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La France compte 3 des 6 meilleures écoles au monde pour former les grands patrons… sans qu’il y ait de quoi s

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  • La France compte 3 des 6 meilleures écoles au monde pour former les grands patrons… sans qu’il y ait de quoi s

    HuffingtonPost le 7/09/2013
    François Dupuy Directeur Académique du Centre Européen d'Education Permanente (CEDEP) et consultant indépendant.

    La France compte 3 des 6 meilleures écoles au monde pour former les grands patrons… sans qu’il y ait de quoi s’en réjouir Le Times Higher Education, référence de la presse universitaire, vient de publier le classement des écoles les plus à même de former les grands patrons. L'ENA, HEC et Polytechnique se classent parmi les six premières au monde. Un fait qui pourrait bien en dire plus qu'il n'y parait sur le système d'éducation dans l'Hexagone. Triangle d'or Publié le 7 septembre 2013 RSS 2 20 3 0 43 "Ce qui manque, en France, ce n'est pas seulement un brassage des idées mais c'est aussi un brassage social". "Ce qui manque, en France, ce n'est pas seulement un brassage des idées mais c'est aussi un brassage social". Crédit Flickr/Victor1558 Atlantico : Le magazine britannique Times Higher Education a publié sa liste des meilleurs écoles au monde pour former les élites (voir ici). Ainsi, trois écoles françaises - Polytechnique, HEC et l'ENA - occupent les places 4, 5 et 6. Cependant, si l'on retrouve, chez nous, systématiquement les mêmes écoles dans les profils des grands patrons, est-ce aussi parce qu'il n'y a que très peu de grandes écoles ? François Dupuy : Il est vrai que ce que les Français considèrent traditionnellement comme des "grandes écoles" sont en apparence peu nombreuses et qui plus est, les mêmes "élites" en font au moins deux dans la foulée (c'est le cas de François Hollande avec HEC et l'ENA). Cela dit, en y regardant de près, la liste des écoles qui forment les dirigeants d'entreprises à tendance à s'élargir. On est frappé par la présence exceptionnelle de la France dans le palmarès européen de Business Schools et par la montée en puissance de ces mêmes écoles. L'INSEAD (que personne ne cite jamais car elle se définit comme européenne plus que comme française) soutient depuis longtemps la comparaison avec ses homologues anglo-saxonnes. L'EM Lyon pour ne citer qu'elle, a fait une entrée remarquée dans le cercle des plus performantes de ces institutions. Mais bien sur, cela n'a rien à voir en densité avec les quelques 600 Business Schools - de qualités très diverses il est vrai - que comptent les Etats-Unis. Il est compréhensible que la palette de ces écoles s'élargisse en France : les besoins sont en effet de plus en plus nombreux alors que celles qui sont supposées tenir le haut du pavée (ENA et Polytechnique en particulier) cultivent une rareté qui est censée leur donner leur valeur. Vision à courte vue dans laquelle on confond rareté et qualité. Ces grandes écoles forment-elles correctement les élites françaises aux besoins économiques et sociaux réels ou ces dernières deviennent-elles déconnectées des réalités comme le suggèrent certains? On peut en effet s'interroger sur le contenu des enseignements dispensées par ces écoles (avec toutes les nuances nécessaires) et sur leur adaptation aux fonctions de direction ou simplement d'encadrement. La primauté est en effet généralement donnée à la "technique", qu'elle soit celle de l'ingénieur ou celle de l'administrateur. Le droit, la norme, la spécialisation y tiennent une place qui occulte plus ou poins la compréhension des comportements et du fonctionnement des organisations humaines, ce qui est en premier lieu ce que les dirigeants auront à gérer. Il est d'ailleurs frappant de constater que dans l'entreprise, on appelle aux responsabilités en premier lieu ceux qui réussissent techniquement. Or, management et technique sont deux activités bien différentes et le succès dans la deuxième ne préjuge rien des résultats dans la première. D'où le comportement "impérial" de quelques grands patrons qui n'ont d'autres solutions que l'injonction autoritaire pour faire appliquer leurs décisions. De même, dans les écoles qui se veulent très orientées vers le "management" on a tendance à enseigner des modèles d'action et/ou de compréhension qui ont peu à voir avec la réalité telle qu'elle est. Il en résulte parfois un vrai désarroi de patrons, impuissants à appréhender une réalité qui échappe aux modèles qu'ils ont appris. C'est l'origine de quelques drames sociaux... Quelles sont les conséquences d'avoir des "grands patrons" et des élites tous issus des mêmes écoles, presque sans diversité dans les profils ? Les conséquences du recrutement des patrons par les mêmes filières sont connues depuis longtemps. La plus frappante bien sûr est celle du conformisme, de l'uniformité de pensée qui rendent difficile ce que les anglo-saxons appellent le "think out of the box". En France, pour filer cette métaphore, on a d'autant plus de chance de succès dans sa carrière que l'on a accepté de rester dans cette "boite". Si l'on ajoute à cela tout ce que l'on sait sur le recrutement de ces "grandes écoles", ce qui manque ce n'est pas seulement un brassage des idées mais c'est aussi un brassage social. On touche là à l'extrême difficulté à repérer et utiliser des talents dont le pays aurait grand besoin dans une compétition internationale qui est avant tout marquée par l'ouverture. C'est à n'en pas douter un handicap Français. atlantico sur facebook notre compte twitter Les derniers articles du même auteur : Emploi des jeunes, égalité salariale, parité, handicap : pourquoi multiplier les lois que personne n’applique n’aboutit qu’à plomber les causes défendues Choc de simplification à la française : va-t-on créer une immense bureaucratie pour lutter contre celle qui existe déjà ?
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    L'ENA, HEC et Polytechnique
    ces écoles sont des écoles paramilitaires. ce ne sont pas des patrons mais des gestionnaires de société anonyme...

