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Corruption à Sonatrach ; deux societés syriennes impliquées à hauteur de 1,5 milliard d'euros

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  • Corruption à Sonatrach ; deux societés syriennes impliquées à hauteur de 1,5 milliard d'euros

    L'affaire de corruption présumée à la Sonatrach pendant les années de l'ère Chakib Khelil n'en finit pas d'étendre ses ramifications. Deux sociétés syriennes auraient bénéficié de contrats suspects avec le groupe algérien à hauteur de 1,5 milliard d'euros.
    Deux sociétés syriennes, Lead Contracting and Trading et Ogec (Ouais Group), sont impliquées dans le scandale de corruption présumée mettant en cause la société Saipem en Algérie , selon une enquête de l'hebdomadaire italien L'Espresso parue vendredi 6 septembre. Depuis février 2011 Saipem, fait l'objet d'une enquête diligentée par le parquet de Milan sur des pots-de-vin estimés à 197 millions d’euros et qui auraient été versés entre 2007 et 2009 pour l'obtention d'environ 8 milliards d’euros de contrats. Les bénéficiaires sont des fonctionnaires et des hommes politiques algériens, dont l'ex-ministre de l'énergie Chakib Khalil , son collaborateur occulte ,Farid Bedjaoui ainsi que des dirigeants de Saipem.
    Selon L'Espresso, les deux firmes syriennes auraient encaissé 1,5 milliard d'euros dans des projets montés en partenariat avec Saipem et obtenus auprès de la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach. "La police financière cherche à savoir qui sont les patrons de ces entreprises et à faire la lumière sur une série de rencontres, survenues dans un hôtel de luxe à Milan, entre des responsables italiens (aujourd'hui suspectés) et des émissaires syriens : ces entretiens privés auraient permis de gonfler les prix au détriment d'Eni", écrit le magazine.
    Tullio Orsi le repenti
    Tullio Orsi, ancien président de Saipem Algérie qui bénéficie d’un statut de "repenti", a révélé aux enquêteurs avoir assisté à des réunions secrètes à l’hôtel Bulgari, à Milan, entre Pietro Varone, ex-dirigeant de Saipem écroué depuis juillet 2013, et le Franco-Algérien Farid Bedjaoui, présenté comme le représentant de Lead et de Ogec. Au terme de ces réunions, Varone a ainsi ordonné à Orsi de majorer de 3 % la part des contrats "déjà exorbitants" qui revenaient aux deux compagnies syriennes. Objectif : créer un "surplus pour rémunérer les bonnes personnes".
    Alors que son chiffre d’affaires était de 20 millions de dollars en 2006, Ogec a vu brusquement son business fleurir en Algérie en décrochant entre 2007 et 2008 pas moins de 623 millions d’euros de contrats avec Saipem. En 2009, toujours grâce aux interventions de Bedjaoui, Ogec sera associé, à hauteur de plusieurs millions d’euros, au canadien SNC-Lavalin dans un projet gazier évalué à 785,5 millions d’euros.
    À qui appartient Ogec ? Les juges milanais pensent que la moitié de son capital appartient aux frères Bassam et à Ghassan Oues (ou Ouwes), les fondateurs de cette société qui possèdent des bureaux à Beyrouth et à Dubaï, tandis que 48 % reviendraient à Farid Bedjaoui et 1 % à un ressortissant italien qui avait jadis travaillé pour Saipem. Mais selon la presse algérienne, une ressortissante syrienne très proche de Chakib Khelil serait aussi actionnaire d’Ogec.
    Interpol pas encore saisi
    Des enquêtes menées à l’étranger par des magistrats du parquet de Milan indiquent que ces sociétés ont versé « plusieurs millions d’euros directement à Bedjaoui », considéré comme le caissier principal des affaires de corruption liées à Sonatrach. Du coup, les Italiens sont persuadés que ce même système de sous-traitance a été utilisé pour verser des pots de vin en Italie. À preuve, Varone et Orsi avaient reconnu devant les magistrats instructeurs avoir touché chacun 5 millions de dollars de commissions de la part de Farid Bedjaoui, un temps réfugié à Dubaï.
    Homme de confiance de Chakib Khalil , Bedjaoui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui par le parquet milanais qui le soupçonne d'avoir encaissé 92 millions d'euros de commissions sur des comptes basés à Singapour et Hong Kong et contrôlés par sa société Pearl Partners LTD. L’ancien patron du pétrole algérien entre décembre 1999 et mai 2010 n’est pas en reste. Inculpés, lui, sa femme Najat et leurs deux enfants, pour "corruption, trafic d’influence, abus de fonction, blanchiment d’argent et direction d’une association de malfaiteurs et d’une organisation criminelle transnationale", ils sont actuellement recherchés par la justice algérienne. Toutefois, selon nos informations, aucun mandat d'arret visant Chakib Khalil et sa famille n’a été pour l’heure transmis par les autorités algériennes à Interpol

    JEUNE AFRIQUE

  • #2
    Jeune Afraique a déformer l'information


    Puisque les deux sociétés syriennes, ayant travaillé comme sous-traitants pour Saipem


    Info Italie

    L'hebdomadaire italien L'Espresso est revenu hier dans une enquête exclusive sur le scandale de pots-de-vin de 198 millions d'euros versés en Algérie par Saipem, une filiale détenue à 43% par le groupe italien

    La connexions vers deux sociétés syriennes, ayant travaillé comme sous-traitants pour Saipem, viennent d'être mises en lumière par les magistrats milanais.

    Ces deux entreprises auraient encaissé, à elle seules, la bagatelle de 1,5 milliard d'euros, révèle l'article.

