Tweet
Les exposants et les conférenciers ont, lors de cette rencontre, recommandé l’utilisation des plantes médicinales après consultation d’un médecin spécialiste.
Protéger le patrimoine floristique est l’un des objectifs essentiels des organisateurs de la deuxième édition du Festival de la plante médicinale qu’a organisé, la semaine dernière, l’association Tigmi, en collaboration avec le comité de village Mezguène et l’APC d’Illoula Oumalou, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Cette manifestation culturelle et scientifique a regroupé des participants venus des différentes localités de la région.
Il s’agit des arboriculteurs, des botanistes et agronomes qui ont pris part à une exposition dans la placette du village. Cette activité n’a pas manqué de susciter un impact remarquable, notamment dans la région. Le programme étant riche et varié, porte notamment sur des conférences-débats avec des universitaires et spécialistes dans le domaine qui ont essayé de décortiquer les thématiques liées à l’objectif de la rencontre
. Le président du comité d’organisation, Brahim Houchi, estime que le festival de Mezguène se veut, d’abord, une action de sensibilisation à l’égard des visiteurs pour ne pas utiliser les plantes médicinales n’importe comment.
Les exposants et les conférenciers ont recommandé l’utilisation de ces plantes après consultation d’un médecin spécialiste. Ils ont, en effet, expliqué aux visiteurs le côté thérapeutique, la composition chimique, l’effet principal et les indications pour chaque plante médicinale. «Nous travaillons dans le sens d’établir une fiche technique pour chaque plante, à savoir, entre autres, le nom et la description. Notre objectif est d’arriver à faire un jardin au village, pour protéger toutes les plantes en voie de disparition», nous a expliqué le jeune agronome, Aziz Derrichi, qui a pris part, lui aussi, à cette manifestation. Selon lui, le festival de Mezguène est une activité susceptible de déboucher sur plusieurs projets pour préserver les plantes médicinales.
«Nous avons aussi réussi lors de ce festival à faire une démonstration de l’usage traditionnel de cataplasme avec les vieilles du village. C’est une manière pour expliquer, aux jeunes surtout, que nos parents utilisaient jadis beaucoup plus les plantes pour des soins traditionnels», ajoute-t-il avant de souligner que la protection du patrimoine floristique est une nécessité.
Dans le même sillage, les membres de l’association Tigmi ont programmé des activités d’animation pour donner plus de tonus à l’événement qui a drainé un public nombreux. Outre la soirée théâtrale avec l’humoriste Hrirouche, un gala artistique a donné le ton à la manifestation qui a été clôturée en apothéose avec de belles productions des chanteurs Ali Ideflawene et Ouzrih, entre autres. Un concours intergroupes sur des questions ayant trait à l’événement a été également organisé, dans le même cadre, à l’école primaire Mouloud Fergane.
Hafid Azzouzi- El Watan
Protéger le patrimoine floristique est l’un des objectifs essentiels des organisateurs de la deuxième édition du Festival de la plante médicinale qu’a organisé, la semaine dernière, l’association Tigmi, en collaboration avec le comité de village Mezguène et l’APC d’Illoula Oumalou, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Cette manifestation culturelle et scientifique a regroupé des participants venus des différentes localités de la région.
Il s’agit des arboriculteurs, des botanistes et agronomes qui ont pris part à une exposition dans la placette du village. Cette activité n’a pas manqué de susciter un impact remarquable, notamment dans la région. Le programme étant riche et varié, porte notamment sur des conférences-débats avec des universitaires et spécialistes dans le domaine qui ont essayé de décortiquer les thématiques liées à l’objectif de la rencontre
. Le président du comité d’organisation, Brahim Houchi, estime que le festival de Mezguène se veut, d’abord, une action de sensibilisation à l’égard des visiteurs pour ne pas utiliser les plantes médicinales n’importe comment.
Les exposants et les conférenciers ont recommandé l’utilisation de ces plantes après consultation d’un médecin spécialiste. Ils ont, en effet, expliqué aux visiteurs le côté thérapeutique, la composition chimique, l’effet principal et les indications pour chaque plante médicinale. «Nous travaillons dans le sens d’établir une fiche technique pour chaque plante, à savoir, entre autres, le nom et la description. Notre objectif est d’arriver à faire un jardin au village, pour protéger toutes les plantes en voie de disparition», nous a expliqué le jeune agronome, Aziz Derrichi, qui a pris part, lui aussi, à cette manifestation. Selon lui, le festival de Mezguène est une activité susceptible de déboucher sur plusieurs projets pour préserver les plantes médicinales.
«Nous avons aussi réussi lors de ce festival à faire une démonstration de l’usage traditionnel de cataplasme avec les vieilles du village. C’est une manière pour expliquer, aux jeunes surtout, que nos parents utilisaient jadis beaucoup plus les plantes pour des soins traditionnels», ajoute-t-il avant de souligner que la protection du patrimoine floristique est une nécessité.
Dans le même sillage, les membres de l’association Tigmi ont programmé des activités d’animation pour donner plus de tonus à l’événement qui a drainé un public nombreux. Outre la soirée théâtrale avec l’humoriste Hrirouche, un gala artistique a donné le ton à la manifestation qui a été clôturée en apothéose avec de belles productions des chanteurs Ali Ideflawene et Ouzrih, entre autres. Un concours intergroupes sur des questions ayant trait à l’événement a été également organisé, dans le même cadre, à l’école primaire Mouloud Fergane.
Hafid Azzouzi- El Watan