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Derrière les initiales BCPO se cache une maladie typique des fumeurs : la bronchopneumopathie chronique obstructive. Sauf que, parmi ces malades, 10% n’ont jamais fumé. Un chiffre qui indique bien qu’il existe d’autres causes pour cette maladie. Quelles peuvent être les autres origines ? Une réponse en partie résolue par une étude présentée au congrès annuel de la Société Européenne de Pneumologie.
La BCPO étant placée au quatrième rang mondial de cause de décès, elle est loin d’être une maladie anodine. Pour en connaître une éventuelle autre cause que la cigarette, des chercheurs du centre médical de l’université de New York se sont penchés sur les nitrites ; et ce n'est pas par hasard.
En effet, des études réalisées sur le rat avaient montré que les nitrites présents dans l’alimentation pouvaient endommager les poumons. Donc, la question était de savoir si ce résultat pouvait être transposé à l’homme. Pour cela, les chercheurs ont analysé les données d’une étude NHANES (National Health and Nutritional Survey) qui concernait plus de 7000 personnes américaines âgées de 44 ans minimum.
Il en est ressorti que les personnes dont la consommation de viandes fumées (saucissons, lard, jambon fumé, etc) était d’au moins 14 fois par mois, avaient un volume expiré en une seconde inférieur à 1,15 litres. Sachant que pour des personnes en bonne santé le résultat est de 2,5 à 3 litres, ceci indique une obstruction pulmonaire.
Un tel résultat serait dû aux nitrites. Utilisés comme additifs alimentaires, les nitrites sont déjà connus pour être à l’origine de cancer : une fois arrivé dans l’estomac, un milieu acide, ils réagissent avec les produits de décomposition des protéines pour former des nitrosamines. Or ces nitrosamines, sont des composés très réactifs, qui altèrent l’ADN, et donc sont susceptibles de provoquer des cancers. Concernant les poumons, il serait possible que les nitrites interviennent au niveau de leurs élasticité.
Bien que les nitrites jouent un rôle fondamental dans l’apparition de certaines BCPO, d’autres études sont nécessaires pour affirmer le lien viande fumée / maladie. Mais il existe un moyen simple de prévenir cette maladie : la consommation d’aliments riches en antioxydants, qui permet de réduire les risques de BCPO.
Source: NewScientist
La BCPO étant placée au quatrième rang mondial de cause de décès, elle est loin d’être une maladie anodine. Pour en connaître une éventuelle autre cause que la cigarette, des chercheurs du centre médical de l’université de New York se sont penchés sur les nitrites ; et ce n'est pas par hasard.
En effet, des études réalisées sur le rat avaient montré que les nitrites présents dans l’alimentation pouvaient endommager les poumons. Donc, la question était de savoir si ce résultat pouvait être transposé à l’homme. Pour cela, les chercheurs ont analysé les données d’une étude NHANES (National Health and Nutritional Survey) qui concernait plus de 7000 personnes américaines âgées de 44 ans minimum.
Il en est ressorti que les personnes dont la consommation de viandes fumées (saucissons, lard, jambon fumé, etc) était d’au moins 14 fois par mois, avaient un volume expiré en une seconde inférieur à 1,15 litres. Sachant que pour des personnes en bonne santé le résultat est de 2,5 à 3 litres, ceci indique une obstruction pulmonaire.
Un tel résultat serait dû aux nitrites. Utilisés comme additifs alimentaires, les nitrites sont déjà connus pour être à l’origine de cancer : une fois arrivé dans l’estomac, un milieu acide, ils réagissent avec les produits de décomposition des protéines pour former des nitrosamines. Or ces nitrosamines, sont des composés très réactifs, qui altèrent l’ADN, et donc sont susceptibles de provoquer des cancers. Concernant les poumons, il serait possible que les nitrites interviennent au niveau de leurs élasticité.
Bien que les nitrites jouent un rôle fondamental dans l’apparition de certaines BCPO, d’autres études sont nécessaires pour affirmer le lien viande fumée / maladie. Mais il existe un moyen simple de prévenir cette maladie : la consommation d’aliments riches en antioxydants, qui permet de réduire les risques de BCPO.
Source: NewScientist