    un véritable patron il s'appuie sur un héritage familier sans recours au fond publique. l'état imprime les billet et le donne a un commis en lui demandant ''allez va ouvrir une usine'' puisque ce n'est pas so nargent donc il fait ce qu'il voudra. lorsque le privé investi 100 pour produire un objet de 1000
    le fonctionnaire de letat investi 1000 pour produire un objet de 100..c'est normal il concurissient tout le monde sans se soucier de la comptabilité.


    un veritable patron il doit puiser dans son propre fond ou prendre le risque pour aller trouver des fonds contre la fourniture d'un gage...

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    • #3
      Il y a moins de 5 % de boursier à HEC Essec et ESCP soit les 3 meilleurs ecoles de commerce de france ca prouve que le brassage social n'existe pas à ce niveau

      Normal à 12 000€ l'année quand tu es boursier tu peux pas te permettre de tel étude.

      Meme si Hec et Telecom Management les 2 seuls ecoles de management qui offrent la gratuité au boursier ( sur environ 300 business school )
      Le notable a son bouclier fiscal , et l'esclave doit se battre avec une couverture sociale....

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      • #4
        Le Times Higher Education, référence de la presse universitaire, vient de publier le classement des écoles les plus à même de former les grands patrons.
        En attendant qu'ils publient un classement des écoles plus à même de former chômeurs, voici leur liste des meilleurs universités..... liste dominée par les universités anglo-saxonnes.

        http://www.timeshighereducation.co.u.../world-ranking

        http://www.timeshighereducation.co.u...tation-ranking
        Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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        • #5
          La France compte 3 des 6 meilleures écoles au monde pour former les grands patrons
          Former des bandits de très grande envergure, spécialisés dans le pillage et l'esclavagisme, ca oui pour cela ces écoles excellent dans le domaine de la formation de la rapine et de la corruption a grande échelle!
          “Le cours évolutif du progrès européen pendant ces trois cents dernières années pourrait se résumer à seulement quatre mots: égoïsme, massacres, impudeur et corruption.” Yan Fu

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          • #6
            voici leur liste des meilleurs universités..... liste dominée par les universités anglo-saxonnes.
            LA seule facon de voir les universités françaises dans les classements, c'est.... d'augmenter leur prix, et elle deviendront comme les écoles d'ingénieur?
            Ce n'est pas avec 183 euros (jusquen L3 et 254 euros jusqu'en M2) que les universités pourront rivaliser avec les anglosaxones, ou le prix moyen d'une université privé est de 13000 dollars par an.
            l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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            • #7
              @aldo johnson

              Il y a moins de 5 % de boursier à HEC Essec et ESCP soit les 3 meilleurs ecoles de commerce de france ca prouve que le brassage social n'existe pas à ce niveau

              Ce qui explique que les élites françaises sont formatées dans leur pensée (droite ou gauche c'est pareil) et coupées de la réalité
              il faudrait détruire l ENA qui fabrique des cranes d oeuf
              Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
              Mahomet

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