    La brigade financière, ou la guardia di finanza italienne, enquête actuellement pour connaître les propriétaires réels de ces entreprises et de mettre en lumière la teneur d'une série de réunions secrètes tenues dans un hôtel de luxe à Milan, entre les gestionnaires italiens de Saipem impliqués dans l'affaire et des hommes d'affaires syriens.




    LEAD Contracting & Trading,EURL
    7, rue Doudou Mokhtar
    16306 Ben Aknoun
    Algérie

    Ogec (Ouais Group)
    68 Chemin Macklay Sidi Merzouk
    16306 Ben Aknoun
    Algérie

    .

    .
    Dernière modification par MEK, 07 septembre 2013, 12h08.

    Commentaire


    • #3
      il y a aussi l'article de l'expression

      L'enquête a mis le doigt sur une autre facette de cette énorme affaire de corruption.
      Une somme d'un milliard et demi d'euros a été versée par l'entreprise étatique italienne à Damas à des sous-traitants syriens dans l'affaire dite «Sonatrach 2-Saipem». C'est ce que révèle, dans son édition d'hier, en exclusivité, l'hebdomadaire italien L'Espresso. L'enquête a mis le doigt sur une autre facette de cette énorme affaire de corruption. Il s'agit de la sous-traitance syrienne impliquée dans les transactions délictueuses mises à jour ces derniers mois. Ce second niveau de corruption liée aux fonds noirs, implique donc les entreprises syriennes auxquelles Saipem a sous-traité les travaux de son volet algérien, indique L'Espresso. Les deux entreprises en question ont encaissé, selon la même source, la modique somme de 1,5 milliard d'euros. Dans leurs investigations, les contrôleurs financiers cherchent à identifier les propriétaires effectifs de ces deux entités afin de faire la lumière sur une série de rencontres tenues dans un hôtel de luxe à Milan, avec des dirigeants de l'entreprise italienne. L'enquête principale, déjà validée par le tribunal d'appel, s'est soldée par l'arrestation de Pietro Varone et d'autres anciens dirigeants de la Saipem. Ces derniers se trouvent présentement en cellule à Saint Vittore depuis le 28 juillet 2013.
      Toutefois, reste en suspens le cas de «l'intrigant» Farid Bedjaoui, titulaire de la société offshore qui a encaissé 198 millions d'euros du groupe italien pour des supposées commissions de consultations dont une partie a été remise à Chakib Khelil, peut-on lire encore dans L'Espresso. Tous les anciens dirigeants de la Saipem, pour ceux qui ne sont pas encore en prison, ont été contraints de démissionner en 2012, y compris le n°1 de la maison mère ou groupe ENI, Paolo Scaroni. Ce dernier a participé à cinq rencontres informelles avec Chakib Khelil et son trésorier occulte, Farid Bedjaoui, à Paris. La nouvelle enquête se concentrant sur la sous-traitance par des entreprises syriennes, a été déclenchée suite aux aveux de Tullio Ours, ex-dirigeant de la Saipem-Algérie. Tullio Ours est considéré «comme un bouc émissaire que sa hiérarchie voulait liquider» estime le journal. Dans ce contexte, M.Ours a dévoilé au parquet d'avoir, entre autres, assisté aux «rencontres tenues parfois entre Varone et l'intriguant Farid Bedjaoui ainsi que les représentants des deux entreprises syriennes Lead et Ouais ainsi que, en d'autres cas, entre des dirigeants de la Saipem, ceux des deux entreprises syriennes citées et même le trésorier de Khelil».
      Ces rencontres se sont déroulées à l'hôtel Bulgares de Milan. Après chacune de ces rencontres, M.Varone ordonnait de rajouter 3% de plus sur les prix, déjà exagérés, des contrats de Lead et Ouais. Ce «surplus» dégagé était destiné à payer les intermédiaires. Les juges milanais soulignent que le Lead est un groupe syrien qui a obtenu une commission de l'ordre de 850 millions d'euros versée par le Saipem en Algérie. «Ouais qui était à la base une simple et petite société familiale de construction jusqu'en 2006 s'est subitement transformée, entre 2007-2008 en société de grande envergure, Ouais Group Engineering and Contracting (Ogec), groupe d'ingénierie pétrolière basé à Dubaï et Beyrouth. Ce groupe a encaissé 623 millions d'euros de la Saipem en Algérie. La moitié du capital de l'Ogec appartient aux frères Bassam et Ghassam Ouais, 48% sont inscrits au nom du trésorier-prête-nom habituel de Farid Bedjaoui. Et le 1% restant appartient au directeur financier de l'Ogec, un Italien et ancien dirigeant de la Saipem. Les enquêtes menées sur les comptes étrangers ont, en outre, révélé que les mêmes sociétés syriennes ont «directement versé plusieurs millions d'euros à Bedjaoui», et des pots- de-vins prélevés sur le pétrole algérien. Outre la surfacturation des contrats, les magistrats supposent que «le système des sous-traitants» servit aussi à faire rapatrier l'argent de la corruption en Italie. A ce stade de l'enquête, tant M.Ours que M.Varone, ont admis avoir reçu plus de cinq millions d'euros de la part de Farid Bedjaoui. M.Ours a ajouté qu'en 2012, soit avant l'éclatement de ce scandale de corruption, M.Varone lui avait confié que son supérieur hiérarchique lui avait ordonné de se déplacer à Dubaï pour clôturer le compte de l'Ogec, dans les coffres duquel, la maison syrienne dispose d'un coffre-fort secret contrôlé également par des dirigeants italiens.
      Le scandale Saipem-Sonatrach se révèle au fur et à mesure qu'avance l'enquête. Un véritable puzzle-gigogne
      l'expression dz

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