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L’autoroute est-ouest relancée, information solide ou spéculation ?

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  • L’autoroute est-ouest relancée, information solide ou spéculation ?

    Nous voici après le énième report et le énième coup de théâtre au sujet de la construction de l’autoroute Est-Ouest cette fois ci sera-t-elle la bonne ? Les échéances seront-elles respectées ou pas ?

    ---------------------------------------------

    Algérie : l’autoroute est-ouest relancée

    Le plus grand projet d’infrastructure en Algérie, à savoir, l’autoroute est-ouest, devrait entrer dans sa phase de réalisation dès la semaine prochaine, selon Amar Ghoul, le ministre des Travaux Publics.

    mercredi 13 septembre 2006.

    Le ministre a expliqué d’ailleurs son silence par le secret des négociations des contrats avec les deux groupes qui ont eu les marchés. Mais d’emblée, le ministre a tenu à apporter une précision. “Ce projet est un projet de l’État algérien, du gouvernement et non pas celui des Travaux Publics”, a-t-il affirmé en précisant que son département est présent à travers l’agence nationale des autoroutes qui le prend en charge. Il confirme ainsi la “qualité” de mégaprojet de cette autoroute en s’appuyant sur l’avis des experts qui l’ont apprécié comme tel de par sa taille et son budget.

    La nouveauté aussi réside dans la décision du gouvernement d’opter pour un ouvrage à trois voies dans chaque sens. Ce qui par ailleurs engendre des coûts supplémentaires. En effet, a-t-il déclaré, l’autoroute à deux fois trois voies absorbe entre 30 et 35% de plus comme budget par rapport à une route à deux fois deux voies. Amar Ghoul a justifié les autres dépenses supplémentaires. Les aménagements nécessaires à apporter pour les péages induisent un coût de plus estimé entre 10 et 15% alors que la transparence hydraulique avec les normes européennes vaut 5% de plus. Autre particularité, l’autoroute est-ouest n’est pas aux normes algériennes, mais aux normes européennes qui sont “sophistiquées” avec un coût allant de 5 à 10%. Le volet sismique et la sécurisation engendrent un coût de plus entre 10 et 15%. Il y a aussi les conditions imposées par l’Algérie aux constructeurs qui obligent à des concessions financières. Le délai ferme de 40 mois exigé pour l’achèvement du projet vaut 15 à 20% de plus.

    Après l’attribution provisoire du marché, deux groupes ont déposé des recours auprès de la commission nationale des marchés. L’américain Bechtel et le chinois CSEC ont été déboutés par la commission qui a rejeté les deux recours qui “ne sont pas fondés” et les offres “ne sont pas économiquement les plus avantageuses”. S’en est suivi alors la phase de préparation et des négociations des contrats. Les cadres des ministères des TP et des Finances qui ont travaillé ensemble sur les volets économique, juridique et technique des contrats ont réussi à arracher d’autres concessions aux groupes. Ainsi le coût global a été ramené à 805 milliards de dinars. Cela sans les 26 milliards pour la réalisation des échangeurs. Une baisse donc de 71 milliards de DA. En plus de cette économie, les négociateurs ont réussi à imposer certaines conditions. Il n’y aura aucune réévaluation des coûts qui sont plafonnés. Ce qui est une première en Algérie, a indiqué M. Ghoul. Les pénalités de retard qui étaient de 2% sont revues à 10%. La caution de bonne exécution passe de 5 à 10% alors que les avances forfaitaires ne seront pas accordées sur la globalité du projet.

    Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
    D’après Liberté

    http://www.algerie-dz.com/article6468.html

  • #2
    Oui

    Cela tombe bien , j'allais mettre un post à ce sujet .
    C'est très interessant et je me rappelle ce que j'avais dis à l'epoque au post n°5
    Ces explications sont assez exhaustive .

    L'article complet tiré du journal Liberté de ce jour :

    Amar Ghoul défend ses options face aux critiques américaines
    “L’autoroute est-ouest ne m’appartient pas…”


    Par : Djilali B.

    Depuis l’attribution du marché de l’autoroute est-ouest, Amar Ghoul observe le silence. Un silence problématique qui a laissé courir des rumeurs à son sujet, sur le projet. Il a organisé hier un point de presse pour donner les véritables raisons de son silence et répondre “par les chiffres” aux rumeurs.

