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Nicolas Sarkozy cherche à se donner une stature internationale

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    Source le Monde .




    Le président américain "a remercié le ministre pour le solide soutien de la France dans la lutte contre le terrorisme", a précisé, pour sa part, un porte-parole de M. Hadley, Frederick Jones. L'entretien, selon les sources, a duré entre 25 et 35 minutes.
    M. Sarkozy, qui a effectué une visite de quatre jours aux Etats-Unis en tant que ministre de l'intérieur, a également rencontré la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, le secrétaire à la sécurité intérieure Michael Chertoff, et discuté avec deux sénateurs influents, Barack Obama et John McCain. La rencontre avec Mme Rice a duré près d'une heure et a porté sur le terrorisme, l'Irak, l'Iran, le Proche-Orient, les relations transatlantiques et la Russie, a indiqué la délégation française.
    REBÂTIR LA RELATION TRANSATLANTIQUE
    Après un déplacement à Bruxelles il y a quelques jours, ces multiples entretiens aux Etats-Unis sont un moyen pour M. Sarkozy de travailler sa stature internationale à moins de huit mois de l'élection présidentielle en France. "Je suis convaincu que nos relations souffrent de trop d'incompréhensions causées par un manque de dialogue et parfois par un poil de mauvaise foi. Je ne veux pas chercher de coupable, je veux trouver des solutions. Je veux que nous rebâtissions la relation transatlantique", a dit, plus tôt, le ministre français dans un discours qui ressemblait à un programme de politique étrangère, devant la Fondation franco-américaine à Washington.
    Nicolas Sarkozy a estimé que la crise, en 2003, entre la France et les Etats-Unisà propos de la guerre en Irak était la plus grave depuis 1966 et le départ des forces américaines des bases de l'OTAN en France. "Je crois que nous commençons à surmonter cette crise", a-t-il affirmé. "Mais il est juste de dire que cette crise a provoqué une réapparition dans chacun de nos pays de beaucoup d'idées fausses colportées sur nos deux peuples", a-t-il ajouté. Le ministre français a répété son attachement particulier pour les Américains et les Etats-Unis : "Je ne suis pas un lâche (...), je suis fier de cette amitié (...), je la revendique."
    BANQUE MONDIALE DU COMBUSTIBLE NUCLÉAIRE
    Concernant la crise sur le nucléaire iranien, le numéro deux du gouvernement français a affirmé qu'il fallait "laisser toutes les options ouvertes pour que la diplomatie puisse se déployer". Il a proposé de "créer, sous l'égide de l'AIEA [Agence internationale de l'énergie atomique], une Banque mondiale du combustible nucléaire", qui "garantirait la livraison de combustible nucléaire civil ainsi que le retraitement des matières fissiles à tous les Etats désireux de développer l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, mais qui naturellement renonceraient à l'option nucléaire militaire".
    Le ministre français a rappelé qu'il était un "ami" d'Israël. "Israël avait le droit, j'allais dire le devoir, de se défendre et de défendre ses citoyens", a-t-il estimé, en référence au conflit au Liban cet été. "Tous les amis d'Israël doivent dire à Israël : nous sommes à vos côtés, mais ayez la réaction appropriée, pas la réaction disproportionnée", a-t-il ajouté.
    Nicolas Sarkozy a également estimé qu'il y avait "maintenant urgence à agir pour que le Darfour ne reste pas une page honteuse de notre histoire parce que notre indifférence, notre aveuglement, notre manque de courage (...) nous auraient fait détourner le regard du premier crime contre l'humanité du XXIe siècle".
    Dernière modification par Tamedit n-was, 13 septembre 2006, 11h15.
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