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IL N'EST PAS RECHERCHÉ PAR INTERPOL : Quatre arguments pour Chakib Khelil

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  • IL N'EST PAS RECHERCHÉ PAR INTERPOL : Quatre arguments pour Chakib Khelil

    IL N'EST PAS RECHERCHÉ PAR INTERPOL

    Quatre arguments pour Chakib Khelil


    l4expression - Par Brahim TAKHEROUBT - Mercredi 11 Septembre 2013 - Lu

    Le puissant lobby pétro-industriel américain conduit par Dick Cheney protège-t-il l'ancien ministre algérien?
    Sous le coup d'un mandat d'arrêt international, le nom de l'ancien ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, ne figure toujours pas sur la liste des personnes recherchées par Interpol. Et l'on s'interroge sur les vraies raisons de cette «omission» de la part d'une organisation qui n'a pas volé sa réputation en termes d'efficacité, de probité et surtout de professionnalisme.
    Interpol a-t-elle décidé de son propre chef de ne pas mettre le nom de Chakib Khelil sur la liste des personnes recherchées? Est-ce une simple omission ou y a-t-il des rasions qui justifient cette décision? La première explication avancée par des juristes tient à la bureaucratie. Il se peut, par exemple, que le mandat d'arrêt émis par la justice algérienne n'ait pas été encore adressé à Interpol. Et là, la justice fera encore une fois les frais de la bureaucratie. C'est une pratique de rigueur dans l'administration.
    En Algérie, personne n'échappe à ce mal qui ronge le pays: les jeunes porteurs de projets, les opérateurs économiques, les hommes politiques et les simples citoyens, tous s'en plaignent et le dénoncent. Jusque-là aucun gouvernement, aucune politique n'arrivent à tordre le coup à cette pratique. Si tel est le cas, la bureaucratie aurait le bonheur d'un homme et le malheur de tout un peuple. L'autre hypothèse avancée par les observateurs pour expliquer cette «omission» tient à Chakib Khelil lui-même. On supposerait que des parties algériennes temporisent pour donner une ultime chance au présumé accusé, M.Khelil, afin qu'il se rende de son propre chef à la justice. En effet, dans une déclaration qu'il a faite, il y a quelques jours, au journal arabophone Echourouk, l'ancien ministre de l'Energie a plaidé son innocence tout en soutenant qu'il n'avait jamais fui la justice. «Oui je suis prêt à comparaître devant la justice algérienne, et je répondrai présent à toute convocation», a-t-il déclaré. «J'ai dit que je vais répondre aux convocations et je comparaîtrai devant la justice algérienne», a-t-il encore répondu à l'instance du journaliste. Interrogé, par le même journal, s'il n'appréhende pas l'humiliation de la prison, le présumé accusé aurait éclaté de rire en soutenant qu' «il n' y a rien qui m'effraie et qui me pousse à refuser de comparaître devant la justice algérienne, et le dossier est très simple et je ne vois pas pourquoi me préoccuper». La troisième hypothèse pouvant également expliquer la non-inscription du nom de Chakib Khelil sur la liste d'Interpol serait due, selon certains avocats, à la non-conformité des procédures.
    «Le dossier Chakib Khelil risque de se noyer entre les procédures anglo-saxonnes, son pays de résidence actuellement et celles qu'adopte l'Algérie qui sont des procédures françaises», explique-t-on. Enfin, il y a l'hypothèse capitale. «Chakib Khelil serait tout simplement protégé par le puissant lobby pétro-industriel américain, à sa tête Dick Cheney».
    Qui peut s'attaquer à un groupe ayant pour membres des hommes les plus puissants au monde? Ils ont pour nom David Rockefeller, des anciens chefs d'Etat comme G.W. Bush, Bill Clinton, de hauts fonctionnaires comme Paul Wolfowitz (ex-directeur de la Réserve fédérale américaine, ex-président de la Banque mondiale), Richard Perle etc...Chakib Khelil appartiendrait-il à ce lobby? Mystère et boule de gomme.
    Il reste que pour le moment, il n'est pas inquiété par Interpol. Pourtant, le 12 août dernier, le procureur général près la cour d'Alger, Belkacem Zeghmati, a affirmé que «le mandat d'arrêt a été lancé il y a quinze jours». Deux jours plus tard, c'est le directeur de la police judiciaire à la direction générale de la Sûreté nationale, Abdelkader Kara Bouhedba, qui a confirmé l'enregistrement du mandat d'arrêt lancé contre Chakib Khelil.
    «Nous lançons le mandat d'arrêt international en temps réel à toutes les régions du monde par le biais d'Interpol qui assume un rôle fondamental, qu'il s'agisse de grandes ou de petites affaires auxquelles nous accordons une même importance dans le suivi afin que l'enquête soit complète», a-t-il appuyé.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Affaire Sonatrach 2 : Pas de «notice rouge» d'Interpol

