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Quiconque suivrait le marché des valeurs marocaines, il s’apercevra que la Bourse de Casablanca ressemble à une île déserte.
Après un mois d’août sec et effroyablement calme, avec un volume d’échanges mensuel global d’à peine 1,1 milliard DH et une contreperformance cumulée de 10,28%, la Bourse entame le mois de septembre avec des échanges qui, cette fois-ci, frôlent le ridicule.
Les volumes transactionnels se sont fortement réduits à la portion congrue, variant entre 1 et 1,5 million d’euros.
Pas de quoi meubler les étagères (ou les colonnes de cette rubrique). La corbeille est usée jusqu’à la corde.
Et tout porte à croire, vu le niveau du PER de la Place (des plus élevés de la région) que le stock de baisse n’est pas près d’être épuisé dans les semaines et mois qui viennent.
Quelques indicateurs : les trois grandes valeurs phares de la Place (IAM, Attijariwafa bank, Addoha) subissent de plein fouet la pression baissière qui s’abat sur le marché. Le Masi, continuant à jouer au yo-yo, termine le mois avec une chute de 2%, poussant aux abysses le Masi (principal baromètre du marché- au-dessous des 10%.
C’est dire que la capitalisation (la valorisation globale du marché boursier marocain) tourne désormais aux alentours de 400 milliards DH. Une pacotille.
Il faut dire que la Bourse de Casablanca est en état de baisse permanente. Il y en a même des valeurs qui se sont effondrées brutalement. IAM, -la première capi de la Place- qui fait jaser la sphère boursière en a soupé un peu.
Quelle leçon retenir et quel avenir attend les valeurs marocaines ?
Difficile d’y apporter une réponse, tant que les incertitudes planent encore. Les résultats semestriels 2013 se font attendre et il est peu probable qu’ils soient en ligne avec les attentes.
albayane-Maroc. 06 09 2013
.
Après un mois d’août sec et effroyablement calme, avec un volume d’échanges mensuel global d’à peine 1,1 milliard DH et une contreperformance cumulée de 10,28%, la Bourse entame le mois de septembre avec des échanges qui, cette fois-ci, frôlent le ridicule.
Les volumes transactionnels se sont fortement réduits à la portion congrue, variant entre 1 et 1,5 million d’euros.
Pas de quoi meubler les étagères (ou les colonnes de cette rubrique). La corbeille est usée jusqu’à la corde.
Et tout porte à croire, vu le niveau du PER de la Place (des plus élevés de la région) que le stock de baisse n’est pas près d’être épuisé dans les semaines et mois qui viennent.
Quelques indicateurs : les trois grandes valeurs phares de la Place (IAM, Attijariwafa bank, Addoha) subissent de plein fouet la pression baissière qui s’abat sur le marché. Le Masi, continuant à jouer au yo-yo, termine le mois avec une chute de 2%, poussant aux abysses le Masi (principal baromètre du marché- au-dessous des 10%.
C’est dire que la capitalisation (la valorisation globale du marché boursier marocain) tourne désormais aux alentours de 400 milliards DH. Une pacotille.
Il faut dire que la Bourse de Casablanca est en état de baisse permanente. Il y en a même des valeurs qui se sont effondrées brutalement. IAM, -la première capi de la Place- qui fait jaser la sphère boursière en a soupé un peu.
Quelle leçon retenir et quel avenir attend les valeurs marocaines ?
Difficile d’y apporter une réponse, tant que les incertitudes planent encore. Les résultats semestriels 2013 se font attendre et il est peu probable qu’ils soient en ligne avec les attentes.
albayane-Maroc. 06 09 2013
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