Depuis le refus du Parlement britannique d'intervenir en Syrie, Paris est en première ligne aux côtés des Etats-Unis. John Kerry, le secrétaire d'Etat américain, a même affirmé que la France était la plus vieille alliée des Etats-Unis.
"Notre plus vieille alliée", a souligné dans son discours le secrétaire d'Etat américain John Kerry le vendredi 30 août, en faisant référence à la France, déterminée à participer à une éventuelle intervention militaire en Syrie aux côtés des Etats-Unis. Paris se retrouve donc sous les projecteurs, au détriment de la Grande-Bretagne, laissée de côté par Washington.
Offusquée par le discours du secrétaire d'Etat américain, la presse britannique n'a pas manqué de réagir. The Daily Mail n'hésite pas à rappeler qu'il existe une distinction entre des "alliés historiques" et des "alliés forts", avant d'ajouter : "John Kerry a certainement confondu les deux, le 30 août, quand il a déclaré que la France était la plus vieille alliée des Américains."
The Telegraph, de son côté, rapporte que John Kerry n'a même pas évoqué la Grande-Bretagne – alors qu'il dressait dans son discours la liste des pays soutenant la politique interventionniste des Etats-Unis – tandis qu'il ne cessait d'affirmer sa reconnaissance pour la France. Le quotidien britannique souligne son incompréhension en rappelant que le Premier ministre anglais, David Cameron, a pourtant dénoncé à plusieurs reprises le régime de Bachar El-Assad et aurait souhaité coopérer avec les Etats-Unis.
Toujours selon The Telegraph, ce discours est donc une véritable "claque diplomatique" pour les Britanniques qui entretenaient jusqu'à présent une special relationship avec la Maison-Blanche et se retrouvent désormais en marge, au profit des Français, appelés habituellement par les Américains les "singes capitulards" et les "bouffeurs de fromage" rappelle, vexé, The Daily Mail.
COURRIER INTERNATIONAL | LOUISE LAPORTE
"Notre plus vieille alliée", a souligné dans son discours le secrétaire d'Etat américain John Kerry le vendredi 30 août, en faisant référence à la France, déterminée à participer à une éventuelle intervention militaire en Syrie aux côtés des Etats-Unis. Paris se retrouve donc sous les projecteurs, au détriment de la Grande-Bretagne, laissée de côté par Washington.
Offusquée par le discours du secrétaire d'Etat américain, la presse britannique n'a pas manqué de réagir. The Daily Mail n'hésite pas à rappeler qu'il existe une distinction entre des "alliés historiques" et des "alliés forts", avant d'ajouter : "John Kerry a certainement confondu les deux, le 30 août, quand il a déclaré que la France était la plus vieille alliée des Américains."
The Telegraph, de son côté, rapporte que John Kerry n'a même pas évoqué la Grande-Bretagne – alors qu'il dressait dans son discours la liste des pays soutenant la politique interventionniste des Etats-Unis – tandis qu'il ne cessait d'affirmer sa reconnaissance pour la France. Le quotidien britannique souligne son incompréhension en rappelant que le Premier ministre anglais, David Cameron, a pourtant dénoncé à plusieurs reprises le régime de Bachar El-Assad et aurait souhaité coopérer avec les Etats-Unis.
Toujours selon The Telegraph, ce discours est donc une véritable "claque diplomatique" pour les Britanniques qui entretenaient jusqu'à présent une special relationship avec la Maison-Blanche et se retrouvent désormais en marge, au profit des Français, appelés habituellement par les Américains les "singes capitulards" et les "bouffeurs de fromage" rappelle, vexé, The Daily Mail.
COURRIER INTERNATIONAL | LOUISE LAPORTE
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