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L’ancien P-DG de Sonatrach continue de défrayer la chronique depuis des semaines au sujet de colossales affaires de corruption dont il s’est rendu coupable du temps où il occupait le poste de ministre de l’énergie et aussi durant son passage à la tête de la plus grande entreprise publique algérienne. A 74 ans, Chakib Khelil et plusieurs de ses proches font l’objet d’un mandat d’arrêt international dans le cadre du scandale de corruption de la Sonatrach. Il continue, malgré lui d’alimenter les débats les plus controversés. Cette fois-ci, c’est son fils qui est impliqué.
Tel père tel fils, serait-on tenté de dire après avoir lu cette lettre anonyme postée depuis quelques jours sur les réseaux sociaux accusant le fils de Chakib Khelil d’avoir extorqué à l’agence Sonelgaz de Béjaïa une somme de 24 milliards de centimes pour l’achat d’une villa que son ami n’arrivait pas à vendre au centre ville de Béjaïa. «Plus de 24 milliards dilapidés pour racheter à Bejaïa la villa de l’ami du fils de Chakib Khelil. Un autre scandale qui implique directement Chakib Khelil », titre un lanceur d’alerte anonyme dans un message diffusé partout sur les réseaux sociaux locaux.
« Il s’agit d’une connaissance du fils de Chakib Khelil «
Selon les détails de l’affaire fournis par l’auteur du message qui a requis l’anonymat, il s’agit d’une connaissance du fils de Chakib Khelil originaire de la ville de Bougie et résident aux Etats Unis qui a demandé l’aide de son ami pour l’aider à vendre cette villa affichée à 7 milliards de centimes dans une agence immobilière locale et que l’agent immobilier n’arrive pas à vendre à cause de son prix exagéré. « Un citoyen algérien réside à l’U.S.A, possède une bâtisse située au quartier des Quatre Chemins à Bejaia à côté de l’Ets MEHELEB (hydraulique) et avant l’arrivée à l’hôtel THIZIRI, qui l’a mise en vente chez un gérant d’une Agence immobilière dans la même wilaya pour une somme de 07 milliards de centimes», écrit encore l’auteur du message.
« Vu l’exagération du prix demande et le manque flagrant de la conformité, aucun n’acheteur n’a manifeste son intérêt », écrit l’auteur de la lettre anonyme qui ajoute. «Le temps passe, ce monsieur n’a rien vu venir et a fini par solliciter directement une connaissance qui réside en Amérique du Nord comme lui, en l’occurrence le fils de CHAKIB KHALIL. Ce dernier, sans hésitation, demanda directement l’aide de son père qui était cette époque ministre de l’énergie et des mines», poursuit-il.
« Sonelgaz de Béjaia a payé 24 milliards de centimes pour la villa »
Ainsi, le richissime papa affaissé sur des milliards sur son poste d’ex ministre de l’énergie algérien, proche de Bouteflika et forcément ami des Américains à l’époque n’a qu’à cliquer des doigts pour faire incliner le responsable local de Sonelgaz, selon ces révélations. Ce dernier a donc accepté de racheter la villa du morveux avec l’argent du contribuable pour une somme de 24 milliards de centimes. «Cette affaire a été prise en charge par (l’ex) directeur de la distribution de Bejaïa pour l’achat de cette bâtisse pour une somme de 24 milliards au frais de la Sonelgaz de Bejaïa, un prix mirobolant qui dépasse largement son prix initial avec une différence de 17 milliards par-rapport à la somme demandée !!!!», révèle cette source anonyme qui n’a pas manqué de souligner que l’agence Sonelgaz de Béjaïa a débloquée une grosse somme supplémentaire pour la rénovation de la villa et faire installer son personnel. «Aujourd’hui, une enveloppe budgétaire supplémentaire a été débloquée pour les travaux et le réaménagement de cette bâtisse qui se trouve en état ruinée afin que le service (D.F.C) de la Sonelgaz s’y installe définitivement », conclut-on dans ce message.
Les procureurs de Béjaia pointés du doigt
Encore faut-il que le procureur de la République de Béjaïa puisse s’autosaisir de l’affaire pour faire éclater la vérité. Ce qui relèverait du miracle d’ailleurs, selon plusieurs observateurs locaux, eu égard à l’indifférence qui règne dans le secteur de la justice ces dernières années à Béjaïa. De gros scandales de corruption et de pots de vin révélés ces dernières années dans la wilaya de Béjaïa n’ont jamais fait réagir les procureurs locaux. Ce qui n’a pas manqué d’alimenter des folles rumeurs sur ces magistrats désignés d’en haut. Nous y reviendrons.
