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Le festival se tient du 18 au 22 septembre dans la ville du Détroit, avec pour thème « Tanjazz passe à l’Est». Entre Arun Gosh, Noam Vazana, Elisabeth Kontomanou, Samy Thiebault, Magic Tarbouch, et d'autres jazzmen, les organisateurs promettent d’en mettre plein la vue.
Pour sa 14ème édition, Tanjazz passe à l’Est sur la piste de nouveaux talents et de sons ébouriffants. Après la rencontre des artistes marocains 2012, le plaisir sera à la découverte des jazz de Bulgarie, d’Egypte, de Tunisie, des Balkans, du jazz manouche, de la musique klezmer.
« Cette année, en plus des concerts gratuits dans les scènes Renault Ville et BMCI Ville, nous avons préparé des scènes très spéciales : Palais Moulay Hafid, et Tanjazz Lounge. Cette dernière est un espace non fumeur, avec arrosage modéré », nous dit, non sans humour, Nacer Amiar, architecte de formation, qui gère aussi l'organisation générale du Festival.
Côté programmation, la tête d’affiche se nomme Arun Gosh. Compositeur et clarinettiste talentueux d’origine indonésienne, ses mélodies suaves d’inspiration sud asiatique donnent naissance à de belles improvisations menées par la basse, la tablah et la batterie. Le concert aura lieu vendredi à la scène du palais Moulay Hafid.
Noam Vazana, pianiste est chanteuse aux origines marocaines, jouera jeudi et samedi au Tanjazz Lounge, en hommage à Nina Simone. La jeune artiste joue aussi au trombone, « l’instrument le moins délicat au monde » dit Denis Germain, responsable de la communication de Tanjazz.
Pour ses cinquante ans de jazz, le batteur égyptien Yehya Khalil donnera un concert regroupant ses plus belles compositions, vendredi au palais et samedi en ville.
« Tanjazz passe à l’Est certes, mais il se donne aussi le droit de passer où il veut », annonce Denis Germain, en parlant de l’autre tête d’affiche de cette année, Elisabeth Kontomanou, qui nous vient de Guinée. « Bon, elle rentre pas dans l’Est, mais nous avons réussi à la faire rentrer dans le moule ».
Quel que soit le moule, cela ne change rien au talent d’Elisabeth Kontomanou. Chanteuse et compositrice autodidacte à la voix chaude et chaleureuse, elle a été consacrée meilleure artiste vocale aux Victoires du Jazz 2006. A ne pas manquer, samedi, à la scène BMCI Palais.
Le Quintet marocain Magic Tarbouch sera également de la partie. Ce quartet de jazz et de Surf Music est formé par Tarik et Ismail à la guitare, Yassine à la basse et Ayoub à la batterie. Il s’agit d’une découverte de l’édition Tanjazz 2012.
Les enfants ne sont pas en reste, avec un concert de Roger Cactus. « Entrée interdite aux moins de 18 ans », annoncent avec humour les organisateurs.
D’autres formations viennent compléter la programmation : Sofia Fusion Quartet (Bulgarie), Samy Thiebault (Côte d’Ivoire), Gnawa Express (Maroc), et tant d’autres.
En guise de conclusion, Nacer Amiar nous dit, l’air presque poétique, que « Le jazz est l’un des rares genres musicaux qui permet de surmonter les crises ». Avec ou sans arrosage ?
Medias 24
Pour sa 14ème édition, Tanjazz passe à l’Est sur la piste de nouveaux talents et de sons ébouriffants. Après la rencontre des artistes marocains 2012, le plaisir sera à la découverte des jazz de Bulgarie, d’Egypte, de Tunisie, des Balkans, du jazz manouche, de la musique klezmer.
« Cette année, en plus des concerts gratuits dans les scènes Renault Ville et BMCI Ville, nous avons préparé des scènes très spéciales : Palais Moulay Hafid, et Tanjazz Lounge. Cette dernière est un espace non fumeur, avec arrosage modéré », nous dit, non sans humour, Nacer Amiar, architecte de formation, qui gère aussi l'organisation générale du Festival.
Côté programmation, la tête d’affiche se nomme Arun Gosh. Compositeur et clarinettiste talentueux d’origine indonésienne, ses mélodies suaves d’inspiration sud asiatique donnent naissance à de belles improvisations menées par la basse, la tablah et la batterie. Le concert aura lieu vendredi à la scène du palais Moulay Hafid.
Noam Vazana, pianiste est chanteuse aux origines marocaines, jouera jeudi et samedi au Tanjazz Lounge, en hommage à Nina Simone. La jeune artiste joue aussi au trombone, « l’instrument le moins délicat au monde » dit Denis Germain, responsable de la communication de Tanjazz.
Pour ses cinquante ans de jazz, le batteur égyptien Yehya Khalil donnera un concert regroupant ses plus belles compositions, vendredi au palais et samedi en ville.
« Tanjazz passe à l’Est certes, mais il se donne aussi le droit de passer où il veut », annonce Denis Germain, en parlant de l’autre tête d’affiche de cette année, Elisabeth Kontomanou, qui nous vient de Guinée. « Bon, elle rentre pas dans l’Est, mais nous avons réussi à la faire rentrer dans le moule ».
Quel que soit le moule, cela ne change rien au talent d’Elisabeth Kontomanou. Chanteuse et compositrice autodidacte à la voix chaude et chaleureuse, elle a été consacrée meilleure artiste vocale aux Victoires du Jazz 2006. A ne pas manquer, samedi, à la scène BMCI Palais.
Le Quintet marocain Magic Tarbouch sera également de la partie. Ce quartet de jazz et de Surf Music est formé par Tarik et Ismail à la guitare, Yassine à la basse et Ayoub à la batterie. Il s’agit d’une découverte de l’édition Tanjazz 2012.
Les enfants ne sont pas en reste, avec un concert de Roger Cactus. « Entrée interdite aux moins de 18 ans », annoncent avec humour les organisateurs.
D’autres formations viennent compléter la programmation : Sofia Fusion Quartet (Bulgarie), Samy Thiebault (Côte d’Ivoire), Gnawa Express (Maroc), et tant d’autres.
En guise de conclusion, Nacer Amiar nous dit, l’air presque poétique, que « Le jazz est l’un des rares genres musicaux qui permet de surmonter les crises ». Avec ou sans arrosage ?
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