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L'arme chimique déjà utilisée il y a... 1700 ans
Bachar al-Assad n'aurait rien inventé: des fouilles archéologiques ont démontré que du gaz toxique avait été utilisé en l'an 256 ap J-C dans ce qui est devenu plus tard la Syrie.
En Syrie, l'utilisation d'armes chimiques ne date pas d'hier. Simon James, chercheur à l'université britannique de Leicester, avait démontré en 2009 que des armes chimiques rudimentaires ont bien été utilisées dans la région il y a 1700 ans, relève le site américain News Discovery. Le scientifique s'appuyait sur des fouilles menée en Syrie entre 1920 et 1986.
Le gazage aurait eu lieu en 256 après JC lors d'une bataille entre les Romains et les Sassanides. Ce peuple originaire de Perse, qui a régné sur le Moyen-Orient et l'Asie Centrale jusqu'à l'arrivée des Arabes, tentait d'assiéger une forteresse romaine.
Pour tenter de pénétrer à l'intérieur du fort, les assiégeants ont creusé des tunnels sous les fortifications romaines. Dans les années 1930, des archéologues ont découvert dans ses sous-terrains, des dizaines de corps de soldats romains, portant encore leur équipement. A première vue, les historiens ont cru que les Romains étaient morts piégés après un effondrement de ces tunnels.
Souffre jaune
Mais des recherches scientifiques ont retrouvé dans un pot des cristaux de souffre jaune et des résidus de brai (une substance résineuse) non loin des corps des victimes. Selon la théorie de Simon James les Sassanides auraient placé des brasiers à des points stratégiques du tunnel, ajoutant le souffre pour empoisonner leurs ennemis, note Slate.fr.
Lorsqu'il a développé ses conclusions, le chercheur avait déclaré à la BBC: «Il paraît clair d'après les preuves archéologiques que les Perses sassanides en savaient autant sur l'art de la guerre et du siège que les Romains».
D'autres cas historiques
Deux autres cas historiques d'utilisation d'armes chimiques peuvent être relevés. En 429 av JC, lors de la guerre du Péloponèse, les Spartiates avaient fait brûler de la résine de pin et du souffre durant le siège de Platée, relève Slate. Mais aucune preuve matérielle n'est venue corroborer les propos des historiens. La plus vielle preuve archéologique de l'utilisation d'une arme chimique daterait de la bataille de Gandhara (royaume situé entre le Pakistan et l'Afghanistan). Une boule de feu remplie d'asphalte et de souffre aurait été utilisée lors des combats.
(cga)
Bachar al-Assad n'aurait rien inventé: des fouilles archéologiques ont démontré que du gaz toxique avait été utilisé en l'an 256 ap J-C dans ce qui est devenu plus tard la Syrie.
En Syrie, l'utilisation d'armes chimiques ne date pas d'hier. Simon James, chercheur à l'université britannique de Leicester, avait démontré en 2009 que des armes chimiques rudimentaires ont bien été utilisées dans la région il y a 1700 ans, relève le site américain News Discovery. Le scientifique s'appuyait sur des fouilles menée en Syrie entre 1920 et 1986.
Le gazage aurait eu lieu en 256 après JC lors d'une bataille entre les Romains et les Sassanides. Ce peuple originaire de Perse, qui a régné sur le Moyen-Orient et l'Asie Centrale jusqu'à l'arrivée des Arabes, tentait d'assiéger une forteresse romaine.
Pour tenter de pénétrer à l'intérieur du fort, les assiégeants ont creusé des tunnels sous les fortifications romaines. Dans les années 1930, des archéologues ont découvert dans ses sous-terrains, des dizaines de corps de soldats romains, portant encore leur équipement. A première vue, les historiens ont cru que les Romains étaient morts piégés après un effondrement de ces tunnels.
Souffre jaune
Mais des recherches scientifiques ont retrouvé dans un pot des cristaux de souffre jaune et des résidus de brai (une substance résineuse) non loin des corps des victimes. Selon la théorie de Simon James les Sassanides auraient placé des brasiers à des points stratégiques du tunnel, ajoutant le souffre pour empoisonner leurs ennemis, note Slate.fr.
Lorsqu'il a développé ses conclusions, le chercheur avait déclaré à la BBC: «Il paraît clair d'après les preuves archéologiques que les Perses sassanides en savaient autant sur l'art de la guerre et du siège que les Romains».
D'autres cas historiques
Deux autres cas historiques d'utilisation d'armes chimiques peuvent être relevés. En 429 av JC, lors de la guerre du Péloponèse, les Spartiates avaient fait brûler de la résine de pin et du souffre durant le siège de Platée, relève Slate. Mais aucune preuve matérielle n'est venue corroborer les propos des historiens. La plus vielle preuve archéologique de l'utilisation d'une arme chimique daterait de la bataille de Gandhara (royaume situé entre le Pakistan et l'Afghanistan). Une boule de feu remplie d'asphalte et de souffre aurait été utilisée lors des combats.
(cga)
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