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Les Arabes se sont mis d'accord!
Le monde arabe compte adopter une stratégie efficace pour développer sa sous-traitance. Cette stratégie sera sous forme d’un document intitulé «la charte de l’Algérie pour le développement de la sous-traitance et du partenariat entre les pays arabes».
C’est dans cette perspective, selon le ministre de la PME et de l’Artisanat, Benbada Mustapha, que se tient depuis hier à Alger le premier congrès et salon arabes de la sous-traitance industrielle.
S’étalant sur trois jours, le congrès se veut un espace d’échanges de données industrielles et d’expérience entre les pays arabes et ceux développés.
Lors de son intervention, Ben Dhafer, directeur général de l’Organisation arabe de développement industriel et minier (OADIM), a souligné l’importance de la sous-traitance en tant que facteur incontournable dans le développement du tissu industriel, la réduction du taux de chômage, la hausse du PIB ainsi que l’amélioration du niveau de vie des citoyens.
Dans les pays développés, révèle une récente étude, l’activité de la sous-traitante représente près de 300 000 entreprises qui génèrent plus de sept millions de postes d’emplois et qui produisent plus de 400 milliards d’euros, alors que dans les pays arabes, elle ne représente que 1 800 entreprises.
Ben Dhafer a également mentionné que cette activité représente 15 % du tissu industriel dans les pays de l’Union européenne, 35 % aux Etats- Unis et 56 % au Japon.
Citant le cas de l’Algérie, Benbada a révélé que la sous- traitance y marque, toutefois, des insuffisances en matière d’adhésion et de développement des PME.
Le bilan de la sous-traitance est en deçà des opportunités offertes et il y a eu, en termes d’adhésion aux bourses, 475 seulement.
«Cette tendance est confirmée pour la période 2001-2004 au cours de laquelle il n’a été enregistré qu’environ 250 entreprises pour les 4 bourses», a expliqué le ministre, en précisant que l’activité de ces entreprises consistait essentiellement en le recensement du potentiel industriel existant composé de 2 000 unités industrielles du secteur privé et industriel et l’organisation de salons, foires ayant permis la réalisation de 451 mises en relation d’affaires entre opérateurs nationaux et étrangers dont 413 opérations concrétisées.
Selon le DG de l’organisation arabe, «le manque constaté dans la sous-traitance dans le monde arabe est à l’origine du retard dans la création des PME.»
En ce sens, Benbada a annoncé que le gouvernement compte réserver, à partir de l’année prochaine, une enveloppe financière de 1 milliard de DA/an et ce, pour le développement des PME.
Il convient de signaler que le premier congrès arabe de la sous-traitance qui se tient depuis hier jusqu’au 14 du mois en cours, regroupe 17 pays arabes.
Coutant 200 000 dollars, le congrès a été financé conjointement par l’Algérie, l’Organisation arabe de développement industriel, la Banque islamique pour le développement ainsi que des sponsors.
Le salon, quant à lui, se tient depuis hier et jusqu’au 15 du mois en cours, au Palais des expositions des Pins maritimes.
Ce salon pourrait donner lieu à la conclusion de contrats de sous-traitance et à des échanges mutuels entre un certain nombre d’exposants et de participants afin d’aller vers un partenariat industriel dans la région arabe.
La nouvelle Republique
Le monde arabe compte adopter une stratégie efficace pour développer sa sous-traitance. Cette stratégie sera sous forme d’un document intitulé «la charte de l’Algérie pour le développement de la sous-traitance et du partenariat entre les pays arabes».
C’est dans cette perspective, selon le ministre de la PME et de l’Artisanat, Benbada Mustapha, que se tient depuis hier à Alger le premier congrès et salon arabes de la sous-traitance industrielle.
S’étalant sur trois jours, le congrès se veut un espace d’échanges de données industrielles et d’expérience entre les pays arabes et ceux développés.
Lors de son intervention, Ben Dhafer, directeur général de l’Organisation arabe de développement industriel et minier (OADIM), a souligné l’importance de la sous-traitance en tant que facteur incontournable dans le développement du tissu industriel, la réduction du taux de chômage, la hausse du PIB ainsi que l’amélioration du niveau de vie des citoyens.
Dans les pays développés, révèle une récente étude, l’activité de la sous-traitante représente près de 300 000 entreprises qui génèrent plus de sept millions de postes d’emplois et qui produisent plus de 400 milliards d’euros, alors que dans les pays arabes, elle ne représente que 1 800 entreprises.
Ben Dhafer a également mentionné que cette activité représente 15 % du tissu industriel dans les pays de l’Union européenne, 35 % aux Etats- Unis et 56 % au Japon.
Citant le cas de l’Algérie, Benbada a révélé que la sous- traitance y marque, toutefois, des insuffisances en matière d’adhésion et de développement des PME.
Le bilan de la sous-traitance est en deçà des opportunités offertes et il y a eu, en termes d’adhésion aux bourses, 475 seulement.
«Cette tendance est confirmée pour la période 2001-2004 au cours de laquelle il n’a été enregistré qu’environ 250 entreprises pour les 4 bourses», a expliqué le ministre, en précisant que l’activité de ces entreprises consistait essentiellement en le recensement du potentiel industriel existant composé de 2 000 unités industrielles du secteur privé et industriel et l’organisation de salons, foires ayant permis la réalisation de 451 mises en relation d’affaires entre opérateurs nationaux et étrangers dont 413 opérations concrétisées.
Selon le DG de l’organisation arabe, «le manque constaté dans la sous-traitance dans le monde arabe est à l’origine du retard dans la création des PME.»
En ce sens, Benbada a annoncé que le gouvernement compte réserver, à partir de l’année prochaine, une enveloppe financière de 1 milliard de DA/an et ce, pour le développement des PME.
Il convient de signaler que le premier congrès arabe de la sous-traitance qui se tient depuis hier jusqu’au 14 du mois en cours, regroupe 17 pays arabes.
Coutant 200 000 dollars, le congrès a été financé conjointement par l’Algérie, l’Organisation arabe de développement industriel, la Banque islamique pour le développement ainsi que des sponsors.
Le salon, quant à lui, se tient depuis hier et jusqu’au 15 du mois en cours, au Palais des expositions des Pins maritimes.
Ce salon pourrait donner lieu à la conclusion de contrats de sous-traitance et à des échanges mutuels entre un certain nombre d’exposants et de participants afin d’aller vers un partenariat industriel dans la région arabe.
La nouvelle Republique