    Quotidien d'Oran du 11/09/2013 - par Houari Barti


    L'Organisation internationale de la Police criminelle Interpol a indiqué, hier, au «Quotidien d'Oran», par la voix d'une personne autorisée, «n'avoir pas délivré, à ce jour, de notice rouge » à l'encontre des 9 personnes ayant fait l'objet de mandats d'arrêt internationaux, par la justice algérienne, dans le cadre de l'affaire dite «Sonatrach 2». La même source qui s'exprimait, en réponse à une question écrite adressée par «Le Quotidien d'Oran », à l'organisation internationale, à l'occasion de l'ouverture, hier, à Oran, de la 22ème Conférence régionale africaine d'Interpol, a expliqué que cette non délivrance de notice rouge « peut s'expliquer soit par le fait qu'aucune demande n'a été formulée, dans ce sens, par l'Algérie, soit par celui que la demande a été formulée mais pas conformément aux règlements définis par Interpol, en la matière. » Sous le nom de « notice rouge Interpol » s'entend la demande d'un pays pour obtenir le retour d'un suspect ou d'un criminel, en vue de son jugement ou de la purge de sa peine.

    Le procureur général près la Cour d'Alger, Belkacem Zeghmati, avait, rappelle-t-on, affirmé que le juge d'instruction, chargé de l'affaire «Sonatrach 2», avait émis des mandats d'arrêt internationaux contre neuf personnes dont l'ex ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, son épouse et ses deux fils ainsi que le dénommé Farid Bedjaoui.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      mardi, 10 septembre 2013 18:18
      Exécution du mandat d’arrêt international contre Khelil : les explications de la DGSN

      TSA - De notre envoyée spéciale à Oran Hadjer Guenanfa






      Près d'un mois après le lancement d’un mandat d’arrêt contre lui dans le cadre de l’affaire Sonatrach, Chakib Khelil court toujours. Pour le directeur de la Police judiciaire à la DGSN, Abdelkader Kara Bouhadba, l’Algérie a diffusé ce mandat au niveau national et international.

      « Dans ce cas de figure comme pour les autres, nous avons diffusé le mandat de justice au niveau national et international, suivant les procédures internationales édictées par la loi et suivant les procédures en matière de l’organisation internationale de police criminelle. Le travail a été fait dès qu’on a reçu les documents », affirme à TSA ce mardi 10 septembre à Oran M. Kara, également délégué pour l’Afrique au comité exécutif d’Interpol.

      Le 12 août, le procureur général de la Cour d’Alger avait annoncé le lancement d’un mandat d’arrêt international contre l’ancien ministre de l’Énergie et huit autres personnes soupçonnées d’implication dans le scandale de corruption à Sonatrach. Mais, sur le site internet d’Interpol, les noms de Chakib Khelil et des personnes poursuivies dans cette affaire n’y figurent pas encore ! Explications de M. Kara qui s’exprimait en marge d’une conférence d’Interpol : « En consultant le site d’Interpol, vous n’avez pas trouvé ces mandats pour une raison simple. En Algérie, contrairement à ce qu’on croit, on respecte le principe de présomption d’innocence, quelqu’un n’est pas coupable jusqu’au moment où il est condamné », explique-t-il.

      Qu’en est-il de l’exécution du mandat ? « Pour l’exécution du mandat d’arrêt, les États sont souverains. L’Algérie a le droit d’arrêter quelqu’un ou de l’intercepter suite à un mandat d’arrêt international et de voir qu’il n’y a pas lieu de l’extrader vers un autre pays, c’est un acte de souveraineté », répond-il. Mais, Chakib Khelil, qui se trouve aux États-Unis, jouit toujours de sa liberté. « Il faut demander au pays où il se trouve », répond M. Kara.
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        Affaire Sonatrach-Saipem

        La justice italienne sur la piste d’un réseau mafieux


        El watan - le 11.09.13 | 10h00

        © Photo : M. Salim





        L’enquête menée par les magistrats milanais révèle chaque jour de nouvelles imbrications de l’affaire de corruption internationale qui entache sérieusement la réputation de Saipem, ENI et Sonatrach. Le Franco-Algérien Farid Bedjaoui, présenté jusqu’ici comme le principal animateur
        du réseau qui a puisé dans les trésoreries de deux compagnies, aurait agi en parfaite complicité avec de hauts dirigeants.


