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Amsedrar, lauréat des journées de poésies Youcef Ou Kaci Si Moh Ou M’hand

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  • Amsedrar, lauréat des journées de poésies Youcef Ou Kaci Si Moh Ou M’hand

    Amsedrar, son pseudonyme, puisque c’est de lui qu’il s’agit a su par le génie de son verbe et sa déclamation originale à captiver l’assistance et le jury.
    En toute modestie qui fait la grandeur des gens, notre poète déclare qu’il est comblé par cette distinction, en guise d’encouragement à fournir davantage d’efforts, mais ce n’est pas une fin en soi d’avoir le premier prix.

    “C’est plutôt le plaisir d’arriver à cette distinction et à ce sommet qui donne le goût de travailler. Et une fois, cette distinction atteinte, le plaisir diminue et la crainte de la responsabilité s’installe”. Ce poète a raison aussi, il cite Gautier de Coincy, selon qui, le meilleur poème est celui qu’on n’a pas encore fait, et qu’on ne fera jamais.

    Amsedrar, comme il préfère être appelé — lui qui n’a pas à rougir d’être un montagnard mais au contraire, cela fait sa fierté — ajoute que ce prix a plus de charme et de valeur étant en hommage à feu Tahar Djaout même si en gagnant ce prix, on perd certaines choses dans la vie.

    Il dit que le poète le devient sans se rendre compte, puisque la nature est déjà poésie. Et pour sa part, étant bon élève dans son enfance, en récitation particulièrement cela a forgé en lui la poésie, en plus d’un poème qui lui a été recité par sa tante maternelle, pour lui donner une leçon sur la vie. Et l’amour, le respect de la femme ont fait le reste. Il a, par ailleurs, compris qu’un poète avant de perfectionner sa langue et sa diction, doit forger ses oreilles, on ne peut devenir poète sans écouter la poésie des autres. Et ces autres, il se garde de les nommer tous, car ils sont nombreux. On cite Muhya, Ben Mohamed et Jack Prévert, entre autres. Amsedrar s’abreuve quotidiennement de la poésie et de la littérature en général. Khayyam, Vian, Djaout sont telle une eau fraîche, ingurgitée en plusieurs gorgées à chaque instant, pour étancher sa soif. Mais la soif de notre poète, en connaissance, en savoir et en poésie ne sera jamais étanchée.

    Dans le même ordre d’idées, il souhaite voir notre art et notre culture académisés avec l’avènement de tamazight à l’école, et les mettre au diapason de l’art universel.

    Dans la forme, l’esthétique et l’image et dans le fond thématique en parlant de poésie. En d’autres termes on ne doit pas les prendre à la légère pour la survie de notre poésie et notre art en général.
    Ayant pris un large espace et joui d’une importance capitale dans la poésie, la femme en général et la femme kabyle en particulier, elle est selon lui avec l’homme, comme l’oxygène et l’hydrogène qui s’unissent pour former l’eau, qui est la vie.

    Sans complexe plutôt, Amsedrar a beaucoup écrit sur la femme.

    Il dit dans l’un de ses textes :

    Chfigh mi teswith/Teffidh si tbugalt
    Seg s i d-tefruridh/D akal bu tawant
    Chah l mi tellidh/Chwi ni yui thidh
    Nembudd si tattalt/Wichga ma telhidh
    Sonegh-kem telhidh/Mazal d tabahant


    Concernant la poésie kabyle, notre poète rejette en bloc les partisans du déclin et du recul de notre poésie. Au contraire, la poésie kabyle se porte bien et a fait un saut qualitatif et quantitatif importants.

    En thématique, à titre d’exemple, beaucoup de thèmes sont abordés grâce aux frottement avec d’autres cultures et les ponts de communication jetés pour les échanges interculturels.

    Dans la structure également, beaucoup de nouveautés sont introduites pour enrichir ce pan de la poésie et casser la monotonie de celles existantes. Des tabous sont cassés pour aborder certains volets de la vie quotidienne, grâce à la poésie, ajoute ce natif d’At Boughardane (Assi Youcef).

