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Tizi-Ouzou : Dissimulation d’un chiffre d’affaires de plus de 137 millions DA

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  • Tizi-Ouzou : Dissimulation d’un chiffre d’affaires de plus de 137 millions DA

    Un chiffre d’affaires de 137,5 millions de dinars représentant la valeur des transactions commerciales non facturées effectuées durant les mois de juillet et août 2013 a été relevé dans la wilaya de Tizi-Ouzou par les contrôleurs des pratiques commerciales, a-t-on appris jeudi auprès de la direction locale du commerce.

    «Cette entorse à la législation commerciale de non facturation a été relevée à tous les niveaux du circuit commercial, dont notamment celui du commerce de gros», a indiqué M. Khelifi Chabane, responsable des pratiques commerciales à la direction du commerce, précisant que «les dossiers de l’ensemble des contrevenants ont été transmis à la justice».

    Le contrôle des pratiques commerciales a donné lieu également, pour la période considérée, à la constatation d’un total de 586 infractions, dont le gros concerne le défaut d’hygiène, suivi du non détention du registre de commerce et de défaut d’affichage des prix.

    Les opérations de contrôle, sanctionnées par l’établissement de 573 procès verbaux, se sont soldées aussi par la fermeture de 32 locaux commerciaux, pour des causes liées essentiellement à l’exercice d’activités étrangères au registre du commerce.

    Le nombre de sociétés commerciales qui n’ont pas déposé leurs comptes sociaux auprès de l’administration du registre de commerce, à la clôture de l’opération au 31 juillet dernier, a été estimé à 281 personnalités morales.

    Concernant le volet du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes, le bilan de la direction du commerce fait état, pour le même intervalle de temps, de la saisie d’un volume de plus six (6) tonnes de diverses marchandises d’une valeur globale estimée à 1,4 million DA. Les saisies ont été opérées pour des motifs relevant notamment de non conformité aux normes et péremption de produits de consommation.

    Pour des infractions liées essentiellement au défaut d’hygiène et absence d’autocontrôle des marchandises avant leur mise en vente sur les étals, il a été également procédé à la fermeture de 45 locaux commerciaux divers, se comptant particulièrement parmi les fast-foods, qui sont légion à proposer leurs services en période estivale, sans se soucier des normes d’hygiène, a-t-on déploré à la direction du commerce.


    R.LF 06/09/2013



    .

  • #2
    a-t-on appris jeudi auprès de la direction locale du commerce.
    Vas voir si on fait pareil ailleurs!!!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

    Commentaire


    • #3
      L’enquête menée par le parquet de Milan a révélé que Saipem a versé plus d’un milliard et demi d’euros à deux sociétés syriennes travaillant en Algérie.
      Sur ce montant, 850 millions d’euros ont été arrachés par la société de Farid Bedjaoui, présenté comme le trésorier de notre ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil. Cette somme représente les travaux de sous-traitance attribués par Saipem à la société syrienne OGEC, dans laquelle Farid Bedjaoui détient 48%.
      -Le Soir-07/09/2013:
      Le journal italien Espresso, qui a publié hier ces informations, révèle encore que les responsables de la société Saipem surfacturaient systématiquement les prestations et rajoutaient à chaque fois une marge de 3% destinée exclusivement à la partie algérienne en charge du secteur de l’énergie. Guardia di Finanza, la brigade financière italienne, travaille depuis des mois pour identifier tout le réseau entourant cette société OGEC, qui servait de couverture à de grandes opérations de corruption, impliquant aussi bien les responsables italiens du groupe ENI que l’ancien ministre algérien de l’Energie, Chakib Khelil et son trésorier Farid Bedjaoui. La brigade financière, ajoute le journal, a réalisé une avancée importante dans l’enquête menée sur les relations établies entre le patron de l’ENI, Paolo Scaroni, et Chakib Khelil. Ces accointances ont été mises en évidence grâce aux confessions de Tullio Bears, un ancien dirigeant de Saipem en Algérie, qui refuse d’être le bouc émissaire dans cette affaire.
      Cet ancien responsable a révélé encore avoir assisté à des «réunions privées» à l'hôtel Bulgari à Milan entre Varone (qui représentait Saipem) et Bedjaoui, qui désignait OGEC comme sous-traitant. Après ces réunions, Varone lui avait ordonné de rajouter 3% de plus sur les prix, déjà exagérés, d’OGEC, pour créer un surplus destiné à payer les bonnes personnes, a-t-il précisé devant les enquêteurs.
      Il faut noter que sur 850 millions, cette marge de 3% représente quand même une somme de 25 millions d’euros, empochée par ces «bonnes personnes» que les enquêteurs italiens n’ont pas encore identifiées. Les enquêteurs du parquet de Milan ont démontré que le groupe syrien a reçu de Saipem des commandes de sous-traitance en Algérie, dont le montant global s’élève à 850 millions d'euros. Ils ont constaté qu’avant 2006, OGEC réalisait un chiffre d’affaires annuel qui ne dépassait pas 20 millions de dollars. Mais entre 2007 et 2008, OGEC a obtenu de Saipem la somme de 623 millions pour les travaux qui lui ont été confiés en Algérie.