        Rome.
        De notre correspondante

        Les enquêteurs italiens n’ont pas fini de démêler les fils de la toile d’araignée constituée par des réseaux secrets de corrupteurs, intermédiaires et corrompus, tous unis par l’envie irréfrénée d’argent facile. C’est grâce à Tullio Orsi, ancien dirigeant de Saipem-Algérie, lâché par ses supérieurs, qui a décidé de donner un coup de pied dans la fourmilière et a tout raconté aux magistrats, que l’enquête avance. Y aurait-il un Orsi algérien à Sonatrach qui se déciderait un jour à en faire de même ? La justice italienne protège ses sources qui collaborent et leur garantit des mesures clémentes, en leur évitant la prison et en réduisant leur peine. Le patron d’ENI, Paolo Scarone, lui-même, avait bénéficié de ce procédé en 1996, lorsqu’il était à la tête d’une autre société, Techint, qui avait soudoyé les dirigeants du parti socialiste afin d’obtenir l’autorisation de construire une centrale électrique au sud de l’Italie. Les nouvelles révélations montrent comment les dirigeants de Saipem accordaient des contrats de sous-traitance pour l’extraction et le transport de gaz et de pétrole, en Algérie, à des sociétés «amies» qui leur garantissaient un retour de gain substantiel.
        Que ces sociétés soient réelles et aient été recommandées par l’incontournable «chouchou» de l’ancien ministre de l’Energie Chakib Khelil, Farid Bedjaoui, ou fictives, inventées par les chefs de Saipem, avec l’aide précieuse de ce dernier, ne change rien à la donne. Le fait étant que le credo des Italiens corrupteurs demeurait de «reprendre d’une main une partie de ce qui avait été donné par l’autre». Et c’est en fouillant dans les comptes bancaires secrets d’anciens dirigeants de Saipem que les magistrats ont établi ce système de rétrocommissions. Il faut rappeler que aussi bien Orsi que Varone ont reçu chacun la somme de 5 millions d’euros de Bedjaoui. Orsi a révélé aux enquêteurs que Pietro Varone, l’un des décideurs de Saipem à l’époque, lui avait confié que son supérieur lui avait demandé, lorsque le scandale Sonatrach-Saipem avait éclaté, de se rendre «à Dubai pour fermer l’OGEC» qui, officiellement, était une société syrienne que sous-traitait la Saipem en Algérie.
        Sidérant, comme l’affirme le journaliste de l’hebdomadaire L’Espresso, qui résume ainsi son étonnement : «Comme si l’OGEC était une caisse noire gérée également par les managers italiens.» L’OGEC était une modeste boîte syrienne qui a changé de statut de manière inattendue, lorsqu’elle a commencé à opérer en Algérie, ouvrant son capital à Bedjaoui, devenu détenteur de 48% de ses actions, et même à une ancienne dirigeante de Saipem avec 1%. L’OGEC a encaissé 623 millions d’euros de Saipem-Algérie. Une autre société syrienne, Lead, a connu la même fortune, en empochant 850 millions. La police financière italienne enquête actuellement pour arriver à identifier les véritables propriétaires de ces deux sociétés. En fait, les dirigeants de Saipem avaient institué un stratagème diabolique pour s’enrichir aux dépens de Saipem et de Sonatrach. La procédure consistait à gonfler de 3% le prix des prestations des sociétés sous-traitantes qui facturaient à Saipem, qui facturait à son tour à Sonatrach. Cet argent du «surplus» servait à payer «les personnes utiles», selon les informateurs des magistrats.


        Nacéra Benali
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          Mohamed Kara Bouhadba. directeur du bureau central national d’Interpol en Algérie

          «Les mandats d’arrêt dans l’affaire Sonatrach ont été diffusés»


          El Watan le 11.09.13 | 10h00
          Les 9 mandats d’arrêt lancés par la justice algérienne dans le cadre de l’affaire Sonatrach ont été «immédiatement» diffusés, selon les propos du directeur du bureau central national Algérie d’Interpol, Mohamed Kara Bouhadba.


          - Comment évaluez-vous la coopération entre les institutions algériennes et Interpol ?