    Le projet d’autoroute Est-Ouest entrera officiellement dans sa phase de réalisation à partir de la semaine prochaine, a annoncé Amar Ghoul.
    Il a expliqué d’ailleurs son silence par le secret des négociations des contrats avec les deux groupes qui ont eu les marchés. Mais d’emblée, le ministre a tenu à apporter une précision. “Ce projet est un projet de l’État algérien, du gouvernement et non pas celui des Travaux Publics”, a-t-il affirmé en précisant que son département est présent à travers l’agence nationale des autoroutes qui le prend en charge. Il confirme ainsi la “qualité” de mégaprojet de cette autoroute en s’appuyant sur l’avis des experts qui l’ont apprécié comme tel de par sa taille et son budget.
    Il y a également ses particularités, ses caractéristiques qui le différencient de “ce qui a été fait et de ce qui est en train de se faire”, a-t-il souligné.
    Ce qui a déjà été réalisé fera l’objet d’une mise à niveau.
    La nouveauté aussi réside dans la décision du gouvernement d’opter pour un ouvrage à trois voies dans chaque sens. Ce qui par ailleurs engendre des coûts supplémentaires. En effet, a-t-il déclaré, l’autoroute à deux fois trois voies absorbe entre 30 et 35% de plus comme budget par rapport à une route à deux fois deux voies. Amar Ghoul a justifié les autres dépenses supplémentaires. Les aménagements nécessaires à apporter pour les péages induisent un coût de plus estimé entre 10 et 15% alors que la transparence hydraulique avec les normes européennes vaut 5% de plus. Autre particularité, l’autoroute est-ouest n’est pas aux normes algériennes, mais aux normes européennes qui sont “sophistiquées” avec un coût allant de 5 à 10%. Le volet sismique et la sécurisation engendrent un coût de plus entre 10 et 15%. Il y a aussi les conditions imposées par l’Algérie aux constructeurs qui obligent à des concessions financières. Le délai ferme de 40 mois exigé pour l’achèvement du projet vaut 15 à 20% de plus. Risques naturels, exigences environnementales, sécurité, autant de paramètres qui influent sur les coûts. Cela ajouté au relief du tracé, ce qui est appelé dans le jargon des TP, les sites. Sur les 927 km du projet, 600 km sont considérés comme très difficiles et difficiles. Il n’y a que 327 km à être faciles. Il y a évidemment les ouvrages d’art, les ponts qui sont au nombre de 500 et “pas courants”, 72 viaducs et 11 tunnels. Ghoul résumera cela par : “le gouvernement a choisi une autoroute sécurisée et aux normes européennes.”
    Le ministre a abordé par la suite, dans une sorte de mise au point, l’aspect financier du projet et les économies qui ont été réalisées. La première estimation, administrative, faite en octobre 2005, évalue le projet à 944 milliards de dinars répartis entre 416 milliards pour le lot est, 194 milliards pour le lot du centre et 344 milliards pour l’ouest. Les résultats de l’appel d’offres donnent un coût inférieur à l’estimation initiale, c'est-à-dire 827 milliards de dinars. Après l’attribution provisoire du marché, deux groupes ont déposé des recours auprès de la commission nationale des marchés. L’américain Bechtel et le chinois CSEC ont été déboutés par la commission qui a rejeté les deux recours qui “ne sont pas fondés” et les offres “ne sont pas économiquement les plus avantageuses”. S’en est suivi alors la phase de préparation et des négociations des contrats. Les cadres des ministères des TP et des Finances qui ont travaillé ensemble sur les volets économique, juridique et technique des contrats ont réussi à arracher d’autres concessions aux groupes. Ainsi le coût global a été ramené à 805 milliards de dinars. Cela sans les 26 milliards pour la réalisation des échangeurs. Une baisse donc de 71 milliards de DA. En plus de cette économie, les négociateurs ont réussi à imposer certaines conditions. Il n’y aura aucune réévaluation des coûts qui sont plafonnés. Ce qui est une première en Algérie, a indiqué M. Ghoul. Les pénalités de retard qui étaient de 2% sont revues à 10%. La caution de bonne exécution passe de 5 à 10% alors que les avances forfaitaires ne seront pas accordées sur la globalité du projet. Le clou de cette phase est certainement dans la suppression de l’arbitrage international en cas de litige avec les constructeurs. Et enfin les mesures d’accompagnement comme la formation, l’encadrement…
    Par ailleurs, le ministre a confirmé la présence d’un groupe émirati mais précise qu’il était là pour faire une analyse des coûts et conseiller.

    Djilali B.

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    • #3
      Mais attention

      Il faut toujours faire attention à Qui dit .... et.... Qu'est ce qu'il dit ...... :31:

      Par exemple plus haut et sur le premier topic il est ecrit

      Le plus grand projet d’infrastructure en Algérie, à savoir, l’autoroute est-ouest, devrait entrer dans sa phase de réalisation dès la semaine prochaine
      Est ce que Mr Ghoul a vraiment dit celà ?

      Je vous propose un article tiré du journal l'expression de ce jour où ont parle aussi de ce contrat final qui fut signé le 2 septembre dernier :

      AUTOROUTE EST-OUEST
      Ghoul lève les doutes
      13 septembre 2006


      La première estimation financière faite en octobre 2005 a été de l’ordre de 944 milliards de dinars.


