Réfugiés au Maroc : Le CNDH appelle à une évolution des mentalités et des textes
Adil Alifriqui - Lemag - publié le Mardi 10 Septembre
C’est un appel de conscience qu’a produit le conseil national des droits de l’homme (CNDH), à l’égard de l’État et du peuple, marocains, les interpellant sur une question des plus sensibles, celle de l’immigration et des réfugiés au Maroc, qui nécessitent un ré-arrimage aux valeurs civilisationnelles, religieuses et humanistes, qui font la personnalité du marocain.
En effet, le CNDH a produit un rapport thématique sur ce sujet de l’immigration, qui fait du Maroc, depuis quelques temps, un objet d’accusations et d’allégations à l’étranger, colportées mal-intentionnellement par d’obscures parties racistes du voisinage du royaume, qui gonflent des cas de racisme isolés, en les généralisant pour stigmatiser et insulter tout un peuple et ses valeurs.
Le CNDH a, en effet, dressé une batterie de recommandations pour pallier à tous les dépassements qui peuvent exister, du fait que le royaume est un pays à petits revenus, se retrouvant à la jonction de deux continents, faisant ainsi, point de passage et de plus en plus, destination finale, pour des migrants subsahariens clandestins, victimes de trafics et de réseaux esclavagistes algériens et sahéliens, organisés par des bandes dépendances des régimes dictatoriaux militaires corrompus, en Afrique du nord et au Sahel et dont les modes de fonctionnement, s’apparentent aux modus operandi des mafias.
Le CNDH, l’institution mondialement reconnue, bâtie selon les principes de Paris, inégalée dans toute la région nord africaine et en Afrique, a produit deux classes de recommandations concernant ce sujet :
1- Celles destinées à l’Etat, portant appel à des refontes concrètes des textes de lois et à des applications administratives directes aux profits des migrants.
2- Et puis celles adressés au commun des marocains, portant sur une prise de conscience commune et un retour aux valeurs ancestrales du Maroc en matière d’ouverture à l’autre, de fraternité et de respect d’autrui, un exercice culturel devant être soutenu aussi par des politiques étatiques culturelles et médiatiques.
Le CNDH a invité le gouvernement à reconnaître effectivement, en attendant la mise en place d’un dispositif législatif et institutionnel national de l’asile, le statut de réfugié délivré par le HCR, en délivrant aux réfugiés statutaires un titre de séjour.
Il recommande à l’exécutif aussi et malgré le peu de moyens dont dispose le Maroc, de mettre sur pied d’égalité les marocains et les étrangers en matière de droits économiques et sociaux, par la mise en place d’une politique d’insertion desdits réfugiés et de leurs familles, en matière de logement, de santé, de scolarisation des enfants, de formation et d’emploi et de permettre aux réfugiés statutaires mariés, mais parvenus seuls sur le territoire national, de procéder légalement au regroupement familial.
En fin, le CNDH recommande aux marocains de mettre en synergie, leurs énergies, la vivacité de leur société et de ses forces vives, afin d’initier un débat national sur les forums publics institutionnels au parlement et au sein des partis politiques, mais aussi dans les aires de débats civiles et médiatiques, dans les entreprises et les syndicats et ce, afin de redonner dans notre pays, leur place qui leur revient de droits, aux hommes et aux femmes étrangers, qui dés que leurs pieds foulent la terre du Maroc, ils deviennent dépositaires, comme le stipule la constitution, d’un principe de droit, celui de l’égalité des droits et des devoirs entre nationaux et étrangers.
Adil Alifriqui - Lemag - publié le Mardi 10 Septembre
C’est un appel de conscience qu’a produit le conseil national des droits de l’homme (CNDH), à l’égard de l’État et du peuple, marocains, les interpellant sur une question des plus sensibles, celle de l’immigration et des réfugiés au Maroc, qui nécessitent un ré-arrimage aux valeurs civilisationnelles, religieuses et humanistes, qui font la personnalité du marocain.
En effet, le CNDH a produit un rapport thématique sur ce sujet de l’immigration, qui fait du Maroc, depuis quelques temps, un objet d’accusations et d’allégations à l’étranger, colportées mal-intentionnellement par d’obscures parties racistes du voisinage du royaume, qui gonflent des cas de racisme isolés, en les généralisant pour stigmatiser et insulter tout un peuple et ses valeurs.
Le CNDH a, en effet, dressé une batterie de recommandations pour pallier à tous les dépassements qui peuvent exister, du fait que le royaume est un pays à petits revenus, se retrouvant à la jonction de deux continents, faisant ainsi, point de passage et de plus en plus, destination finale, pour des migrants subsahariens clandestins, victimes de trafics et de réseaux esclavagistes algériens et sahéliens, organisés par des bandes dépendances des régimes dictatoriaux militaires corrompus, en Afrique du nord et au Sahel et dont les modes de fonctionnement, s’apparentent aux modus operandi des mafias.
Le CNDH, l’institution mondialement reconnue, bâtie selon les principes de Paris, inégalée dans toute la région nord africaine et en Afrique, a produit deux classes de recommandations concernant ce sujet :
1- Celles destinées à l’Etat, portant appel à des refontes concrètes des textes de lois et à des applications administratives directes aux profits des migrants.
2- Et puis celles adressés au commun des marocains, portant sur une prise de conscience commune et un retour aux valeurs ancestrales du Maroc en matière d’ouverture à l’autre, de fraternité et de respect d’autrui, un exercice culturel devant être soutenu aussi par des politiques étatiques culturelles et médiatiques.
Le CNDH a invité le gouvernement à reconnaître effectivement, en attendant la mise en place d’un dispositif législatif et institutionnel national de l’asile, le statut de réfugié délivré par le HCR, en délivrant aux réfugiés statutaires un titre de séjour.
Il recommande à l’exécutif aussi et malgré le peu de moyens dont dispose le Maroc, de mettre sur pied d’égalité les marocains et les étrangers en matière de droits économiques et sociaux, par la mise en place d’une politique d’insertion desdits réfugiés et de leurs familles, en matière de logement, de santé, de scolarisation des enfants, de formation et d’emploi et de permettre aux réfugiés statutaires mariés, mais parvenus seuls sur le territoire national, de procéder légalement au regroupement familial.
En fin, le CNDH recommande aux marocains de mettre en synergie, leurs énergies, la vivacité de leur société et de ses forces vives, afin d’initier un débat national sur les forums publics institutionnels au parlement et au sein des partis politiques, mais aussi dans les aires de débats civiles et médiatiques, dans les entreprises et les syndicats et ce, afin de redonner dans notre pays, leur place qui leur revient de droits, aux hommes et aux femmes étrangers, qui dés que leurs pieds foulent la terre du Maroc, ils deviennent dépositaires, comme le stipule la constitution, d’un principe de droit, celui de l’égalité des droits et des devoirs entre nationaux et étrangers.
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