sur le marché. Le président de l'association des aviculteurs opine de la tête et rappelle à son voisin que «quand la TVA a été supprimée pour les éleveurs, ceux-ci n'ont pas répercuté l'effet de cette mesure sur les prix du poulet», au contraire, ajoute-t-il, «leur appétit devenant plus grand encore, ils ne cessent de demander des aides à l'Etat», avoue-t-il. A toutes ces raisons, M. Boukhrissa cite d'autres facteurs «saisonniers», qui, en s'ajoutant, peuvent influer sur les prix, dans un sens ou un autre. C'est ainsi qu'à propos de la grande baisse des prix enregistrée durant la période mai-juin, il dira que l'arrivée sur les marchés des légumes secs, comme la fève, le petit pois, l'artichaut, offre d'autres choix à la ménagère et diminue la fréquence d'achat du poulet. C'était aussi «l'aubaine du mois de ramadhan qui approchait et des fêtes qui le suivent», et «tout le monde s'est mis dans ce contexte à l'élevage du poulet», constate-t-il. Et il ajoute : «La règle de l'offre et de la demande s'est imposée sur le marché, provoquant une baisse des prix sans pareille», conclut-il.

      Ce choc a fait disparaître tous les éleveurs «occasionnels», privant ainsi le marché d'une grande partie de l'offre qui se fait sentir aujourd'hui. D'autres explications de la hausse des prix sont avancées par des éleveurs participant à la discussion. Pour eux, «le consommateur algérien est devenu très voyant sur ce qu'il mange», et «il est en train de changer de comportement alimentaire». Ils en veulent pour preuve, et sous l'effet des chaînes thématiques, que pour une grande frange de la population algérienne, d'un certain niveau scolaire, «la viande rouge est cause de cholestérol» et les détourne de ce produit. Nos interlocuteurs vont jusqu'à dire qu'aujourd'hui, «dans nos restaurants et chez nos gargotiers, les plats les plus en vogue sont la chawarma exclusivement poulet, les escalopes poulet et dinde, et bien sûr l'inévitable poulet-frites». L'œuf aussi était de la discussion. Les éleveurs trouvent anormal que tous les œufs coûtent 12 DA. Ils sont unanimes pour dire qu'un jour ou l'autre, l'œuf doit passer sur la balance, «c'est le poids et non la forme qui vaut un prix», conclut l'un deux.

      A M. Boukhrissa, nous avons posé la dernière question : quelle est la tendance des marchés pour les semaines à venir ?

      Pour lui, la tendance est obligatoirement à la baisse. Les prix ont atteint un niveau tel que la demande s'en est véritablement ressentie. Même le ministre de l'Agriculture, M. Rachid Benaïssa, prévoit, depuis la wilaya de Naâma où il se trouvait mardi avec le Premier ministre, que les prix des viandes blanches vont baisser dans les semaines à venir. «On attend l'arrivée sur le marché de grandes quantités de viandes issues des nouveaux élevages après la pénurie due à la grande demande durant le mois de ramadhan et les fêtes», a-t-il déclaré. Il ressort donc de ces informations que la filière avicole, faite d'éleveurs honnêtes et sincères, d'illégaux, d'intermédiaires et de spéculateurs, est un monde complexe, aléatoire et à l'équilibre fragile. Un beau temps, une intempérie ou une panne d'électricité peuvent faire basculer les prix du simple au double. Ou inversement.

      Le quotidien d'Oran
      Dernière modification par okba30, 05 septembre 2013, 14h21.
      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

      Commentaire


      • #4
        El Hadj Laïd pointe les autorités :

        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

        Commentaire


        • #5
          Le premier responsable est le consommateur

          Le prix du poulet a atteint les 460 DA/Kg à Tizi-ouzou
          Si les consommateurs avaient une once de réflexion ils boycotteraient le poulet, ce qui forcerait les spéculateurs de la filière à revoir les tarifs à la baisse, faute de quoi, ils subiront des pertes astronomiques. C'est bien de pointer l'état, et la conscience citoyenne alors? On ne va pas mourir de ne pas consommer du poulet tout de même!

          Lorsque l'on voit qu'en Kabylie, jadis pratiquement tout le monde élevait des poulets, et qu'ils préfèrent aujourd'hui les acheter au prix fort, nourris aux "aliments", on se demande pourquoi ils viennent ensuite pleurer sur cette cherté!
          “Le cours évolutif du progrès européen pendant ces trois cents dernières années pourrait se résumer à seulement quatre mots: égoïsme, massacres, impudeur et corruption.” Yan Fu

          Commentaire


          • #6
            Le prix du poulet a atteint les 460 DA/Kg à Tizi-ouzou
            La kabylie n'est pas la reference pour tout le pays,meme en matiere de viande blanche le marche kabyle ne represente pas grand chose.