      Après une éclipse de plusieurs semaines, le dossier de l’autoroute Est-Ouest revient au-devant de la scène médiatique à la faveur de la rencontre tenue, hier au siège de la tutelle des Travaux publics, entre les professionnels des médias et le premier responsable de ce département, le ministre M.Amar Ghoul. «Je vous invite aujourd’hui (hier, ndlr) pour vous fournir quelques informations au sujet de l’évaluation technique et financière relative au projet de l’autoroute Est-Ouest», notera le ministre des Travaux publics comme pour faire part, d’entrée, de son intention de mettre un terme définitif aux ouï-dire et à toutes sortes de commentaires qui bruissent dans les salons d’Alger au sujet de la gestion de l’autoroute Est-Ouest, cette infrastructure grandiose que M.Ghoul qualifie de «méga-projet du siècle».
      Aussi, le ministre expliquera qu’il ne pouvait réagir à toutes ces rumeurs circulant dans l’informel du fait qu’il était tenu par le secret des négociations engagées entre l’Etat algérien et les responsables des entreprises de réalisation chinoise et japonaise.
      Lesquelles négociations, dont M.Ghoul n’a pas manqué de mettre en exergue le caractère plutôt âpre qui a caractérisé tout ce processus de pourparlers, ont débouché sur la signature d’un contrat final entre les deux parties, et ce, en date du 2 septembre dernier. Avant-hier, et lors de la séance du conseil des ministres tenue sous l’égide du premier magistrat du pays, le ministre des Finances, M.Mourad Medelci, a informé les membres du gouvernement de l’approbation de ce même contrat par la Commission nationale des marchés (CNM) et, par ricochet, de la levée de toutes les réserves afférentes au projet de l’autoroute Est-Ouest, apprend-on également du ministre des Travaux publics.
      A la question de savoir quand la construction des 927 km de l’autoroute Est-Ouest va-t-elle effectivement démarrer, M.Ghoul nous répondra que ce vaste chantier connaîtra son coup de starter juste après l’établissement de l’ODS (Ordre de service) qui sera chose faite au courant de cette semaine, soit aujourd’hui ou demain. S’agissant des caractéristiques du projet, le ministre des Travaux publics notera, à ce sujet, que celles-ci se répercutent de façon inévitable sur le coût du projet. En ce sens, il expliquera que le fait que l’autoroute Est-Ouest sera réalisée suivant les normes européenne de 2x3 voies, cela induit un surplus du coût à hauteur de 30 à 35%. Le fait également que la future autoroute algérienne sera une autoroute à péage, ce qui nécessite, selon M.Ghoul, de nouveaux aménagements et une prise en charge particulière dont l’incidence financière est de 10 à 15% du montant global du projet. Idem pour les normes européennes, «les plus sophistiquées dans le monde» confirme avec vigueur le ministre des Travaux publics, la mise en valeur de celles-ci dans la construction du projet induira un surcoût de l’ordre de +5 à +10% de son prix initial. D’autres incidences financières citées par M.Ghoul et dont le taux ne dépasse pas les 15%, celles-ci sont relatives à l’exigence de la sécurisation de l’autoroute Est-Ouest ainsi qu’au respect du délai d’exécution des travaux ne devant dépasser en aucun cas les 40 mois prévus initialement.
      D’autre part, et s’agissant du prix définitif fixé pour la réalisation de l’autoroute Est-Ouest qui sera donc opérationnelle d’ici à l’horizon 2009, celui-ci est de l’ordre de 805 milliards de dinars, soit 341 milliards de DA pour le tronçon est, 157 celui du centre et 251 milliards de DA pour le tronçon ouest. Ce qui équivaut également à une moyenne de 9,68 millions d’euros pour le seul kilomètre. Néanmoins, le ministre des Travaux publics est revenu, hier, lors de la rencontre qui l’a réuni avec les représentants de plusieurs organes de presse sur l’historique des montants attribués antérieurement au projet de l’autoroute Est-Ouest. Selon lui, la première estimation financière approuvée par la CNM et remontant au mois d’octobre 2005 a été de l’ordre de 944 milliards de dinars. La seconde estimation à la suite de l’appel d’offres international restreint a été, quant à elle d’un montant de 827 milliards de dinars. Par la suite, l’Etat algérien, représenté par le ministère des Travaux publics et de celui des Finances, s’est engagé dans un processus de négociations en vue de rabaisser le plus possible le prix de l’autoroute Est-Ouest qui a été finalement fixé à 805 milliards de dinars, approuvé par la groupe emirati Immar sollicité pour une appréciation. En outre, le ministre des Travaux publics notera que les négociations sus-évoquées se sont matérialisées par des acquis «historiques» en faveur de l’Algérie, et ce, «grâce à l’étroite collaboration entre le ministère des Travaux publics et celui des Finances», dira-t-il.
      Parmi ces acquis, il y a lieu de souligner que les montants sont plafonnés et ne pouvant guère faire l’objet d’une révision, les pénalités de retard sont passées de 2 à 10%, la caution de bonne exécution est quant à elle réévaluée de 5 à 10%, et enfin l’arbitrage international en cas de litige est exclu.