Djoudi Méziane
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Tel père tel fils, serait-on tenté de dire après avoir lu cette lettre anonyme postée depuis quelques jours sur les réseaux sociaux accusant le fils de Chakib Khelil d’avoir extorqué à l’agence Sonelgaz de Béjaïa une somme de 24 milliards de centimes pour l’achat d’une villa que son ami n’arrivait pas à vendre au centre ville de Béjaïa. «Plus de 24 milliards dilapidés pour racheter à Bejaïa la villa de l’ami du fils de Chakib Khelil. Un autre scandale qui implique directement Chakib Khelil », titre un lanceur d’alerte anonyme dans un message diffusé partout sur les réseaux sociaux locaux.
« Il s’agit d’une connaissance du fils de Chakib Khelil «
Selon les détails de l’affaire fournis par l’auteur du message qui a requis l’anonymat, il s’agit d’une connaissance du fils de Chakib Khelil originaire de la ville de Bougie et résident aux Etats Unis qui a demandé l’aide de son ami pour l’aider à vendre cette villa affichée à 7 milliards de centimes dans une agence immobilière locale et que l’agent immobilier n’arrive pas à vendre à cause de son prix exagéré. « Un citoyen algérien réside à l’U.S.A, possède une bâtisse située au quartier des Quatre Chemins à Bejaia à côté de l’Ets MEHELEB (hydraulique) et avant l’arrivée à l’hôtel THIZIRI, qui l’a mise en vente chez un gérant d’une Agence immobilière dans la même wilaya pour une somme de 07 milliards de centimes», écrit encore l’auteur du message.
« Vu l’exagération du prix demande et le manque flagrant de la conformité, aucun n’acheteur n’a manifeste son intérêt », écrit l’auteur de la lettre anonyme qui ajoute. «Le temps passe, ce monsieur n’a rien vu venir et a fini par solliciter directement une connaissance qui réside en Amérique du Nord comme lui, en l’occurrence le fils de CHAKIB KHALIL. Ce dernier, sans hésitation, demanda directement l’aide de son père qui était cette époque ministre de l’énergie et des mines», poursuit-il.
« Sonelgaz de Béjaia a payé 24 milliards de centimes pour la villa »
Ainsi, le richissime papa affaissé sur des milliards sur son poste d’ex ministre de l’énergie algérien, proche de Bouteflika et forcément ami des Américains à l’époque n’a qu’à cliquer des doigts pour faire incliner le responsable local de Sonelgaz, selon ces révélations. Ce dernier a donc accepté de racheter la villa du morveux avec l’argent du contribuable pour une somme de 24 milliards de centimes. «Cette affaire a été prise en charge par (l’ex) directeur de la distribution de Bejaïa pour l’achat de cette bâtisse pour une somme de 24 milliards au frais de la Sonelgaz de Bejaïa, un prix mirobolant qui dépasse largement son prix initial avec une différence de 17 milliards par-rapport à la somme demandée !!!!», révèle cette source anonyme qui n’a pas manqué de souligner que l’agence Sonelgaz de Béjaïa a débloquée une grosse somme supplémentaire pour la rénovation de la villa et faire installer son personnel. «Aujourd’hui, une enveloppe budgétaire supplémentaire a été débloquée pour les travaux et le réaménagement de cette bâtisse qui se trouve en état ruinée afin que le service (D.F.C) de la Sonelgaz s’y installe définitivement », conclut-on dans ce message.
Les procureurs de Béjaia pointés du doigt
Encore faut-il que le procureur de la République de Béjaïa puisse s’autosaisir de l’affaire pour faire éclater la vérité. Ce qui relèverait du miracle d’ailleurs, selon plusieurs observateurs locaux, eu égard à l’indifférence qui règne dans le secteur de la justice ces dernières années à Béjaïa. De gros scandales de corruption et de pots de vin révélés ces dernières années dans la wilaya de Béjaïa n’ont jamais fait réagir les procureurs locaux. Ce qui n’a pas manqué d’alimenter des folles rumeurs sur ces magistrats désignés d’en haut. Nous y reviendrons.
Djoudi Méziane
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