Les pseudo-experts se succèdent sur les médias occidentaux pour nous expliquer que la Russie ne va jamais entrer en guerre pour protéger la Syrie. Or la Russie est déjà en guerre. Une guerre n’est pas que militaire, mais aussi tout ce qui va avec, et le nerf de la guerre, c’est l’argent. Je conseille à tous ces experts du dimanche de lire l’interview que le vice-premier ministre syrien Qadri Jamil a donné au journal britannique Financial Times à la fin du mois de Juin. Il explique pourquoi tous les embargos, le gel des avoirs syriens, la séquestration des comptes des opérations bancaires de la Syrie en Occident n’ont eu aucun effet.
Il a alors donné 2 pistes de l’aide que le peuple syrien reçoit depuis 3 pays : Chine, Russie et Iran. D’un côté, les opérations ne se font plus en dollars, mais directement en monnaie chinoise, le Yuan. Ce qui évite à la Syrie les désagréments qu’on a connu en Côte d’Ivoire et en Libye. La deuxième piste est l’aide économique directe : la Syrie reçoit de ces 3 pays, chaque mois, beaucoup d’argent pour survivre et s’équiper. Selon les propos du vice-ministre syrien, dans cette interview, la Syrie reçoit l’équivalent de 500 millions de dollars en livraison de pétrole chaque mois.
Ce pétrole est consigné par les navires russes que jusqu’aujourd’hui, aucun de ceux qui montrent les muscles n’ont tenté de bloquer. La question qu’on ne peut s’empêcher de se poser est comment des experts peuvent-ils affirmer que la Russie n’aidera pas la Syrie, en cas d’attaque, si cette dernière est celle qui va lui livrer le pétrole gratuit chaque mois en bravant les navires de guerre occidentaux devant les côtes syriennes ? Si ces pays qui montrent les muscles n’ont pas pu stopper ces navires russes, pourquoi auraient-ils plus de courage aujourd’hui de le faire ?
professeur POUGALA
Il a alors donné 2 pistes de l’aide que le peuple syrien reçoit depuis 3 pays : Chine, Russie et Iran. D’un côté, les opérations ne se font plus en dollars, mais directement en monnaie chinoise, le Yuan. Ce qui évite à la Syrie les désagréments qu’on a connu en Côte d’Ivoire et en Libye. La deuxième piste est l’aide économique directe : la Syrie reçoit de ces 3 pays, chaque mois, beaucoup d’argent pour survivre et s’équiper. Selon les propos du vice-ministre syrien, dans cette interview, la Syrie reçoit l’équivalent de 500 millions de dollars en livraison de pétrole chaque mois.
Ce pétrole est consigné par les navires russes que jusqu’aujourd’hui, aucun de ceux qui montrent les muscles n’ont tenté de bloquer. La question qu’on ne peut s’empêcher de se poser est comment des experts peuvent-ils affirmer que la Russie n’aidera pas la Syrie, en cas d’attaque, si cette dernière est celle qui va lui livrer le pétrole gratuit chaque mois en bravant les navires de guerre occidentaux devant les côtes syriennes ? Si ces pays qui montrent les muscles n’ont pas pu stopper ces navires russes, pourquoi auraient-ils plus de courage aujourd’hui de le faire ?
professeur POUGALA
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