      Qui protège encore OGEC ?
      Les révélations du journal italien, qui confirment les informations publiées dans notre édition du 15 août dernier, permettent de remonter facilement à Chakib Khelil et son réseau qui a permis la déstructuration de la Sonatrach afin de faciliter l’instauration d’un système corrupteur avec les sous-traitants étrangers.
      Chakib Khelil est parti mais OGEC continue de faire la loi en Algérie. A ce jour, son carnet de commandes est important. Elle sous-traite encore des travaux attribués par des entités publiques, autres que la Sonatrach. Cette petite société de traitement du tubing se permet même de narguer Tayeb Louh et son ministère du Travail en imposant des soudeurs syriens et égyptiens, au détriment des travailleurs algériens. Ces derniers, s’ils venaient à être recrutés par OGEC, le sont pour une durée très courte et signent leurs contrats de travail sans même avoir le droit d’en garder une copie. Il y a quelques mois, un entrepreneur algérien s’est vu carrément châtié par les deux sociétés étrangères Saipem et OGEC pour la seule raison qu’il avait refusé d’employer des soudeurs syriens. Il a préféré utiliser une main-d’œuvre algérienne pour la formation de laquelle l’Etat a dépensé des sommes colossales. Pour son obstination, l’entrepreneur algérien s’est vu contraint d’accepter la résiliation des deux tiers des contrats qui le liaient à Saipem et OGEC.
      M. Benzaki
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #4
        La justice italienne vient de mettre au jour un deuxième niveau de corruption
        Les poupées russes du scandale Sonatrach

        Par : Mohamed-Chérif LACHICHI

        L'enquête principale, qui a déjà permis de lancer plusieurs mandats d'arrêt à l'encontre de responsables et d'intermédiaires algériens, risque de dévoiler à présent un deuxième niveau de corruption impliquant, cette fois, des entreprises étrangères.

