de froids assassinats faisait plusieurs milliers de morts et la torture était appliquée à une grande échelle.
Il y a 40 ans, le coup d'État militaire du général Pinochet faisait sombrer le Chili dans la dictature. En pleine Guerre froide, Pinochet n'avait pas agi seul, mais avec l'appui des États-Unis. Une politique à courte vue plus que préjudiciable, explique Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques.
Le 11 septembre 1973 des avions militaires attaquaient un monument civil, le palais présidentiel de Salvador Allende à Santiago. Le gouvernement d’union de la gauche, légal et légitime, porté au pouvoir par un vote démocratique trois ans plus tôt, était renversé par un coup d’État. Une terrible répression faite d’exécutions sommaires ou de froids assassinats faisait plusieurs milliers de morts et la torture était appliquée à une grande échelle.
Un coup d'État "pour défendre la démocratie"
Ce coup d’État avait été largement aidé par la CIA et Henry Kissinger, au nom de la lutte contre l’Union soviétique. Ils affichaient une volonté de ne pas voir le Chili tomber dans l’escarcelle de Moscou.
Il faut se rappeler qu’à l’époque, les gouvernements de droite en Europe ont approuvé le coup d’État ou s’en sont à tout le moins accommodé, au nom de la lutte contre le communisme. Tout comme ils s’accommodaient à l’époque du régime d’Apartheid en Afrique du Sud pour les mêmes motifs. Même Raymond Aron, d’habitude plus lucide, abondait en ce sens. Bref, pour défendre la démocratie, on soutenait un coup d’État militaire.
Quelles leçons pouvons-nous tirer de cet événement 40 ans plus tard ?
Tout d’abord, dénoncer les mensonges de l’époque. Le Chili n’était pas prêt de tomber sous la coupe de l’Union soviétique, Allende avait l’indépendance nationale au cœur
quelque paragraphe de nouvelobs
Il y a 40 ans, le coup d'État militaire du général Pinochet faisait sombrer le Chili dans la dictature. En pleine Guerre froide, Pinochet n'avait pas agi seul, mais avec l'appui des États-Unis. Une politique à courte vue plus que préjudiciable, explique Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques.
Le 11 septembre 1973 des avions militaires attaquaient un monument civil, le palais présidentiel de Salvador Allende à Santiago. Le gouvernement d’union de la gauche, légal et légitime, porté au pouvoir par un vote démocratique trois ans plus tôt, était renversé par un coup d’État. Une terrible répression faite d’exécutions sommaires ou de froids assassinats faisait plusieurs milliers de morts et la torture était appliquée à une grande échelle.
Un coup d'État "pour défendre la démocratie"
Ce coup d’État avait été largement aidé par la CIA et Henry Kissinger, au nom de la lutte contre l’Union soviétique. Ils affichaient une volonté de ne pas voir le Chili tomber dans l’escarcelle de Moscou.
Il faut se rappeler qu’à l’époque, les gouvernements de droite en Europe ont approuvé le coup d’État ou s’en sont à tout le moins accommodé, au nom de la lutte contre le communisme. Tout comme ils s’accommodaient à l’époque du régime d’Apartheid en Afrique du Sud pour les mêmes motifs. Même Raymond Aron, d’habitude plus lucide, abondait en ce sens. Bref, pour défendre la démocratie, on soutenait un coup d’État militaire.
Quelles leçons pouvons-nous tirer de cet événement 40 ans plus tard ?
Tout d’abord, dénoncer les mensonges de l’époque. Le Chili n’était pas prêt de tomber sous la coupe de l’Union soviétique, Allende avait l’indépendance nationale au cœur
quelque paragraphe de nouvelobs
Commentaire