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Des aînés fabriquent une pilule du suicide

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  • Des aînés fabriquent une pilule du suicide

    Voulant se donner la mort par eux meme et par leurs propres moyens sans l’aide des autres (qui est interdit pas la loi), ils fabriquent eux meme leurs pilules du Suicide.

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    Sans connaissances particulières en chimie, 20 Australiens, âgés de 80 ans en moyenne, ont réussi à se fabriquer une pilule du suicide.

    La nouvelle a été annoncée à Toronto, le week-end dernier, par le Dr Philip Nitschke, dans le cadre d'une conférence internationale sur le droit de mourir dans la dignité.

    «Ils pourraient conclure un pacte de suicide, mais ça m'étonnerait beaucoup, a affirmé le médecin de 59 ans, interviewé par La Presse. Je sais qu'une de ces personnes est très malade et que son état ne cesse de s'aggraver. Pour l'instant, elle s'est fixé une date en mars ou avril prochain.»

    Comme la loi australienne interdit de fournir à autrui le moyen de se suicider, ces personnes ont décidé de fabriquer elles-mêmes, en groupe, la quantité de barbituriques nécessaire à leur propre mort. Le projet «Peanut» (barbiturique en argot américain) est né d'une idée du Dr Nitschke, directeur général d'Exit International, organisme australien de défense du droit à l'euthanasie volontaire.

    «Leur âge moyen était de 80 ans. La majorité de ces personnes étaient en santé. Deux d'entre elles ont suivi des cours de chimie au bac», a précisé le Dr Nitschke. Pour respecter la loi, tous les participants devaient participer activement au projet, même s'il ne s'agissait que de préparer le thé.

    Prétendant être des ornithologues amateurs, les membres du groupe ont caché leur laboratoire dans une ferme de la Nouvelle-Galles-du-Sud. Après trois jours, ils avaient réalisé la première des deux étapes nécessaires à la fabrication d'une pilule d'amylobarbital. La deuxième phase s'est avérée plus ardue. «Il leur a fallu près d'un an pour réussir», a noté le Dr Nitschke.

    La préparation finale a été envoyée à un laboratoire spécialisé à des fins d'analyse. Les résultats sont attendus à la fin du mois. Les participants recevront alors exactement la dose nécessaire pour causer leur propre mort, pas plus, pas moins.

    «La plupart des membres du groupe ne prendront jamais la substance. Ils veulent simplement savoir qu'elle existe et qu'ils pourront y recourir en cas de besoin», a déclaré le Dr Nitschke. Tous ont assisté au préalable à une série d'ateliers préparatoires sur des thèmes tels que les soins palliatifs.

    Après leur décès, les membres comptent léguer leur matériel de laboratoire et leur savoir-faire à d'autres. Déjà, plus de 200 personnes se sont inscrites sur une liste d'attente.


    - AP
    Dernière modification par Thirga.ounevdhou, 13 septembre 2006, 15h16.
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