        Ainsi, l’hebdomadaire italien L’Espresso est revenu hier dans une enquête exclusive sur le scandale de pots-de-vin de 198 millions d'euros versés en Algérie par Saipem, une filiale détenue à 43% par le groupe italien Eni. À en croire l'hebdomadaire italien, de nouvelles connexions vers deux sociétés syriennes, ayant travaillé comme sous-traitants pour Saipem, viennent d'être mises en lumière par les magistrats milanais.
        Ces deux entreprises auraient encaissé, à elle seules, la bagatelle de 1,5 milliard d’euros, révèle l'article. La brigade financière, ou la guardia di finanza italienne, enquête actuellement pour connaître les propriétaires réels de ces entreprises et de mettre en lumière la teneur d'une série de réunions secrètes tenues dans un hôtel de luxe à Milan, entre les gestionnaires italiens de Saipem impliqués dans l'affaire et des hommes d'affaires syriens.
        La justice italienne soupçonne que ces discussions secrètes auraient servi à gonfler les prix. L'enquête principale, validée par la Cour de révision de Milan, a déjà conduit à l'arrestation de Pietro Varone, ancien directeur de la division ingénierie et construction de Saipem et présenté comme l'homme-clé du système de corruption mis en place entre 2007 et 2009. C'est d'ailleurs lui qui a vendu la mèche concernant l'implication de Farid Bedjaoui, propriétaire de la société offshore qui a bénéficié des pots-de-vin de 198 millions d’euros par le biais de faux conseils. Malgré ses aveux, Varone qui aspirait à un statut de “repenti” croupit depuis le 28 juillet dernier à la prison milanaise de San Vittore. Et parmi les autres suspects italiens, contraints de démissionner en 2012, figure le numéro un de l’ensemble du groupe Eni, Paolo Scaroni, qui, lui, nie, à ce jour, toute malversation.
        Ce dernier qui aurait tout de même participé à cinq réunions entre Paris et Vienne avec l'ancien ministre algérien de l’Énergie, Chakib Khelil, et son trésorier occulte, Farid Bedjaoui, a été mis en examen par le parquet de Milan pour corruption internationale. Cela étant, pour L'Espresso, les nouvelles révélations proviennent surtout des aveux de Tullio Orsi, l'ancien président de Saipem-Algérie, que ses supérieurs auraient voulu, selon l'article, jeter en pâture. Orsi aurait ainsi déclaré avoir assister à une série de réunions privées à l'hôtel Bulgari à Milan entre Varone (dans certains cas avec d'autres gestionnaires de Saipem), Farid Bedjaoui, et des représentants des sous-traitants syriens Lead et Ouais. À l’issue de ces conciliabules, il a été décidé d’exagérer les prix déjà très élevés de plus 3%. Les juges milanais ont découvert, ainsi, que Lead est un groupe syrien qui a reçu par Saipem des commandes algériennes pour 850 millions d’euros. Quant à Ouais, qui était jusqu'en 2006 une entreprise familiale syrienne de constructions avec un chiffre d'affaires annuel de 20 millions de dollars, elle s'est transformée entre 2007 et 2008 en Ogec, un groupe avec des bureaux à Beyrouth et à Dubaï et qui a remporté pour 623 millions de dollars de marchés auprès de Saipem en Algérie. La moitié du capital de Ogec appartient aux fondateurs syriens, les frères Bassam et Ghassan Ouais et 48% est détenu au nom de Farid Bedjaoui trésorier. Il reste 1% du capital qui revient au directeur financier d’Ogec qui n'est autre qu'un ancien employé de Saipem. D'autres enquêtes sur des comptes bancaires à l'étranger ont également révélé que les mêmes sociétés syriennes ont payé plusieurs millions d'euros directement à Bedjaoui, présenté par L'Espresso comme le trésorier en chef des pots-de-vin sur le pétrole algérien.
        Dans ce contexte de prix gonflés et de corruption généralisée, les magistrats italiens pensent que “le système de sous-traitants” a également été utilisé pour retirer des pots-de-vin dans la péninsule italienne même.
        D'ailleurs, Orsi a révélé que lui et Varone avaient reçu chacun plus de cinq millions d'euros de la part du Franco-Algérien Farid Bedjaoui. Orsi a même ajouté qu'en 2012, une fois que le scandale a éclaté, Varone lui avait ordonné d'aller à Dubaï pour fermer l'entreprise syrienne Ogec comme si celle-ci était une société secrète contrôlée par les gestionnaires italiens. En somme, derrière le scandale de Sonatrach se cache d’autres vérités dont certaines risquent d’êtres encore plus énormes que celles éventées jusqu’à présent. Un vrai système de poupées russes.

        Source Liberté 07/09/2013
        Dernière modification par hben, 07 septembre 2013, 12h32.
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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