    Il soutient par ailleurs que l’absence de l’écriture par le passé ne nous a pas aidés à connaître tout ce qui était écrit, avant d’ajouter que les poétesses sont très rares dans la poésie kabyle dans l’ancienne génération et n’omet pas de penser et rendre hommage à Zohra et Hadjira ou Bachir pour leur combat.

    Le palmarès d’Amsedrar est très riche. Jugez-en : 1er prix (Si Moh Ou M’hand, Youcef Ou Kaci 2006 ; 3e prix aux 11e poésiades, Bgayet 1999 ; 4e prix aux 1res rencontres poétiques de la Soummam en 2005 à Akbou ; 4e prix à At Smaïl à Bgayet en hommage à Mouloud Mammeri, pour ne citer que ces quelques distinctions.

    Concernant ses projets, il compte éditer son recueil “Anza n Tayri”, un montage poétique en CD ; une adaptation des poèmes de Omar Khayyam, version Franz Toussaint ; une adaptation d’un conte kabyle en vers : “Tassadit ou l’histoire d’un porte-bonheur renié”.

    Parlant du dernier festival qui l’a vu monter à la première marche du podium à Azzefoun, il confie : “C’est bien dans l’ensemble et le mieux c’est de savoir tirer les leçons des manques précédents”.

    Durant la manifestation, nous avons formé une famille et tout s’est passé dans de bonnes conditions, Moh Ou M’hand et Youcef Ou Kaci, les membres du jury qui ont été justes et impartiaux, les poètes qui ont été conscients d’aller toujours de l’avant.

    Et vive l’innovation.

    Poètes à vos plumes !

    Par la Dépêche de Kabylie


  • #2
    merci pour l'article morjane, de nous faire connaitre amsedrar,

    g appris par le forum que tu avais du genie concernant la poesie! g visité le site mais tres vaguement, j'espere lire tes poemes qui te touchent le plus,
    merci. Au ait, tu as eu des prix?

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    • #3
      j'ai un livre le concernant, il y a plusieurs poème avec leurs traductions, je pourai poster quelques uns plus tard, c'est une personne que j'aprécie beaucoup.
      ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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      • #4
        Merci asirem d'avoir lus et apprécié l'article, cela fait toujours plaisir de voir de récompenser des artistes qui mettent ainsi en valeur la beauté et la richesse d'une langue à la portée de tous.
        Je suis loin de ce génie là.

        Merci Lamia pour ta proposition et ce sera un plaisir que de découvrir quelques uns de ses textes .

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        • #5
          à morjane
          j'ai le livre entre les mains mais là j'ai des doute je sais pas si on parle de la meme personne
          le mien s'appele Ccix Muhend????
          ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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          • #6
            Est ce que tu parles de Si Mohand ? Si Mohand était un grand poète et c'est d'ailleurs pour cela que ses journées poétiques portaient son nom mais il est mort en 1906 .
            Amsedrar est une étoile naissante. Mais même si ce n'est pas de lui, tu peux en poster dans la rue, si tu le veux. N'y a t'il pas une autobiographie au dos du livre?

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            • #7
              oui je crois que c'est celui là Ccix mohand ou Lhoucine quoique ds mon livre il indique qu'il est mort en 1901, bon je vais en poster quelques uns sur la rue
              ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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              • #8
                Ah! Alors il ne s'agit pas de Si Mohand mais de chikh Mohand Oulhoucine (Ccix Muhend U lhusin)
                Merci de ta contribution pour la rue.

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                • #9
                  Ah! chikh Mohand Oulhoucine. En réalité il n’ay a pas beaucoup de choses sur ce personnage (chikh Mohand Oulhoucine), que de l’orale, ces paroles étaient pleines de sagesse et les gens venaient lui demander conseil et orientation…

                  J'aimerai bien si vous nous faites partager qqs unes . Merci.


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                  • #10
                    Thirga.ounevdhou
                    j'ai un livre de mouloud Mamri qu'est un receuil de ses poème qui s'intitule Inna Yas Ccix Muhend, mais malheureusement pour moi il n' y a qu'une fine partie en français et presque la totalité des poèmes ne sont pas traduits, et comme ni je suis Kabye, ni je maitrise la langue :22: c'est pas du tout évident for me, dès que j'aurai un peu plus de temps je posterai d'autres poèmes plus complet mais faut trouver quelqu'un pour les traduire.
                    ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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