            La 2eme raison est que tout est cher en Kabyle depuis que les islamistes ont trouve refuge en kabylie.

            Les islamistes algeriens se ravitaillent en viande blanche en kabylie,ce qui cree la penurie,en retour,ces memes islamistes ravitaillent aussi leur cousins islamistes et travers le pays,en Tunisie et en Lybie aussi.
            C'est un peu comme pour le carburant,avec le poulet,c'est la chcken connection.

            Commentaire


            • #7
              La kabylie n'est pas la reference pour tout le pays,meme en matiere de viande blanche le marche kabyle ne represente pas grand chose.
              L'augmentation est dans la plupart des villes du pays, pas seulement en kabylie ! Alors de là à imputer l'augmentation du prix du poulet aux islamistes .... euh je sais pas si je dois rire ou pleurer !

              Commentaire


              • #8
                @zenkatmkyas

                ta fumé quoi cette aprem ?

                Commentaire


                • #9
                  ta fumé quoi cette aprem ?
                  Il n'a rien fumé, c'est sa haine primaire qui s'exprime!... Dès qu'il voit le mot Kabyle, la bave dégouline!!!
                  "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

                  Commentaire


                  • #10
                    Rien à voir avec le terrorisme la vie est chère à Tizi ouzou (ville), tout y est plus cher qu'à Alger et ce depuis des années et des années...ce n'est pas nouveau.

                    Ne me demandez pas pourquoi, je n'en ai aucune idée...
                    Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

                    Commentaire


                    • #11
                      Chardo

                      ben les gentils kabyles que nous somme on va lui offrir des couches culottes comme ca il bavera sans gêne
                      mdr!

                      ce serait plutôt un bavoir, mais bon par précaution il vaut mieux mettre une couche dans ces cas là pour éviter les accidents inopinés
                      Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

                      Commentaire


                      • #12
                        normal les bachis ne veulent plus emprunter ces route bourrees d'anes a quatre pattes..portant sur leurs dos d'autre a 2 pattes..heureusement que le ridicule dans ce pays ne 'arrette pas a la frontiere d'une wilaya a l'autre...en principe quand les produits sont chers on evite de les acheter..mais comme chaque algerien que se soit en Kabilye ou a Tataouine est devenu un estomac par la grace des decideurs le resultat est là..quand on voit que la sardine coute 300/400 da le kilo rien ne doit nous toucher...quand le terrorisme faisait un carnage du cote de Tipazza Hadjout le poulet n'a jamais manque a magtaa Kheira.....

                        Commentaire


                        • #13
                          Pas du tout,le prix du poulet dans d'autres ville n'est pas aussi cher qu'en Kabylie et pas seulement a Tizi Ouzou.
                          Oui,les islamistes sont heberges en Kabylie depuis plus de 20 ans grace a la complicite de certains,et ils se ravitaillent au marche du coin et se permettent meme de ravitailler les islamistes des autres regions.
                          pas aussi cher peut-etre mais cher quand même ! pfff tu parles pas à des marocains, on est entre Algériens là, arrête avec tes excuses bidons d'islamistes ou je sais pas quoi

                          Les algeriens sont habitue a ce genre de pleurnicherie,apres les dos d'ane,les poulets...en attendant de nouvelles revendications bidons comme a l'accoutumee.
                          tu veux dire que les gens doivent fermer leur gueule quel que soit le problème ? tu vis à l'étranger ou tu bosses au ministère de l'intérieur ?

                          Commentaire


                          • #14
                            Les islamistes algeriens se ravitaillent en viande blanche en kabylie,ce qui cree la penurie,en retour,ces memes islamistes ravitaillent aussi leur cousins islamistes et travers le pays,en Tunisie et en Lybie aussi.
                            C'est un peu comme pour le carburant,avec le poulet,c'est la chcken connection.
                            Non mais ce qu'il ne faut pas lire
                            Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

                            Commentaire


                            • #15
                              du cote de Tipazza Hadjout le poulet n'a jamais manque a magtaa Kheira
                              Tu ne dois pas lire correctement,l'article ne dit pas que le poulet manque a tizi ouzou,il est juste cher,tu vois la difference.tu tapes a cote.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X