          La coopération a beaucoup évolué avec Interpol. Nous avons joué un rôle très important et agissant. J’étais moi-même membre de l’exécutif dans les années 1990 et je suis revenu. C’est l’organe où l’on prend les décisions, mêmes stratégiques, de fonctionnement de l’organisation au niveau mondial.
          Délégué de l’Algérie, je représente aussi l’Afrique ; nous sommes trois représentants d’Afrique sur treize membres de l’exécutif. De tout temps, même durant la première génération de terroristes, il y a eu des mandats d’arrêt qui ont été diffusés et exécutés par Interpol qui, faut-il le préciser, a toujours été solidaire avec les services de sécurité algériens. Bien sûr, nous avons profité de l’expertise d’Interpol mais aussi de formation, de normalisation de nos procédures, de nos stratégies, etc. Nous profitons également des données d’Interpol, qui est un réseau planétaire et sécurisé de transmission de données. Si je cherche dans le monde un véhicule volé, il me suffit d’introduire ses caractéristiques et, en un clic, toute la planète est saisie. Cette banque de données est capitale pour nous et concerne tous les objets d’art, véhicules, bateaux, munitions, document volés, criminels, empreintes digitales…

          - Le fait que l’Algérie soit en 5e position des pays qui consultent cette base de données ne veut-il pas dire que notre pays fait face à une criminalité de plus en plus importante ?

          Pour notre modeste expérience, on avance. La meilleure manière de faire face à la criminalité est de l’anticiper. La stratégie d’anticipation a été mise en place par le directeur général de la Sûreté nationale et elle est constamment perfectionnée.

          - A-t-elle donné des résultats sur le terrain ?

          Nous avons enregistré des résultats, puisque des affaires qui étaient en suspens, parfois banales comme les cambriolages, ont fini par être résolues récemment. Grâce à la technologie d’aujourd’hui, nous avons résolu des affaires qui étaient durant dix ans en instance.
          Cette année a été très prolifique avec l’introduction de procédés de recherche criminalistique. Aujourd’hui, nous sommes en train d’aller vers les preuves scientifiques irréfutables. Nous avons arrêté une personne qui écrivait des lettres anonymes de menaces grâce à son ADN. Notre credo est de prévenir et d’anticiper la criminalité.
          Des organisations criminelles sont en train de tomber chaque jour. Les saisies de drogue ne sont jamais fortuites. Hier (avant-hier) seulement, nous avons intercepté 10 quintaux de kif à Maghnia grâce à des techniques spéciales d’investigation.

          - Comment comptez-vous avoir de l’information de pays qui sont membres d’Interpol mais qui encouragent, incitent ou ferment les yeux sur justement ces cargaisons de drogue, comme c’est le cas pour le Maroc ?

          Malheureusement nous ne pouvons pas changer de voisins. Comment aborder cette question ? Je ne veux pas entrer dans ces considérations, mais au vu de l’application de la loi, nous faisons en sorte de prévenir de l’entrée de la drogue sur notre territoire, de démanteler les réseaux. Et nous avons justement mis l’accent sur ce volet-là et non pas sur les petits consommateurs qui ne sont que des victimes. Les résultats sont importants. Il a suffi de quelques mandats d’arrêt contre les barons pour que l’organisation tombe.

          - Aujourd’hui, la menace s’est accentuée avec l’évolution de la situation sécuritaire en Tunisie et en Libye et les événements au Mali. La police algérienne est-elle en mesure de relever ces défis ?

          Nous ne réfléchissons pas de cette manière. Nos analyses vont au-delà. Aujourd’hui, certes, nous avons des problèmes au niveau de nos frontières, mais demain, la menace peut provenir d’un pays se trouvant à 10 000 km. Le plus important est de ne pas rester passif. Nous avons une approche mondiale de la criminalité.

          - En 50 ans de coopération avec Interpol, combien d’Algériens ont été extradés ?

          Je n’ai pas en tête leur nombre, mais je peux vous dire qu’en 2001, il y a eu 16 extraditions de malfaiteurs vers l’Algérie, dont des étrangers. Ils sont impliqués dans de grosses affaires de drogue et de criminalité financière. Il faut savoir que l’extradition est un acte de souveraineté qui passe par les plus hautes juridictions du pays. Même avec l’accord de celles-ci, souvent, le dernier mot revient à l’autorité politique qui peut, pour une raison ou pour une autre, refuser ou temporiser. Donc tout dépend du pays où la personne à extrader est arrêtée. Certains actes sont réprimés en Algérie et ne le sont pas ailleurs, comme c’est le cas pour la consommation de cannabis. Parfois, les pays conditionnent l’extradition par la signature d’une convention bilatérale pour définir les conditions de mise en exécution. Lorsque la personne est arrêtée dans un pays avec lequel nous n’avons pas de relations diplomatiques, l’extradition ne se fait pas.

          - Qu’en est-il alors de la polémique de la semaine dernière sur les mandats d’arrêt lancés dans le cadre de l’affaire Sonatrach ?