      Karim AOUDIA

      Commentaire


      • #4
        Envoyé par safyo
        Est ce que Mr Ghoul a vraiment dit celà ?
        C'est Liberté qui rapporte l'information dans son édition d'hier : http://www.liberte-***********/edit.php?id=64143

        "Le projet d’autoroute Est-Ouest entrera officiellement dans sa phase de réalisation à partir de la semaine prochaine, a annoncé Amar Ghoul."

        Au vu des sommes colossales mises en jeu pour sa réalisation, la gestion du projet doit se faire d'une manière optimale sous peine de conséquences graves pour les finances de l'état...

        Commentaire


        • #5
          @ Safyo

          Est ce que Mr Ghoul a vraiment dit celà ?
          Ici on ne parle pas explicitement du ministre mais vue la nature de l’information on sous entend qu’il est le seul capable de donner une date aussi précise.

          Commentaire


          • #6
            Oui je sais

            Le texte portant id=64143 je l'ai mis au dessus

            Et c'est bien de cela que je parle . Si ont lis le texte ont constate que normalement ce qu'il dit est repris entre guillemet alors que pour le début des réalisation cela n'est pas entre guillemet .

            Il faut donc considerer que ce qui n'est pas entre guillemet , ont le lui fait dire .

            Ce n'est pas la même chose ..

            Il faut bien faire la distinction entre ce que sous entend le journaliste ou ce qu'il fait dire et ce que Amar Ghoul dit .

            Se sont des détails qui ont leurs importances je pense
            Dernière modification par safyo, 14 septembre 2006, 04h38. Motif: Eclarcissement

            Commentaire


            • #7
              si comme sur un autre post on annonce le baril de petrole à 25 $ ce ne serait pas bête de revoir à la baisse ce projet pharaonique.
              on pourrait se contenter de contournement des grandes agglomerations et des routes à 2 fois 2 voies.

              Commentaire


              • #8
                L’Algérie aura-t-elle son autoroute en 2010 ?

                L’Algérie aura-t-elle son autoroute en 2010 ?

                Le projet du siècle qu’entreprend l’Algérie, à savoir la construction de l’autoroute est-ouest, d’un coût global estimé à 800 milliards de dinars, devrait être achevé au début 2010 en théorie...

                mercredi 27 septembre 2006.

                Comme tous les grands projets d’infrastructure lancés dans le cadre du plan de soutien à la croissance économique de l’Algérie, le démarrage des travaux de cette autoroute devra être inauguré dans les prochains jours par le président Abdelaziz Bouteflika. Mais ni la date, ni le lieu de cette inauguration ne sont encore connus. On parle de Constantine pour le lot Est, de Aïn Defla pour le Centre et de Relizane pour l’Ouest. Mais rien n’est encore tranché. Au ministère des Travaux publics, c’est la mobilisation générale. Amar Ghoul a rencontré samedi dernier les cadres de son secteur autour de la réalisation de cette autoroute.

                Divisée en trois lots, longue de 927 km, cette autoroute sera réalisée en 2x3 voies, comme l’a décidé le président Bouteflika. Initialement, l’autoroute était prévue en 2x2 voies, avec une possibilité d’extension à 2x3 voies, selon l’accroissement du trafic routier. Mais la disponibilité des ressources financières, l’accroissement rapide du parc automobile national et les perspectives d’une autoroute maghrébine qui reliera le Maroc, l’Algérie et la Tunisie ont poussé le chef de l’Etat à opter pour une autoroute en 2x3 voies. Deux groupements, l’un chinois et le second japonais, sont chargés de construire cette autoroute qui va relier l’est à l’ouest du pays et traverser de vastes régions des Hauts Plateaux.

                Selon les prévisions officielles, le projet créera des dizaines de milliers d’emplois directs et indirects et désenclavera et valorisera des régions entières, surtout celles situées loin des centres urbains. Avec une autoroute aux normes européennes, les distances et les temps de parcours entre les grandes villes d’Algérie seront considérablement réduits. Par exemple, l’autoroute réduira le temps de parcours entre Alger et Oran à quatre heures en moyenne, si on prend une vitesse de 100 km/h. Actuellement, il faut plus de cinq heures pour parcourir les 400 km qui séparent Alger de la métropole de l’Ouest.

                Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
                D’après le Quotidien d’Oran

                Source: http://www.algerie-dz.com/article6616.html

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