          Je ne suis pas au courant de cette polémique…

          - Le président du collectif d’Algériens de lutte contre la corruption avait déclaré que lorsqu’il a été reçu par le juge du tribunal de Paris, pour l’entendre sur la plainte contre Chakib Khelil, il lui a été révélé que l’Algérie n’avait pas diffusé le mandat d’arrêt contre l’ancien ministre de l’Energie…

          Il faut lui conseiller de se rapprocher du bureau central national d’Interpol à Paris, où il trouvera certainement la réponse.

          - Selon le juge, sur les 9 mandats, seuls 3 ont été diffusés…

          Nous appliquons les décisions de la justice algérienne. Notre rôle est de les exécuter. Les 9 mandats ont été diffusés dès qu’ils ont été notifiés.

          - Qu’attendez-vous de cette conférence ?

          D’abord, je tiens à préciser que pour nous c’est une réussite. Sur les 53 pays que compte l’Afrique, 40 ont participé, dont une vingtaine ont délégué des chefs de la police et le reste des hauts responsables, surtout des directeurs de la police judiciaire, ainsi que des organisations comme l’ONU, l’Union européenne, etc.


          Salima Tlemçani
          Othmane BENZAGHOU

          Commentaire


          • #6
            Interpol envoie les mandats d’arrêt contre Chakib Khelil et sa famille à la cellule anti-blanchiment de Paris


            AP - Article | 11. septembre 2013 - 12:01
            L'étau se resserre autour de Chakib Khelil. New Press

            L’organisation internationale des polices, Interpol, vient d’envoyer les mandats d’arrêt lancés par la justice algérienne contre la famille de Chakib Khelil à la section anti-blanchiment d’argent de l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière de Paris, a-t-on appris d’une source très proche du dossier. Ces mandats d’arrêt concernent, outre l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, son épouse et ses deux enfants. Interpol a déjà reçu, dans cette affaire liée aux scandales de corruption à Sonatrach, deux mandats internationaux contre Farid Bedjaoui et Omar Habour, deux principaux accusés dans cette affaire de corruption à grande échelle. Des mandats qui ont été transmis à Interpol plus d’un mois après leur lancement. Beaucoup d’Algériens s’interrogeaient sur ce retard. Cette nouvelle confirme la poursuite des affaires de corruption en cours au niveau de la justice. Le procureur général près la cour d’Alger, Belkacem Zeghmati, avait annoncé, le 12 août dernier, avoir lancé quinze jours avant neuf mandats d’arrêt internationaux dans l’affaire Sonatrach. Au lendemain de cette annonce, Chakib Khelil, qui plaidait son innocence, avait déclaré, de sa résidence à Washington, à plusieurs médias nationaux, être à la disposition de la justice algérienne qu’il n’avait jamais fuie ! Il y a également sur la liste des recherchés une certaine Lynda Cherouati et Mohamed Bayou, ancien responsable de la filiale de Sonatrach (SPC) basée à Londres, et un de ses enfants. A l’étranger, une enquête est menée par deux procureurs, Fabio De Pasquale, en Italie, et M. Baietto, procureur adjoint à Paris, pour découvrir les biens acquis par l’argent soustrait par des moyens de corruption à Sonatrach. Les premières investigations menées conjointement entre Milanais et Parisiens ont porté leurs fruits. Des résidences de Farid Bedjaoui et Omar Habour ont été perquisitionnées à Paris et deux immeubles de Farid Bedjaoui, situés sur l’avenue d'Iéna, dans le 16e arrondissement de Paris, ont été mis sous scellés. Lors des perquisitions, des coffres-forts ont été trouvés et ouverts, et des dossiers importants récupérés par les enquêteurs. Ces biens ont été achetés aux noms de sociétés créées spécialement pour cela au Luxembourg et alimentées en fonds à partir de certains pays d'Asie. Des sociétés mises au nom de jeune fille de la mère de Farid Bedjaoui, à savoir Lauron Lionnelle. Une villa de haut standing à Ramatuelle a été mise également sous scellés. L’enquête qui se poursuit concerne la période 2006-2009. Pour le moment, aucun compte ou bien immobilier au nom de Chakib Khelil n'a été découvert sur le territoire français. La justice italienne, qui poursuit son enquête sur Saipem directement impliquée dans cette affaire en sa qualité d’entreprise corruptrice, parle d’un réseau mafieux international. L’affaire ne fait que commencer.
            Sonia Baker
            Othmane BENZAGHOU

            Commentaire


            • #7
              Une vrai mafia ce dick cheney et ces acolytes

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